[dropcaps style=’2′]Comme c’est une mode qui ne semble vouloir mourir ces derniers temps, un nouveau jeu de mort-vivants fait son entrée sur le marché. Le développeur Techland, à qui ont doit notamment la franchise Dead Island, nous replonge en plein cœur de l’apocalypse avec son nouvel opus, Dying Light. Nous sommes descendus dans les rues d’Harran et voici ce que nous y avons découvert, dans ce test effectué sur Xbox One.
Parachuté en plein carnage
Tout d’abord, Dying Light nous parachute littéralement dans la partie, en incarnant le rôle de Kyle Crane, un agent du groupe GRE. Ce groupe, qui semble bien cacher ses réelles intentions, nous donne pour mission de recouvrer certains documents pouvant nuire à sa réputation. Notre mission débute alors en infiltrant un groupe de survivants de la ville infectée et décimée d’Harran. C’est au fil de nos rencontre et de notre enquête que nous découvrirons les réels motifs du GRE…
Léger sentiment de « déjà-vu »…
À mes premiers pas dans le jeu, ce qui frappe le plus de Dying Light, c’est son enrobage global comportant de nombreuses similitudes avec Dead Island. Visuellement, absolument tout est imprégné de la célèbre franchise de Techland, allant jusque dans les objets à collecter, le design des PNJ, des armes et de la façon d’améliorer celles-ci. Du haut d’un édifice, on remarquera la très grande profondeur du champ de vision, permettant de se faire une tête sur la gigantesque ville d’Harran. Seul bémol ici; les décors situés au loin ont l’air très statiques, ce qui détonne un peu du reste du visuel qui est très détaillé et animé.[/dropcaps]
Dying Light proposant de nombreuses créatures dans ses environnements, il fallait s’attendre à ce que certains sacrifices aient été faits. Car pour être honnête, les très nombreux zombies de base sont plutôt très unicolore, manquent de détails et sont très répétitifs. Mais c’est dans les créatures moins répandues, qu’on peut apprécier la qualité du design de ceux-ci, même s’ils semblent, encore une fois, tout droit sortis de Dead Island.
Les personnages principaux de Dying Light sont bien réalisés, mais c’est au niveau des PNJ, que le jeu manque de finesse. Ceux-ci semblent vides et inanimés, ayant des visages visuellement plutôt décevants au niveau des détails. Outre ce point plus décevant, L’ensemble de l’enveloppe graphique du jeu est vraiment superbement réalisée.
Cours Forest, COURS!
Dying Light pourrait être facilement qualifié d’un hybride entre Dead Island, Assassin’s Creed et Mirror’s Edge. En fait, le jeu nous a vraiment été vendu comme étant un jeu de survie-horreur mêlé à du « Parkour » et c’est exactement ce qu’il est. Nos déplacements devant nécessairement et majoritairement se faire en altitude afin de demeurer en vie, nous nous retrouvons a sillonner la ville du haut des toitures des bâtiments plus souvent qu’autrement.
Un bravo tout particulier à Techland pour la facilité à grimper et à passer d’un bâtiment à l’autre sans rencontrer d’encombres majeures. Les courses sur les toitures et éléments en hauteur se font rapidement, de façon très fluide et sont assez permissives. Et cela est une très bonne chose que ce soit aussi facile puisque le jeu repose essentiellement sur cette habileté afin de pouvoir parcourir la carte à la recherche de ressources diverses et récolter les cargos largués par les avions de ravitaillement. De plus, plus nous grimpons sur les structures des bâtiments, plus nous accumulons de points d’expérience qui serviront, plus tard, à accéder à de nouvelles compétences et habiletés dans l’un des trois arbres de compétences de notre personnage.
Bricolage 101
Dans Dying Light, il est impératif de trouver et modifier des armes pour affronter les hordes d’infectés. Qu’il s’agisse de tuyaux, de machettes, de bâtons, d’outils, de fusils ou tout autre objet susceptible d’être utilisé comme arme, il est possible de modifier ceux-ci via le menu. Évidemment, les modifications et les résultats de celles-ci dépendent des ressources trouvées sur le terrain.
Ces modifications apporteront une série de caractéristiques et de capacités supplémentaires à vos armes, que ce soit de leur ajouter la capacité d’infliger des dommages électriques ou encore, de les renforcer afin qu’elles soient plus durables et puissantes. Contrairement à Dead Island, les modifications d’armes et fabrication d’objets comme les cocktails Molotov, kits de soins, shurikens ou encore des pétards, pourront être faits directement à partir du menu au lieu de devoir obligatoirement trouver un endroit pour les fabriquer.
Seul, c’est bien. Mais à quatre, c’est mieux!
