L’attente des joueurs n’a pas cessé de croître depuis son annonce en 2013. Ubisoft claironnait quelques jours avant la sortie avoir plusieurs millions de copies vendues en précommande et annonçait des chiffres record de joueurs ayant participé à la Beta ouverte. On peut donc dire qu’Ubisoft était au courant de la vague qui viendrait frapper ses serveurs le jour J. Certains joueurs ont rêvés d’un lancement réussi, mais ce ne fut pas vraiment le cas.[/dropcaps]
Disons que la première nuit sur The Division fut pénible voir inexistante pour certains joueurs. Les serveurs ne semblent pas avoir tenu le coup. Pourtant, il y avait de bons indices sur l’assaut qui venait. Les erreurs les plus vues ont été « Mike », « Romeo », « Delta » et « Sierra ». Les chanceux qui ont eu la chance d’essayer leur achat ont souvent été déconnectés après avoir terminé le prélude du jeu (la partie avant le début de la Beta). Quelques minutes de jeu étaient possibles et ensuite… le crash! Le joueur devait essayer de se reconnecter aux serveurs et s’il réussissait… il avait tout perdu ou presque. Il fallait recommencer au niveau 2.
D’autres, moins chanceux (comme moi), n’ont tout simplement pas réussi à démarrer le jeu. C’est triste de voir que l’histoire se répète lancement après lancement de gros titre en ligne. Tom Clancy’s – The Division est un jeu uniquement en ligne. Donc, lorsque les serveurs sont hors service, il est impossible d’y jouer.
Ubisoft a publié un communiqué dans la nuit disant être au courant de la situation et vers 2h00 (H.E.) ils annonçaient que la situation était réglée. Oui la situation était moins problématique, mais c’était loin d’être réglé.
Normalement tout devrait être entré dans l’ordre au moment décrire ces lignes. En espérant que les serveurs tiendront le coup lors de la prochaine grosse vague qui devrait avoir lieu en fin de semaine.
Voilà ce qui m’effraie le plus d’un futur uniquement numérique : pannes de serveur, obsolescence programmée par lesdits serveurs (aucune valeur de revente ou de rejouabilité) et j’en passe. On pourrait croire qu’après autant d’années, un éditeur comme Ubisoft serait en mesure de se payer des serveurs de qualité.
Avec ses forces et ses faiblesses, on ne passera pas à côté du jeu vidéo uniquement numérique. Tout comme l’ont fait la musique, la télé, les journaux et de plus en plus les livres. Le jeu vidéo physique est une espèce en voie de disparition. Il devrait y avoir beaucoup plus de positif que de négatif à cette vague. Mais il faut que les studios mettent les efforts nécessaires pour qu’il en soit ainsi. Il semble que certains tournent les coins ronds. 🙂
pas hâte de voir les prochaine mise a jour ,la première est de 2.7 go