[dropcaps style=’2′]Il existe de ces titres qui ont la magique habileté à nous envouter par une bande annonce bien ficelée qui suscite notre intérêt dès les premières images. C’est le cas d’Unravel, ce jeu de plateformes du développeur Coldwood, misant sur les puzzles utilisant les lois de la physique pour le conquérir. Ne pouvant résister un instant de plus aux charmes de surfaces de Unravel, nous avons décidés d’en faire le test et de vous livrer notre analyse ce que celui-ci a à offrir!
Coup de foudre au premier regard
La première chose qui frappe lorsqu’on débute Unravel, c’est sans contredit la beauté de son visuel qui opte pour un look semi réaliste rappelant la technique visuelle employée dans les titres de la franchise Little Big Planet. En fait, tout ce qui se présente à l’écran donne la nette impression d’avoir été capturé directement par l’œil d’une caméra tellement la représentation visuelle et l’animation des éléments du décor sont impressionnants. Honnêtement, j’ai eu un coup de foudre instantané pour le look du jeu qui est très surprenant pour un titre provenant d’un studio indépendant.
Histoire attachante
Ce qui nous est raconté dans Unravel est fait de façon assez particulière, nous faisant vivre des moments de bonheur vécus par le créateur du jeu lui-même; Martin Sahlin. La particularité du scénario tient du fait que tout au long du jeu, nous dirigeons notre personnage au beau milieu de reproductions de souvenirs d’enfance de Sahlin. Qu’il s’agisse de voyages en famille à la plage, dans les montagnes ou dans la campagne du nord de la Suède, nous pouvons revivre ceux-ci dans toute la beauté du visuel mis de l’avant par Coldwood.
Mais Sahlin ne s’arrête pas seulement à nous faire vivre le tout par le biais de ces reproductions prenant forme à même le visuel des niveaux du jeu. Tout au long de l’aventure, Yarny peut trouver des écussons ressemblants à de petites fleurs, lui permettant ainsi d’avoir accès à des souvenirs qui se retrouveront dans l’album photo à chaque fin de niveau. Nous pourrons ensuite feuilleter cet album afin d’y voir plusieurs clichés semblant êtres des photos originales tirées directement de l’enfance de Sahlin.
La mode est à la laine!
Unravel met en vedette un petit personnage très attachant du nom de Yarny, celui-ci étant né d’une balle de laine. Tout comme pour le Yoshi de Yoshi’s Woolly World, le design laineux de Yarny est tout à fait séduisant et cadre très bien avec les puzzles du jeu. Bien que l’aspect attendrissant de Yarny nous fasse sourire, les dynamiques de jeu qui se cachent derrière ce dernier comportent tout de même quelques bons défis tout au long du jeu.[/dropcaps]
En toute simplicité
Les mécaniques de jeu et les contrôles de Unravel sont très basiques et permettent d’effectuer facilement nos mouvements et les diverses tâches de Yarny. En gros, un bouton sert à fixer notre cordon de laine à certains points d’encrage, un autre permet à Yarny de sauter et un dernier permet de lancer son cordon afin d’atteindre une toute une variété de trucs. Grâce à ces simples contrôles, Unravel permet un gameplay très intuitif et sans frustrations liées à des combinaisons de boutons qui n’en finissent plus.
La structure des puzzles qui composent Unravel est réfléchie, bien conçue et demande certains moments de réflexion, sans jamais devenir un étau pour notre cervelle. En fixant son fil de laine à deux points d’encrage, Yarny peut utiliser ce dernier à la façon d’un tremplin pour se propulser vers certains endroits plus en hauteur ou encore, s’en servir comme rampe afin de faire passer certains objets d’un point A au point B. En d’autres occasions, le cordon de laine de Yarny lui permettra de franchir certains obstacles à la manière d’une corde à Tarzan.
