Child of Light fait parti de ces jeux qui ne laisseront personne indifférent. Avec la touche magique de notre bien aimé studio Ubisoft Montréal, le jeu se veut une aventure féérique qui nous est livrée dans un hybride entre le jeu d’aventure et le jeu de rôle. Et avec l’aide de l’UbiArt Framework, Ubisoft nous propose un jeu absolument délicieux qui se retrouvera certainement dans le hall des classiques sans aucun problème. Voici donc notre verdict de ce dernier, réalisé à partir de la version PS4.
Et la lumière fut!
Au cœur de Child of Light, vous retrouverez notre héroïne Aurora, jeune fille qui se voit plongé dans un profond sommeil après avoir contracter une maladie mystérieuse. C’est alors qu’elle se réveille dans un monde alternatif nommé Lémuria, monde qui est plongé en plein chaos alors que la Reine Noire s’est emparé du soleil, de la lune et des étoiles. Notre protagoniste devra alors partir à la recherche de ceux-ci afin de pouvoir revenir dans son monde réel. Plus l’histoire avancera, plus nous réaliserons que notre jeune personnage est l’enfant de la lumière, celle qui viendra à bout de détruire le règne de la Reine Noire. Et quoi de mieux qu’une petite luciole afin d’aider l’enfant de la lumière dans sa quête? Ce premier allié, du nom de Igniculus devient du coup l’ami fidèle d’Aurora et restera avec elle tout au long de l’aventure.
Et de la lumière, naquirent les couleurs!
Par où débuter pour vous faire état de l’aspect visuel de Child of Light? Tout d’abord, la première chose qui frappe, c’est le style très artistique employé pour rendre vie à tout ce qui s’affiche à l’écran. Que ce soit pour les personnages ou pour les décors, vous vous retrouverez ici en face d’une grande beauté artistique, beauté qui est réalisée à partir d’un visuel qui a entièrement été peint à la main. Pour vous donner une idée un peu plus précise, si vous avez déjà joué à Braid, vous retrouverez dans Child of Light, un rendu visuel s’y rapprochant beaucoup. À une certaine limite, ce dernier emploi aussi un peu le même traitement graphique que pour le jeu Don’t Starve, sauf que le niveau de détails et de beauté au général est beaucoup plus grand et coloré.
De plus, il y a dans Child of Light une très grande diversification des environnements à visiter, ce qui permet de pouvoir apprécier le grand talent artistique des gens qui ont créés ceux-ci. Ces environnements, qui nous emmènent des fins fonds d’une grotte à la source d’eau magique au cœur d’un géant de pierre, le tout en passant par une forêt fortement épineuse et les abîmes de l’océan, ne cessent d’impressionner par leur beauté. Même le niveau de détails employé pour les animer et leur donner vie est impressionnant. De voir le ciel, les montagnes, les sources d’eau, le feuillage des arbres et tout le reste, ne peut faire autrement que de nous hypnotiser. À certains endroits, nous devenons tellement absorbés par le décor, que nous en oublions les ennemis présents, ce qui peut nous mettre légèrement dans le pétrin!
L’animation de tout ce qui se passe à l’écran est exécutée à la perfection dans Child of Light. Nous pouvons vraiment lever notre chapeau à Ubisoft pour cette grande qualité qui relève autant de l’art que de la technique. Les niveaux étant principalement crées en 2D, seuls notre personnage et les ennemis errant ici et là sont crées en 3D. Ce qui nous marque le plus au départ, c’est la fluidité de l’animation des cheveux de notre héroïne, Aurora, qui volent au vent de façon incroyable. Lors que nous sommes en mouvement, le fait de regarder le comportement des cheveux d’Aurora devient presque une raison d’être distrait de ce qui se passe à l’écran.
Des contrôles qui rayonnent de perfection!
Child of Light fusionne deux style de gameplay en un seul afin de créer un style de jeu propre à lui. Le côté « aventure » du jeu vous laisse errer dans les niveaux à la recherche d’objets cachés, de personnages à rencontrer et de puzzles à résoudre. L’autre partie intégrante du jeu est celui du « jeu de rôle » où vous devrez combattre des ennemis, amasser de l’expérience, apporter des améliorations à vos armes à l’aides de pierres spéciales ainsi que faire progresser votre personnage et vos alliés dans la grille des différentes aptitudes à apprendre.
