[tabs tab_names=”Studio|Parution|Genre|Disponibilité|Format|Langue|Durée” initial=”1″] [tab]XSEED[/tab] [tab]26 novembre 2013[/tab] [tab]Jeu de rôle[/tab] [tab]PS Vita[/tab] [tab]Physique[/tab] [tab]Anglais seulement[/tab] [tab]Environ 25 heures[/tab] [/tabs]  
[dropcaps style=’2′]Peut-être encore assez méconnue du public nord-américain, la série Ys (prononcée « ïsse ») continue d’avoir un succès monstre auprès des Japonais qui consomment avec ardeur pratiquement tous les produits de la compagnie Nipponne Falcom. Ys: Memories of Celceta arrive enfin et donne le sourire aux fans de la franchise, qui attendaient celui-ci de pied ferme.

Un baume pour les fans de la franchise

Je dois probablement être un des seuls québécois à avoir possédé presque tout ce qu’il a eu de disponible dans la franchise Ys en Amérique du Nord, après avoir tombé éperdument en amour avec Ys Books I & II sorti par Falcom et Hudson Soft sur TuboGrafx16-CD en 1989. Cette parution était en fait une version améliorée des deux premiers volets de la série, Ys I : Ancient Ys Vanished et Ys II : Ancient Ys Vanished – The Final Chapter, sortis sur SEGA Master System et pour les ordinateurs NEC.

Malgré les difficultés de la compagnie NEC à atteindre un succès majeur avec sa console TurboGrafx-16 devenue par la suite TurboDuo dans un plan de restructuration de la compagnie sous la bannière TTI (Turbo Technologies Inc.), la série créée par Falcom fut portée sur SEGA Genesis et Super Nintendo Entertainment System (SNES) par Hudson Soft. Ce qui lui permit d’atteindre un meilleur auditoire et de s’établir plus facilement dans le marché américain.[/dropcaps]

Fort de plusieurs volets, l’éditeur XSeed nous revient encore une fois en force avec un tout nouveau venu dans la série, Ys : Memories Of Celceta, exclusivement sur PS Vita. Une nouveauté qui n’en est pas réellement une, mais qui se veut en fait, d’être une version complètement repensée d’Ys IV : Mask Of The Sun. Dès l’ouverture, nous sommes plongés dans l’univers d’Ys qui nous propose encore une fois une séquence cinématique des plus jolies, signature qui a fait la réputation de cette franchise au cours des années au même titre que celles de la franchise Final Fantasy.

Merveilleux retour au pays d’Ys

L’histoire s’ouvre donc sur notre légendaire protagoniste à la chevelure rouge, Adol Christin, alors qu’il déambule dans les rues d’un village pour finir par s’effondrer sur le sol. À son réveil, il se trouve assis dans une taverne et alors qu’un personnage du nom de Duren s’approche de lui, nous comprenons vite qu’Adol a subi un choc quelconque qui l’a laissé amnésique au grand dam de Duren. Alerté par les gens du village en panique, Duren décide de se rendre dans les mines d’Or près du village pour enquêter sur la découverte de monstres dans celles-ci. C’est alors que l’aventure d’Adol débute dans son exploration de la région de Celceta qui lentement lui ramène des brides de mémoire pour aboutir, une fois de plus, sur la découverte du rôle important d’Adol dans la survie de l’humanité.

Memories of Celceta

L’histoire racontée dans Memories of Celceta ne vous tiendra aucunement sur le bout de vos sièges. Tronquée de clichés répétitifs qu’on retrouve fréquemment dans la plupart des jeux de rôle (RPG), elle en devient même un peu lassante par moments surtout dus au fait que les cinématiques soient trop longues et pas toujours nécessaires à la progression de l’histoire. Falcom a pourtant toujours été douée pour raconter les histoires d’Ys, mais il semble que depuis le volet précédent, Ys Seven, elle ait plus de difficultés à y arriver de façon à nous tenir vraiment accrochés à celles-ci. Peut-être qu’un changement majeur dans le choix des auteurs s’imposerait ici.

Malgré tout, l’histoire globale est assez intéressante pour nous permettre d’y rester accrochés et d’apprécier ce jeu qui vous transportera dans une aventure au cœur de Celceta pour une durée d’environ 25 heures.

Moteur 3D un peu décevant

Sur le plan visuel, il m’est difficile d’accorder toute mon admiration à Memories of Celceta en partie dû au fait que Falcom aurait très bien pu arriver avec un traitement graphique beaucoup plus léché pour ce dernier. Avec Ys Seven, on dirait qu’on a voulu mettre plus d’emphase sur l’aspect 3D et le rendu final n’arrive malheureusement pas à la hauteur des titres plus récents que l’on retrouve sur PS Vita.

Le nombre de polygones pour créer les personnages et les environnements et la résolution des textures auraient très bien pu être poussés plus loin à mon humble avis. Il est possible que, faute d’espace mémoire disponible, les concepteurs aient décidé d’affecter celle-ci à la gestion des mécaniques de combats plutôt qu’a de gloutonnes résolutions de textures.

