Killzone : Shadow Fall débute trente ans après la destruction d’Helgan (Killzone 3), les deux factions ennemies, Helgast et Vektan, se retrouve à cohabiter sur Vekta, une planète séparée en deux par un mur gigantesque. D’un côté, une démocratie sans reproche, sous toutes apparences. De l’autre, une dictature militaire pour les réfugiés d’Helgan qui se sentent oppressés par les Vektans.

Zone de gris

L’histoire débute alors que Lucas, encore enfant, et son père, sont menacés d’éviction et essaient de fuir New Elgan. Quatorze ans plus tard, Lucas Kellan est devenu un Shadow Marshall. Vous prendrez contrôle de Luca et vous serez charger de maintenir la paix entre les deux camps. Vous vous rendez rapidement compte qu’il n’y a pas que des bons du côté Vektans et des méchants de celui Halgast. Rien n’est tout blanc ou tout noir sur Vekta. C’est cet aspect plus réaliste d’un conflit, qu’on voulut souligner les développeurs de chez Guerilla Games.

Zone panoramique

Amateur de décors à couper le souffle, vous serez servi à souhait. Dès les tout premiers pas, on se retrouve dans un univers futuriste réussi et crédible. J’ai eu du mal à ne pas prendre une pause ici et là pour contempler le panorama. Que l’on se retrouve dans un environnement industriel Helgast un peu glauque, a survolé Vekta City et ses gratte-ciel ou même en état d’apesanteur dans l’espace, le joueur en aura toujours plein la vue. Killzone : Shadow Fall est une réussite graphique totale et nous rassure sur le potentiel de la PS4.

Killzone

Zone technique

Outre les armes conventionnelles, vous aurez comme compagnon, un drone (OWL) que vous contrôlerez avec la surface tactile de la DualShock 4. Il pourra pirater des ordinateurs, vous servir de bouclier, électrocuté et éliminé des ennemis pour vous. Il pourra, en cas de besoin, si vous tombez au combat, vous réanimer à condition qu’il vous reste assez de poches d’adrénaline. Et pour finir, OWL vous servira de tyrolienne pour atteindre les endroits autrement inaccessibles. C’est-ce qu’y s’appelle un compagnon multifonctionnel. Tout au long des différents niveaux du jeu, vous pourrez chercher des objets cachés comme des dossiers, bandes dessinées et fichiers audio. Ces derniers entendus par le joueur à partir du petit haut parleur de la DualShock 4. Quoique non essentiels au déroulement de l’action, ces objets vous démontreront la complexité et les différences d’opinions des deux camps opposés.

Zone multijoueurs

Pour les amateurs du mode multijoueurs, vous en aurez pour votre argent. Sans révolutionner le genre, Guerilla vous propose dix cartes et confirme déjà l’ajout de nouvel environnement en contenu téléchargeable gratuit à venir. Vous aurez le choix entre 8 genres de missions allant du « classic warzone » à « team deathmatch ». La différence ici c’est que chaque mission est paramétrable. Vous pourrez choisir de faire une mission avec seulement des grenades ou encore, seulement au couteau.

Zone critique

Malgré les espaces assez ouverts des cartes, l’ennemi a tôt fait de vous repérer. Pas beaucoup de place, dans ce jeu, pour la furtivité. Pour ce qui est de la durée de vie, Killzone : Shadow Fall peut paraitre un peu court (environ une dizaine d’heures). Personnellement, j’en voulais encore plus. Et tant qu’à être dans le perso, qu’advient-il de l’écran partagé pour jouer avec un ami? Je crois que ce jeu, tout comme Call of Duty ou bien Splinter cell, aurait pu avoir cette option intéressante.

KILLZONE conclusion

Depuis la sortie de la PS4, Killzone : Shadow Fall est le seul jeu « next-gen » à exploiter les nouvelles fonctions (pavé tactile et haut parleur intégré dans la manette). Je suis très optimiste pour l’avenir.

En cliquant sur la pochette, vous serez redirigé vers le site d’Amazon (Canada). Si vous faites l’achat du jeu, vous ne payerez pas plus cher et vous encouragerez le site Web à poursuivre son travail.

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Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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