Oh que vous avez de belles pierres…!
Dans Child of Light, Aurora trouvera, tout au long de son aventure, toute une série de pierres précieuses nommées Oculi. Les Oculis se retrouvent un peu partout, dans les coffres, dans la réussite de missions et dans les gains suite aux combats remportés. Ceux-ci prennent la forme de fragments de pierres avec lesquels il sera possible de procéder à certaines combinaisons afin de les fusionner et nous donner d’autres sortes de bijoux ayants chacune des capacités spéciales. Par exemple, si vous trouvez trois fragments de pierre rouge et que vous les fusionnez ensembles, vous obtiendrai une pierre précieuse de meilleure qualité et ayant des propriétés plus grandes et plus puissantes.
Dans le menu des Oculi, il nous est permis d’essayer toutes sortes de combinaisons différentes afin d’accéder à certaines pierres qui ont des attributs vraiment spéciaux. Mais seulement certaines combinaisons sont possibles et il est à nous d’en faire l’expérimentation. Mais nous avons quand même accès à une charte des combinaisons de base afin de nous permettre de pouvoir faire évoluer certains pouvoirs. Ce qui est cool de ces pierres, c’est qu’elles peuvent êtres agencés à notre arme, notre armure ou à notre vitesse d’exécution dans les combats. De plus, si vous prenez une pierre rouge ayant un attribut de feu, les capacités qu’elle ajoutera à votre équipement seront différentes tout dépendant sur quoi vous la jumelez. Par exemple, sur une arme, elle ajoutera la capacité d’infliger des dégâts supplémentaires par le feu, mais si vous la placez sur votre armure, l’effet sera plus au niveau de la protection contre les dégâts liés au feu. Et si vous décidez de placer la même pierre dans la case réservée à votre indicateur de temps, ben elle y apportera un tout autre effet. Et plus grosse sera la pierre, plus puissant sera sont effet.
Oh, mais que vous avez de belles aptitudes aussi!
Évidemment, que serait un jeu de rôle sans l’apport d’aptitudes et de pouvoirs à débloquer à l’aide de points récoltés à la suite d’avoir atteint un niveau supérieur avec un personnage? Child of Light n’échappe pas à cette règle mais le fait de très belle façon, sans tomber dans de trop complexes dédales qui requièrent presque des études universitaires comme pour certains jeux. La grille des aptitudes ressembles un peu aux systèmes tels ceux des Final Fantasy ou encore, un peu comme les grilles d’améliorations d’armes et d’armures de Dead Space où nous devions utiliser des points de force pour ajouter des aptitudes à ces derniers.
L’éventail d’habilités, de sorts et d’attaques spéciales est assez grande et variée, mais ne devient jamais trop lassante. Chaque personnage a bien évidemment tout son lot personnel de possibilités bien à lui et qui leur sont très bien adaptés en fonction de la personnalité de ceux-ci. Les points d’expérience requis afin de pouvoir acquérir doivent être amassés en affrontant les ennemis dans les combats ou par la réussite d’une mission qui nous a été donnée. Les missions ne sont jamais vraiment compliquées mais nécessitent, certaines fois, que les choses soit faites dans un ordre précis afin d’en venir à bout.
Pour revenir au contrôle du jeu, tout ce qui à été mentionné plus haut se fait de main de maitre et dans une vitesse d’exécution qui pourrait faire pâlir de honte un jeu comme Bound by Flame. Que ce soit pour déplacer Aurora dans les niveaux ou pour les actions menées dans les combats qui misent sur un style de « combat en temps réel », tout est exécuté à merveille. Ce qui est bien, c’est que nous pouvons en tout temps nous servir des service d’Igniculus, notre luciole, afin d’éclairer certains endroits sombres qui révèles des passages secrets et des trésors cachés. De plus, Igniculus a la capacité de pouvoir ouvrir des coffres à distances, de pouvoir activer certains déclencheurs ainsi que d’aveugler les ennemis qui se trouvent sur notre chemin, nous permettant de passer sans devoir entrer en combat avec eux. Il devient aussi très important lors de combats où il peut une fois de plus aveugler les ennemis, ce qui vient ralentir la progression de leur barre de temps d’action. Car les combats, étant à tour de rôle, se déroule en fonction de la rapidité de chaque personnage, afin de déterminer qui sera le prochain à émettre une action quelconque.
