[tabs tab_names=”Studio|Parution|Genre|ESRB|Disponibilité|Format|Langue|Durée” initial=”1″] [tab]Red Barrels[/tab] [tab]4 février 2014[/tab] [tab]Survie-horreur[/tab] [tab]M (Mature)[/tab] [tab]PS4, Xbox One[/tab] [tab]Numérique et physique[/tab] [tab]Anglais parlé, français écrit[/tab] [tab]n/d[/tab] [/tabs]  
[dropcaps style=’2′]Le studio Red Barrels Games, indépendant montréalais de jeux vidéo fondé par des vétérans ayant travaillé sur des titres comme : Assasin’s Creed, Prince of Persia, Splinter Cell et Uncharted, nous propose son tout premier titre : Outlast. Sortie en septembre 2013 sur PC et maintenant disponible sur PlayStation Store au prix de 19,99$ (gratuit pour les abonnés du PlayStation Plus). Outlast est un FPS du type « survival horror ». Il vous fera vivre des moments angoissants et terrifiants. Éteignez les lumières et tenez votre manette solidement, vous serez quitte pour une bonne frousse.

Seul contre tous

Le personnage que vous incarnerez se nomme Miles Upshur, un journaliste d’investigation qui, après avoir reçu un renseignement d’une source anonyme sur des activités douteuses qui aurait lieu à l’hôpital psychiatrique Mount Massive, se rend sur place pour enquêter. Vous aurez, tout au long  du jeu, à vous servir de votre caméscope pour mener à bien votre enquête. Cette dernière vous permettra de filmer des endroits et événements spécifiques qui amènera Miles à prendre des notes. Vous pourrez consulter les notes dans le menu. D’ailleurs, votre caméra sera le seul objet que vous transporterez. Pas d’AK-47, de lance-roquettes ni de batte de baseball ici, seulement le désir de comprendre ce qui se passe à Mount Massive et survivre.[/dropcaps]

Peur de l’obscurité?

Comme je le mentionnais précédemment, vous n’aurez aucune arme à votre disposition dans le jeu. Votre caméra est munie d’un objectif de vision nocturne qui vous sera très utile pour vous déplacer dans les endroits sombres et noirs de cet asile psychiatrique. L’ambiance étouffante et angoissante de Outlast prend forme dès les premiers instants ou l’on pénètre à l’intérieur de l’établissement. Le moteur graphique Unreal Engine 3 rend très bien la modélisation des lieux permettant ainsi  une immersion totale dans cet univers glauque et lugubre. De ce fait, vous aurez tendance à vous servir un peu trop souvent de la vision nocturne de votre caméra ; un conseil, soyez économe. Cette caméra consomme les batteries à vitesse grand V en vision nocturne. Vous trouverez en fouillant, des piles éparpillées un peu partout dans l’établissement. Autre chose que vous trouverez en arpentant les couloirs sombres et les bureaux joncher de cadavres, ce sont des dossiers qui vous aideront à comprendre un peu plus les expériences qui ont pris place a Mount Massive.

Outlast PS4

Répétitif et prévisible

L’un des défauts de Outlast c’est la répétition. À plusieurs reprises dans le jeu, on se voit confronté à des occupants de l’asile psychiatrique qui veulent votre peau. Les seules options qui s’offrent à vous sont de fuir en courant à toutes jambes pour distancer vos poursuivants (un petit truc : fermé les portes-derrières vous, cela vous aidera a prendre de la distance). Vous pouvez aussi, vous cacher sous un lit, dans un casier ou encore grimper sur une corniche ou tout endroit surélevés qui vous permettra d’échapper à la vigilance de vos ennemies. Un autre point répétitif est les énigmes à résoudre pour pouvoir avancer et rejoindre d’autres nivaux. Vous devrez trouver une clé, tourner des valves ou trouver des fusibles pour alimenter un monte-charge.

Le scénario est un peu prévisible. Les notes et documents que vous pourrez lire dans le menu du jeu sont en français, mais le dialogue est en anglais. Le dernier point négatif est au niveau de la rejouabilté. On aura tôt fait de passer au travers du jeu en plus ou moins 7 heures. J’en aurais voulu plus même si mon défibrillateur commençait à surchauffer!

Pour ce qui est de la bande sonore, les violons stridents et le crescendo qui prend place quand un ennemi  a décidé de vous prendre en chasse (indispensable à tout film d’horreur qui se respecte), vous glacera le sang à coup sûr.

Conclusion

Outlast ne révolutionne pas le style « survival horror » mais l’utilise comme un maitre. Ce style de jeu a déjà fait ses preuves dans le passé; Alone in the Dark (qui pour certain serait l’ancêtre du genre), Clock Tower ou encore le terrifiant Silent Hill. Ils ont tous le même objectif commun : nous ficher une bonne frousse. Outlast remplit bien son rôle à ce niveau. Malgré qu’il soit un peu court et qu’il souffre de répétition à quelques endroits, Outlast est un incontournable, ne serait-ce que par son prix ridiculement bas. Vous obtiendrez un billet aller simple pour l’enfer.

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Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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