Pour être honnête avec vous, Dying Light prend tout son sens lorsqu’il est joué en coopération avec d’autres joueurs, surtout si ceux-ci sont des amis. Ce qui est bien dans le mode coop, c’est qu’il existe plusieurs mini-jeux qui peuvent être activés ou non par le menu des options. La quête principale peut être jouée sans problèmes avec 3 autres joueurs, ce qui aide énormément à affronter les hordes de créatures qui peuplent les rues d’Harran.
La coopération apporte aussi son lot d’interactions entre les joueurs, permettant les échanges d’objets, de ressources et se venir en aide l’un l’autre. N’ayez crainte d’y perdre au change si vous jouez à plusieurs, car Dying Light ne sépare ni les butins, ni les points d’expérience reçus. Par exemple, si vous trouvez un coffre, chaque joueur pourra aller trouver son propre butin dans celui-ci, même si un de vos comparses y est passé avant vous. Même chose pour la distribution des points de vie : Si un de vos amis détruit plusieurs ennemis pendant une attaque, lui et vous, recevrez les points d’expérience au même titre que si vous aviez fait le travail tout seul.
Missions accomplies
La quête principale de Dying Light est assez longue et bien ficelée, permettant même des missions secondaires intéressantes qui varient plus ou moins avec l’histoire de fond. Les missions permettent d’acquérir des points d’expérience au même titre que les affrontements avec les créatures infectées. Ces points donnent par la suite accès à de nouvelles habiletés, ce qui permet d’augmenter l’énergie de votre personnage, sa puissance, ses techniques de combats, son endurance ou encore, l’utilisation efficace d’armes de jet et de tout plein d’autres trucs intéressants pour nous permettre de survivre un autre jour.
Certaines missions vous placeront en situation d’affrontement avec d’autres survivants afin d’êtres les premiers à récupérer la marchandise des cargos parachutés par les avions. Les affrontements avec les infectés et les autres survivants ne sont pas très difficile en plein jour, mais prennent une toute autre tournure lorsque la nuit s’abat sur Harran. En fait, la nuit, il vaut mieux vous mettre à l’abri car les Night Hunters (Chasseurs nocturnes), une race très puissante d’êtres horribles, arpente la ville à la recherche de chair fraiche. Ces créatures sont rapides, voraces et extrêmement puissantes!
Par contre, si vous êtes assez téméraires pour affronter la nuit et ces abominations, vous serez récompensés puisque le jeu double les points d’expérience gagnés durant cette période. Je vous conseille fortement de jouer assez longuement en plein jour pour augmenter votre personnage de plusieurs niveaux avant de vous aventurer dans la noirceur de la nuit. Je vous aurai averti….
Franchir le « mur du son »
Je dis bien, « franchir le mur…. » du son, car s’il y a bien une chose que Dying Light fait à merveille, c’est de nous placer en situation de stress nous empêchant presque d’emboiter le pas dans les environnements du jeu. À notre toute première sortie dans le monde extérieur en début de partie, il est assez surprenant de se retrouver à expérimenter le phénomène de la souris. Phénomène de la souris??? Oui oui, ce phénomène où les souris ont tendance à faire le mort afin d’échapper à une menace quelconque ou lorsqu’elles entendent du bruit. C’est un peu ce qui se passe dans Dying Light, tellement les sons environnants sont présents, stressants et provoquent instantanément une peur d’avancer dans l’inconnu.
Dead Island 1.5 HD Remastered GotY Edition?
Ne vous méprenez pas sur mes multiples références à Dead Island; celles-ci ne sont nullement utilisées négativement dans ce test de Dying Light. Par contre, il est important de mettre l’emphase sur les nombreuses ressemblances entre les deux titres de Techland, ressemblances qui créent beaucoup d’impressions de déjà vu par moment. Au niveau de l’originalité du titre, nous repasseront. Mais en même temps, la formule gagnante de Dead Island est réutilisée de belle manière et nous est même apportée avec quelques avantages de plus. Le monde ouvert de Dying Light est riche en décors, vaste et l’habileté de pouvoir grimper partout, à la Assassin’s Creed, apporte son lot de plaisir.
Au bout du compte, Dying Light est un très bon jeu, surtout si vous êtes un adepte de la franchise Dead Island. De plus, le titre constitue un très bon repas qui ne nous laisse aucunement sur notre faim, surtout dans l’attente évidente du prochain titre de Techland, Dead Island 2, prévu plus tard cette année.
Points positifs[list style=”check”] [list_item]Immense carte[/list_item] [list_item]Nombre d’ennemis à l’écran[/list_item] [list_item]Sonore incroyable[/list_item] [list_item]Facilité des mouvements en Parkour[/list_item] [list_item]Excellente durée de vie[/list_item] [/list] | Points négatifs[list style=”mark”] [list_item]Copié-collé de Dead Island[/list_item] [list_item]Manque de détails sur certains personnages[/list_item] [list_item]Difficulté parfois impardonnable[/list_item] [/list] |
Ajouter votre commentaire