Sur une barre de temps dans le bas de l’écran, nous retrouvons alors un indicateur pour Aurora, ses alliés ainsi que pour les monstres qui leur font face. Lorsque notre tour arrive, nous décidons de l’action voulue à partir d’une roulette de choix qui vont de l’utilisation d’objets, d’attaques avec arme ou encore de sortilèges. L’intervention d’Igniculus se fait avec l’aide de R3 pour le déplacer et R2 pour le faire émettre une lumière aveuglante, le tout pendant que nous procédons à nos choix d’actions via L3 et X. Il est aussi possible, de déplacer et utiliser les capacités de celui-ci avec l’aide du pavé tactile de la DualShock 4 où nous déplaçons alors la luciole avec le déplacement du doigt et où nous déclenchons son spectre lumineux en appuyant dessus pour l’activer et le désactiver. Mais attention, celui-ci est limité et une fois épuisé, vous devrez attendre qu’il se recharge afin de l’utiliser de nouveau. Par contre, Il est possible de déplacer notre lucioles sur des fleurs spéciales qui se trouve dans le tableau de combat, fleurs qui libèrent des points de vie, des points de magie ainsi que des points de recharge pour Igniculus. Tel que mentionné plus haut, il devient important d’user de stratégie dans l’utilisation d’Igniculus afin d’avoir la meilleure des chances de se sortir indemne d’un combat, surtout lorsque nous faisons face à des ennemis plus coriaces.
J’entends la lumière au bout du tunnel…
S’il y a un aspect de Child of Light qui peut être légèrement discutable, c’est celui du sonore employé. Attention, ce n’est pas que le son soit moche ou mal réalisé, mais plutôt le manque de diversification au niveau des pièces musicales du jeu qui fait un peu moins bonne impression. Il y a une (1) chanson principale qui revient encore et encore et quelques autres lors d’évènements spécifiques ou pendant comme les combats. Ça laisse un peu sur notre faim et on en vient presque à mettre le niveau de la musique à zéro parce que trop lassés d’entendre toujours la même. Par contre, au niveau de la qualité des sons et des prises de voix, c’est tout à fait l’inverse. Certes il n’y a pas beaucoup de textes parlés dans le jeu, mais lorsqu’il y en a, la qualité est irréprochable, tant au niveau de la livraison du texte que de la qualité de la prise sonore. De plus, que ce soit en français ou en anglais, la qualité parlée est extraordinaire et même assez drôle car le texte du jeu nous est livré sous forme de proses ce qui lui donne un aspect de poème.
Une finale hautement lumineuse!
Ubisoft Montréal réussie une fois de plus à divertir de belle manière un très large public avec Child of Light. Savamment sculpté sous le moteur UbiArt, qui est d’ailleurs derrière le succès des Rayman Origins et Rayman Legends, nous nous retrouvons une fois de plus en plein centre d’une pure merveille pour laquelle il devient presque impardonnable de passer droit chemin. Pour la modique somme de $14.99, vous aurez droit à un souffre des plus rafraichissant qui vous donnera une bonne douzaine d’heures de jeu et peut-être un peu plus si vous êtes du type « explorateur maladif ».
Peu de jeux peuvent se permettre de recevoir le titre de « classique instantané » immédiatement après leur sortie. Child of Light peut facilement s’approprier ce titre et ce, sans aucune gêne. De plus, il est très intéressant de constater que ce dernier soit disponible, en ce moment même, pour PS4, PS3, Xbox 360, Xbox One, Wii U et PC, ce qui donne une chance inouï à quiconque voudrait y jouer. Alors, rendez-vous immédiatement au royaume de Lémuria afin d’arrêter la folie de la Reine Noire!
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