Le développeur suédois Machine Games nous propose une conclusion complètement différente de la deuxième guerre mondiale telle que nous la connaissons. Dans cette version, les Nazis bénéficient d’une technologie grandement supérieure à leurs opposants et leur permettra de devenir les maitres du monde. Cette version alternative de l’histoire servira de trame de fond au jeu Wolfenstein : The New Order. Nous avons donc pris le contrôle du capitaine B.J. Blazkowicz afin de vous livrer ce test de jeu sur Xbox One !

Le premier volet de la franchise, intitulé Wolfenstein 3D, fit sont apparition sur PC en 1992. Il fut remastérisé en 2009 pour la PS3 et Xbox 360. Depuis sa première parution, la franchise n’a produit que quelques titres mettant en vedettes le capitaine B.J. Blazkowicz. Spear of Destiny (1992, DOS), Return to Castle Wolfenstein (2001, PS2, Xbox), Wolfenstein: Enemy Territory (2003, PC) et Wolfenstein (2009, PS3, Xbox360 et PC). Wolfenstein: The New Order est la suite directe de ce dernier. Voila pour le pedigree de la franchise, maintenant, allons casser du Boche !

Ein böses erwachen (Un réveil brutal)

1946, la guerre fait encore rage. Les Nazis gagnent en puissance et semblent se diriger vers une domination totale du monde libre. C’est dans ce contexte que l’on retrouve notre héros : Le capitaine B.J. Blazkowicz. D’entrée de jeu, on se retrouve dans le cockpit d’un bombardier au dessus de la Mer Baltique, près des côtes Allemandes, en route pour une frappe massive chez l’ennemi. Une fois sur la terre ferme et en territoire ennemi, Blazkowicz tombera dans un état catatonique suite à une blessure à la tête en s’évadant du repaire de son Némésis : Le général Strasse alias, Le Boucher.

1960, quatorze années se sont écoulées depuis son arrivée à l’asile de Pologne. Une cinématique digne de mention nous montre, en accéléré, les gens et les saisons qui défilent devant un Blazkowicz cloué à sa chaise roulante. Après s’être évadé de l’asile récemment fermé par les Nazis, Blazcowicz prend connaissance que le monde est maintenant dominé par la croix gammée, que les américains ont capitulés et que la dernière cellule de la résistance est maintenue captive par l’ennemi. N’écoutant que son courage, notre héros décide de libérer ses compagnons et reformer la résistance pour mettre fin, une fois pour toute, aux atrocités menées par les troupes du général Strasse.

Test Wolfenstein

En reich und effektive visuelle (un visuel riche et efficace)

Le rendu graphique de Wolfenstein : The New Order est très efficace. Mu par le moteur graphique Id Tech 5, le jeu offre un visuel riche et haut en couleurs. Que l’on se trouve dans les rues de Londres entièrement remodelées en un style Néo-nazi, à bord d’un sous-marin filant au travers des algues marines ou encore à se balader en apesanteur sur la lune (eh oui, la lune !), l’environnement visuel fait le travail et on a envie d’y croire immédiatement. En combat, les explosions, le sang et les membres arrachés, triste constat d’une guerre sans merci, arrivent par légions et sont graphiquement assez explicites. C’est sans doute pourquoi le jeu est classé « M », pour jeunes adultes de 17+.

Ce qui vient compléter et appuyer la crédibilité visuelle est sans surprises, le sonore mis de l’avant dans Wolfenstein : The New Order. Fraichement débarqué sur les côtes allemandes, on entend les déplacements assourdissants des vigiles géantes Nazis, qui font vibrer la manette et donnent envie de prendre la poudre d’escampette. Les armes conventionnelles, tout comme celles plus futuristes, les supers-soldats et les « mechas », sont tous rendus crédibles par un bruitage solide. Les monologues et dialogues sont presque tous en allemand et sous-titrés en français. Cela peut-être un peu agaçant de lire les sous-titres, surtout en situation de combat, mais cela confère un sentiment de réalisme et d’immersion au jeu.

Eine granate mit dem ? (Une grenade avec ça ?)

Wolfenstein : The New Order est un jeu de tir à la première personne. Ce type de jeu propose au joueur, une immersion toute particulière dans l’action. Et de l’action, The New Order en a à revendre ! Vous aurez compris que le capitaine Blazkowicz, le personnage que vous incarnez, ne fait pas dans la dentelle. Par contre, vous aurez à user de finesse par moments afin de pouvoir traverser certains secteurs fourmillant de Nazis. Il vous suffira de liquider, sans vous faire voir, le ou les commandants qui surveillent ces secteurs. Ceci aura pour but de les empêcher d’appeler des renforts. Pour réaliser des éliminations furtives, vos armes de choix seront les couteaux (lancés ou non) et le pistolet avec silencieux. Vous pourrez aussi, si vous le voulez, foncer dans le tas comme un tank mais les commandants continueront d’appeler des renforts tant que vous ne les aurez pas supprimés.

