[dropcaps style=’2′]Vous aimez les jeux artistiques? Vous aimez la musique qui vous enveloppe et qui fait monter en vous de fortes émotions? Vous avez aimé des jeux comme Dust : An Elysian Tail? Allez-vous aimez Ori and the Blind Forest? Mettez-en! Faisons le tour de la forêt ensemble.
Une mélancolie attirante
L’histoire d’Ori and the Blind Forest est loin d’être joyeuse. Vous incarnez Ori, une petite créature blanche qui est un esprit de la forêt. Vous serez aidé par un autre esprit du nom de Seyn. Votre mission sera de sauver l’arbre des esprits qui est le cœur de la forêt. L’arbre s’est fait voler sa lumière par une espèce de chouette du nom de Kuro. Ça semble simplet comme histoire, mais en réalité elle est très prenante et très attachante. Les images et surtout la musique viennent nous chercher. D’ailleurs dès le début du jeu on nous met dans une ambiance plutôt tristounette. C’est lourd comme ambiance, mais nous désirons quand même en savoir plus et nous avons beaucoup de difficulté à éteindre notre console.[/dropcaps]
Une forêt bien vivante!
La forêt du jeu est bien vivante et on nous le fait bien ressentir. Ori est un jeu de plateforme et de puzzle en deux dimensions comme on en a souvent vu. De nombreux puzzles sont à résoudre et vous reviendrez souvent sur vos pas afin de découvrir de nouvelles zones de jeu n’ayant pas les pouvoirs nécessaires pour y avoir accès.
Dans cette forêt, vous amasserez deux différents types d’orbes magiques. Les uns permettront de gagner en expériences et de débloquer les pouvoirs alors que les autres vous permettront de sauvegarder, d’utiliser des attaques spéciales et de débarrer certaines portes magiques.
Le personnage a trois arbres de compétences remplis de pouvoirs à débloquer avec les orbes amassés en plus de pouvoirs spéciaux que vous trouverez tout au long de votre aventure, comme le double saut par exemple.
Plein la vue, plein les oreilles
Le jeu est tout simplement magnifique! Les images sont très léchées et la musique qui vient appuyer notre aventure est grandiose. Elle est triste par moment et s’anime rapidement lors de moment critique. La musique est assurément la grande vedette de ce titre. Elle est prédominante. Ce n’est pas sans rappeler Child of Light qui a également une trame sonore très prenante.
Votre patience sera grandement sollicitée
En général Ori and the Blind Forest offre une mécanique de jeu qui est bien faite. Les contrôles et la réponse de ceux-ci sont bien, mis à part peut-être l’escalade des murs, que l’on doit faire à l’aide du bouton Y que l’on appuie à répétition. On dirait qu’il y a une certaine latence et ça devient très frustrant par moment.
Comme mentionné précédemment vous reviendrez souvent sur vos pas afin de poursuivre votre aventure. Premier petit conseil, ne vous acharnez pas trop longtemps sur un endroit qui semble dur à atteindre. Souvent, l’endroit sera beaucoup plus simple à atteindre une fois que vous aurez de nouvelles compétences pour votre personnage. L’autre petit conseil d’ami, sauvegardez souvent votre partie! Ne soyez pas chiche sur vos orbes permettant de le faire. On est porté à vouloir les économiser, mais il est très choquant de devoir recommencer certains passages difficiles parce que nous n’avions pas sauvegardé notre progression.
Le jeu par son visuel et sa bande sonore est perçu comme un jeu enfantin et facile. Détrompez-vous. Vous recommencerez souvent et vous apprendrez à prendre de grande respiration avant de poursuivre le jeu. Certains passages sont vraiment difficiles! Le jeu n’est clairement pas fait pour les novices. Si vous n’aimez pas recommencer souvent le même passage, des fois jusqu’à 20, 25 dans mon cas, ne vous frottez pas à Ori and the Blind Forest.
Par contre malgré le fait que le jeu par moment est très frustrant, on a quand même une envie incompréhensible à vouloir le poursuivre. On a hâte de connaître la suite de l’histoire et aussi de découvrir de nouvelles zones de jeux tellement c’est beau.
Ce n’est pas un Picasso
Ori and the Blind Forest n’est pas parfait. Il y a une baisse de performance qui est difficilement acceptable sur ce type de jeu. Même en enlevant le flou cinétique dans les options, il y a des baisses du taux de rafraîchissement (drop frame ou slow down) incroyable. Par exemple, l’un des ennemis rencontrés est une grosse boule rose qui se subdivise plusieurs fois. Lorsqu’il est en plusieurs morceaux, le ralentissement est flagrant. À ce que j’ai lu sur le Web, il semblerait que le problème est également sur PC. C’est donc un problème de programmation et non de console.
Une œuvre d’art à consommer sans retenue
Ori and the Blind Forest est une vraie aubaine du marché vidéoludique. Le jeu est au prix modique de 19,99$ et vous prendra au moins 10 heures de votre temps. Le titre est magnifique visuellement, soutenu par une bande sonore irréprochable et le plus important, il est amusant. Si vous avez le moindre intérêt pour les jeux de plateforme, allez-y à moins que vous n’ayez pas beaucoup de patience. Car, croyez-moi, vous en aurez besoin.
Points positifs[list style=”check”] [list_item]Une oeuvre d’art numérique[/list_item] [list_item]Histoire touchante[/list_item] [list_item]Rapport qualité / prix incroyable[/list_item] [list_item]Diversité intéressante[/list_item] [/list] | Points négatifs[list style=”mark”] [list_item]Difficulté innégale[/list_item] [list_item]Problèmes de ralentissements[/list_item] [/list] |
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