Et Yarny n’étant composé que d’une certaine quantité de laine, il ne lui est possible de progresser dans les environnements qu’en trouvant d’autres petits amas de laine lui permettant de se rembobiner. D’ailleurs, il est amusant de voir Yarny perdre lentement de sa consistance, devenant de plus en plus maigre et faible au fur et à mesure qu’il avance à la recherche de la prochaine touffe de laine.
Outre ce petit détail amusant, le fait de perdre sa laine rend plus complexe certains puzzles, notre personnage ne pouvant se rendre au prochain point d’encrage ou à la prochaine recharge de laine. Il faut alors revenir sur nos pas afin d’essayer de libérer notre cordon des points d’attache passés et ainsi, nous permettre de gagner en distance. En début de partie, ce n’est réellement pas très compliqué. Par contre, vous aurez à faire fonctionner vos méninges dans les niveaux plus avancés d’Unravel, dans lesquels la complexité des puzzles devient soudainement beaucoup plus raffinée et demande beaucoup plus d’étude et d’analyse de la part du joueur.
Un jeu près de la perfection?
Unravel est un jeu de puzzles très charmant, comportant tous les éléments gagnants qui font de lui un titre presque parfait. Que ce soit au niveau de son look incroyable, de ses contrôles intuitifs et de ses puzzles intelligents, tout fait en sorte que notre temps passé dans les chaussettes de laine de Yarny soit des plus amusants.
Les mimiques et différentes utilisations du langage corporel de Yarny permettent efficacement de transmettre le sentiment d’émerveillement de notre personnage lors de l’exploration des niveaux du jeu. À ce chapitre, Unravel fait un excellent travail à nous transporter au travers des souvenirs du créateur Martin Sahlin et à nous faire vivre une partie de son enfance. Et tel un bon film, il ne faut surtout pas oublier de mentionner l’excellente trame musicale qui est d’une douceur apaisante et appui magnifiquement l’ambiance générale du jeu.
Le seul petit bémol que je pourrais reprocher à Unravel se situe au niveau de quelques petits bogues de détection et dans certaines difficultés liées à une physique difficile à maitriser en quelques endroits. Pour donner un exemple concret, alors que je tentais de passer d’une boite à fleur à une autre en lançant mon cordon pour m’attacher à un point d’encrage, je me suis retrouvé pris SOUS la boite à fleur sans pouvoir en sortir. C’était clairement un bogue, juste à voir la façon dont l’animation de Yarny se comportait à l’écran. Heureusement, Unravel permet de reprendre au dernier point de sauvegarde en tenant la croix directionnelle enfoncée vers le bas.
On dénoue les cordons de la bourse ou non?
À mon avis, Unravel constitue un excellent titre qui saura vous charmer par son visuel impressionnant, par ses mécaniques de jeu très simples et par la qualité de son gameplay en général. Disponible sur PC, PS4 et Xbox One au coût très acceptable de 20 $, Unravel vous en donnera amplement pour votre argent. Si vous avez adoré les jeux tels que Little Big Planet, Yoshi’s Woolly World et autres jeu de plateformes du genre en plus d’avoir un penchant pour les puzzles, Unravel est un must à avoir dans votre bibliothèque de jeux.
Points positifs[list style=”check”] [list_item]Visuel époustouflant[/list_item] [list_item]Trame sonore relaxante[/list_item] [list_item]Histoire attachante et bien pensée[/list_item] [list_item]Puzzles amusants et demandant réflexion[/list_item] [list_item]Yarny est tout simplement attachant[/list_item] [list_item]Excellent rapport qualité/prix[/list_item] [/list] | Points négatifs[list style=”mark”] [list_item]Certains puzzles peuvent êtres frustrants[/list_item] [list_item]Physique difficile à maitriser par endroits[/list_item] [/list] |
le jeu vas sortir en version boite la semaine prochaine en édition Collector sur ps4 xbox one en Amérique du nord seulement aux prix de $34.99 us
qui comprends une copie du jeux physique ,en plus d’une figurine Yarny en laine ,sur un site d’un grand magasin de vente il parle d’une sorti le 31 juillet
oublier de dire unravel édition Collector seulement en vente chez best buy ,désole pour la pub