Sensations, navigation, simulation, revivez le Dakar en Arabie dans un désert plus lumineux et dangereux que jamais!
Merci à Saber Interactive qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free
L’expérience presque authentique du Dakar
Dakar Desert Rally fait revenir l’aventure de course de rallye tout-terrain 4 ans après un Dakar 2018 pour le moins mitigé. Saber Interactive redonne sa chance à la course mythique! Ainsi, Dakar Desert Rally va tenter d’améliorer l’expérience de Dakar avec de nombreux véhicules sous licence des plus grands constructeurs mondiaux incluant motos, voitures, camions, quads et buggys.
Parti pour la péninsule arabique, vous découvrirez des paysages assez variés, certes désertiques, mais des environnements suffisamment remarquables pour ne pas connaitre l’ennui. Oasis, désert de pierres, dunes, l’ensemble hétérogène est assez attirant pour nos yeux de plus en plus exigeants.
Il faudra aussi s’accrocher lors de spéciales nocturnes ou sous la pluie qui ajoutent, il est vrai, un peu de piment dans la navigation et dans la conduite. En revanche, on regrettera un aspect sonore en deçà. Les moteurs “broutent”, les motos “crachouillent” et seuls les camions se démarquent légèrement de la cacophonie ambiante. Un ensemble qui n’arrive pas à atteindre les caïds du genre, tel Dirt Rally 2 pour ne pas le citer.
Un jeu qui n’oublie pas les non-connaisseurs
Saber Porto a proposé une interface simple d’usage permettant aux non-initiés de déambuler et de tester simplement les différentes approches du jeu. En compétition ou en mode libre, en solo ou en ligne, en camion ou à moto, les joueurs se rassureront en découvrant un jeu assez complet. Ceci pourrait laisser entrevoir une bonne rejouabilité et une durée de vie importante.
Les passionnés se tourneront vers les modes “simulation” avec donc une navigation plutôt complexe là où les joueurs occasionnels préfèreront le mode “sport” tourné vers un mode s’approchant de l’arcade. Dans les deux cas, il ne sera pas simple de rester dans les sillons de sable car le jeu réacquiert, il faut le souligner, un bon coup de volant.
Plutôt complet
Le titre s’en sort pas mal dans ce qu’il offre, que cela soit dans les modes de jeu ou le nombre de véhicules. Le mode compétition vous imposera un circuit prédéfini, imposé, qui vous fera parcourir l’Arabie de spéciale en spéciale. La compétition est rude et les qualifications sont là pour vous mettre un peu à l’épreuve. Seuls 8 pilotes pourront continuer et passer à une autre course. Alors la conduite et un entrainement s’imposera vite. Un tutoriel explique tous les secrets du Dakar entre les matchpoints, les symboles à connaitre, les roadbooks, bref il y a à faire et à apprendre.
Si toutefois ce mode compétition finit par vous lasser, vous pourrez vous retirer vers un mode “libre” en solo ou en ligne avec moins de défi mais qui vous procurera un sentiment de liberté plus prononcé. Le choix de type de véhicules entre motos, quad, camions et autos parait convainquant. Les modalisations sont satisfaisantes et les vues, lors des courses, sont nombreuses et plutôt utiles dans ce monde ouvert qu’est le désert.
Une progression bien mis en évidence
Le jeu ne s’offre pas comme cela et certains (pas tous) apprécieront la progressivité de l’expérience. Tout d’abord, comme déjà évoqué, il faudra (en mode compet) finir dans les 8 premiers pour pouvoirs débloquer les spéciales suivantes. Pas si simple.
Certains modes (le plus difficile “simulation”) ne seront pas tout de suite accessibles sans avoir une expérience suffisante. Aussi, il faudra sortir les griffes et les tripes car la concurrence s’avère féroce durant les courses. Une difficulté bien présente dont on n’arrivera pas à bout sans expérience.
Les véhicules ne sont pas également tous disponibles. Il faudra faire de nombreux exploits pour gagner de l’argent afin d’acheter les véhicules de vos rêves!
Quelques virages ratés
Toutefois le titre ne s’en tire pas aussi facilement sans quelques bosses. En effet, si les véhicules sont très nombreux, on ne ressent pas pour autant de grosses variantes dans les sensations procurées. On passe d’un camion à une moto sans un vrai ressenti et on s’étonne de conduire plusieurs tonnes presque aussi facilement qu’un quad…
Constat curieux donc qui s’accompagne, hélas, avec d’autres interrogations. On ne comprend pas bien pourquoi le jeu impose une sélection pour pouvoir accéder aux autres spéciales. Or, l’esprit Dakar c’est la liberté. Tout le monde est le bienvenu et chaque participant aura finalement le même respect à l’arrivée que l’on soit premier ou que l’on finisse planté en haut d’une dune. Cette mise en compétition s’approche plus de jeux de course conventionnels ce qui l’écarte de l’ouverture et de l’image du Dakar. Pour un connaisseur cela choque quelque peu.
Autre point, la difficulté. Évidemment, le jeu propose plusieurs modes et degrés de difficulté dans la navigation. Mais comme le jeu impose aussi une compétition en temps réel (les 8 premiers passent) il aurait été bien vu de pouvoir niveler également l’agressivité des compétiteurs, ne serait-ce que pour ne pas finir frustré à l’arrivée.
Enfin, le jeu omet de fournir un certain nombre de véhicules qui ont fait le Dakar, sa renommée et sa légende. Seul un véhicule ancien est ici présent (405 T16). C’est très peu et c’est même trop peu. Un vrai oubli qui va écarter les passionnés qui ont connu une époque autrement plus enivrante du Dakar (Paris-Dakar des années 80/90).
Finalement on avance pas mal
Quoi qu’il en soit, Saber Porto a réussi à faire mieux que son prédécesseur et c’est déjà un grand pas pour espérer toujours mieux à l’avenir. Un visuel dans son temps, de nombreux types de véhicules, un challenge assez marqué, le jeu pèche malheureusement encore sur une technique perfectible surtout au niveau sonore. Par ailleurs, la politique de complétude par DLC révèlera un tarif finalement assez salé au total pour obtenir tout ce que l’on peut être en droit d’attendre d’un vrai Dakar et de son expérience fascinante en un seul jeu. Dommage.
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur PC. Le est également disponibles sur PS5, PS4, Xbox Series & Xbox One.
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