L’intelligence artificielle des ennemis de Wolfenstein : The New Order est malheureusement quelque peu défaillante et on s’en aperçoit surtout lorsque nous sommes en mode furtif. Il y aura, parfois, un très gros délai avant que votre cible soit consciente de votre présence et ce, même si vous le croisez de face dans un couloir bien éclairé. Par contre, si les ennemis vous aperçoivent et que vous retournez immédiatement vous cacher, ils diront seulement un « Qu’est-ce que c’était ? » et retourneront à leur tour de garde. En mode combat, les ennemis se mettront un peu trop souvent à découvert, faisant d’eux des cibles de choix. De plus, vous ne manquerez pratiquement jamais de munitions. Vous en trouverez partout dans des caisses destructibles ou sur les corps de vos ennemis défaits.

Wolfenstein The new order

En plus du traditionnel fusil d’assaut, vous aurez aussi dans votre arsenal, le fusil à pompe et le fusil de sniper. Du côté plus futuriste, le Laser Kraft Werk vous permettra de découper des clôtures et panneaux de métal, vous donnant ainsi accès à des zones autrement inatteignables. Ce dernier pourra aussi vous servir d’arme offensive très efficace contre les ennemis blindés. Dans Wolfenstein : The New Order, la majorité de vos armes seront possibles d’êtres améliorées. Par exemple : le fusil d’assaut pourra compter sur un lance grenade et le fusil de sniper, après une petite visite sur la lune, pourra aussi être muni d’un laser meurtrier. À part le laser Kraft Werk, toutes les armes dans votre arsenal seront utilisables en double. Doublez votre plaisir avec un fusil à pompe dans chaque main pour un carnage sans précédent !

Brigen sie ! (Amenez-vous !)

Cinq niveaux de difficultés vous sont proposés dans Wolfenstein : The New Order, allant de très facile (Je peux jouer, papa ?) pour les joueurs du dimanche, à très difficile (Je suis la mort incarnée) pour les joueurs les plus courageux. Il y a en tout seize chapitres dans lesquels vous aurez, outre la mission principale, à trouver des codes secrets, des lettres, des trésors, des enregistrements, des bios des personnages, des artbooks et des améliorations d’armure et de santé. Pour les codes secrets, si vous les trouvez tous, vous aurez accès à un bonus du genre « code de triche », qui devient une option intéressante et ajoute un point positif au niveau de rejouabilité qui est offerte au joueur.

Dans le premier chapitre intitulé : Base du Boucher, Blazkowicz et ses acolytes sont capturés par les soldats du général Strasse alias, le Boucher. Ce dernier vous donne le choix immonde de sauver un seul de vos deux compagnons : Fergus ou Wyatt ? La décision de sauver Fergus vous donnera la capacité de court-circuiter des panneaux électriques vous bloquant l’accès à l’amélioration de santé. Par contre, si vous sauver Wyatt, vous pourrez crocheter des serrures pour récupérer l’amélioration d’armure.

Pour les collectionneurs en herbes et les fouineurs en tout genre, cette option est des plus intéressantes. Les gens de chez Machine Games ont prit le soin de rendre hommage au premier Wolfenstein à leur façon. La première image du jeu commence avec l’expression « Get Psyched », expression que l’on retrouvait dans Wolfenstein 3D avant chaque niveau, qui passe très rapidement avant d’enchainer sur le visage de notre héros. Le deuxième clin d’œil se trouve dans le repère de la résistance. Si vous décidez de faire une petite sieste dans le lit qui est indiqué par l’icône « cauchemar », vous aurez l’occasion de jouer à Wolfenstein 3D. Le tout, en gros pixels des années ‘90. De quoi ravir les nostalgiques.

Test Wolfenstein The new order

Das urteil (le verdict)

Wolfenstein : The New Order est un mélange entre Call of Duty et Killzone : Shadow Fall. La vision offerte par Machine Games, d’un monde apocalyptique entièrement dominé par les Nazis suite à une écrasante victoire sur leurs opposants au court de la deuxième guerre mondial, donne froid dans le dos. Le scénario est quand même bien soutenu par des personnages attachant. La scène dans laquelle on retrouve Blazkowicz dans un fauteuil roulant près d’une fenêtre pendant que défile les gens et les saisons en accéléré, est particulièrement impressionnante.

À part quelques manques au niveau de l’IA des ennemis, des sous-titres et peut-être pour le fait qu’il n’y ait pas d’option multi-joueurs, Wolfenstein : The New Order est un incontournable. Le jeu vous prendra entre douze et quinze heures si vous fouinez un peu pour trouver les objets à collectionner. L’option Fergus ou Wyatt vient ajouter au jeu une durée de vie intéressante. Le visuel très sanglant est à prendre en considération, surtout pour le plus jeune auditoire. De ce fait, il serait peut-être peu recommandable aux jeunes ados de moins de seize ans. Pour les autres, c’est un titre à acquérir sans aucune retenue ! Auf wiedersehen !

Wolfenstein : The New Order, disponible maintenant pour PS4, Xbox One, PS3, Xbox 360 et PC.

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En cliquant sur la pochette, vous serez redirigé vers le site d’Amazon (Canada). Si vous faites l’achat du jeu, vous ne payerez pas plus cher et vous encouragerez le site Web à poursuivre son travail.

Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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