Mécanique de combat qui sauve la mise!

Par contre, la richesse et la diversité des environnements rehaussent l’expérience du jeu qui nous livre une mécanique de combat qui est d’un pur plaisir en proposant une fois de plus des combats d’action rapide et facile de gestion au niveau de l’utilisation d’items et de magie. Il n’y a pas de menus interminables ici ni de choix à tour de rôle pour l’ordre des attaques.

En mode facile, les combats peuvent facilement être faits et gagnés simplement en appuyant répétitivement sur les boutons d’actions contrairement à ce qui doit être fait en mode normal et difficile où les fonctions « Flash Guard » et « Flash Move » deviennent nécessaires de maitriser par le joueur afin de pouvoir vaincre certains ennemis et obligatoirement les Boss de niveaux. Ces actions ou habilités reposent sur un synchronisme parfait et sont assez facilement réalisables, mais demande un apprentissage certain. Mais en fin de compte, la mécanique de combat d’Ys reste assez simple et très plaisante malgré son système peu original afin d’accumuler l’expérience nécessaire à la progression des niveaux des personnages.

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La beauté du jeu réside aussi dans sa facilité à gérer les personnages à n’importe quel moment via l’écran tactile du PS Vita. En tout moment, vous disposez de 3 personnages à la fois à l’écran, tous accessibles d’un simple toucher du doigt afin de gérer les inventaires ou encore afin de les remplacer par d’autres personnages à inclure dans notre bande pendant et hors combat. Même le pavé tactile arrière du Vita possède une fonction utile pendant les combats soit celle de pouvoir déplacer les personnages vers l’avant ou l’arrière leur permettant de se mettre en zone offensive ou défensive selon le cas. Et tout ceci s’opère d’une facilité déconcertante et agréable.

La musique: La force de la franchise Ys

L’autre aspect fort du jeu se trouve dans la musique. La franchise Ys a toujours été forte dans la qualité de ses musiques et Celceta n’en fait pas exception. Que ce soit au niveau de la séquence d’introduction ou de la trame sonore qui prend effet pendant les combats et qui nous fait sentir la pression et l’urgence de ceux-ci, les chansons qui composent la bande sonore en général sont bien placées et appuient parfaitement les environnements dans lesquels nous nous trouvons.

Le seul point plus faible, encore une fois relié à un manque de disponibilité de mémoire, se manifeste dans le manque de voix parlées. Attention, ce n’est pas qu’il n’y en a pas du tout, mais plutôt que d’avoir des textes entièrement parlés, nous nous retrouvons avec seulement des parties de textes qui le sont. Souvent, seulement les bouts importants de conversations sont parlés laissant le reste à la simple lecture à l’écran. Malgré le fait de ne pas affecter négativement notre expérience de jeu, cette petite lacune demeure une petite déception pour les irréductibles fans de la série.

Ys : Memories of Celceta ne créera malheureusement pas de grands remous dans l’industrie, mais il saura facilement plaire à tout amateur de jeux de rôle et surtout aux fans finis de la série chérie. Avec l’arrivée de la PS4 et de la Xbox One, il serait bon pour Falcom et XSeed d’essayer de nous donner un nouveau chapitre de la série dans une toute nouvelle splendeur afin de pouvoir apprécier de nouveau un Ys avec ses grandes qualités d’antan. Reste à voir si nos désirs deviendront réalité.

Points positifs

[list style=”check”] [list_item]Histoire immersive[/list_item] [list_item]Mécanique de combat[/list_item] [list_item]Musique incroyable[/list_item] [list_item]Nombre de personnages[/list_item] [list_item]Beauté des cinématiques[/list_item] [/list]

Points négatifs

[list style=”mark”] [list_item]Visuel un peu décevant[/list_item] [list_item]Confusion de certaines missions[/list_item] [list_item]Difficulté parfois inégale[/list_item] [/list]

En cliquant sur la pochette, vous serez redirigé vers le site d’Amazon (Canada). Si vous faites l’achat du jeu, vous ne payerez pas plus cher et vous encouragerez le site Web à poursuivre son travail.

Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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2 commentaires

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  • Encore du 100% anglais. Merci. J’aurais voulu voir les rpg de ps vita sortir seulement en français aux Êtas Unis, ça aurait déclenché la 3ème guerre mondiale.
    Cela montre clairement que la ps vita est négligée. Si le même jeu devait sortir sur PS4, attention! il serait bien sure en français.

    • Il est évident que pour ce style de jeux (RPG), les traductions dans d’autres langues s’avèrent très coûteuses pour les développeurs. Malheureusement, je ne crois pas que la traduction ait vraiment un lien avec la plateforme, mais plutôt avec le marché visé. Au Japon, le français n’est pas nécessaire et quand vient le temps d’exporter un produit nippon vers le marché Américain, le français n’est pas vraiment pris en compte dû au petit pourcentage de personnes francophones dans ce marché. C’est dommage, mais la réalité est comme ça. Très peu de RPG se retrouvent à êtres traduits en français, Zelda étant l’un des rares à l’être…

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