The Last Guardian | Test PS4

[tabs tab_names=”Studio|Parution|Genre|ESRB|Disponibilité|Format|Langue|Durée” initial=”1″] [tab]SIE, Japan Studio, Team ICO[/tab] [tab]6 décembre 2016[/tab] [tab]Jeu d’aventure/puzzle[/tab] [tab]T (Adolescents)[/tab] [tab]Exclusivité PS4[/tab] [tab]Physique et Numérique[/tab] [tab]Français[/tab] [tab]8 à 10 heures[/tab] [/tabs]  
[dropcaps style=’2′]Plus de 10 ans après le début de son développement, The Last Guardian débarque enfin sur PS4. Dans son cheminement, le titre de Sony très attendu de Team ICO a subi plusieurs soubresauts, créant certaines craintes chez les fans au sujet de la qualité générale de celui-ci. Maintenant que l’attente est terminée, nous avons entrepris d’en faire le test afin de vérifier si cette longue attente en aura valu la chandelle. Voici donc le résumé de notre analyse complète du jeu!

[infobox style=’bold’ static=’1′]La copie du jeu a été fournie gratuitement par PlayStation. The Last Guardian est présentement disponible en magasin et sur PlayStation Store.[/infobox]

Marcher dans les pas des prédécesseurs

Team ICO est devenu au cours des années, un studio mythique et respecté grâce, entre autres, à ses titres légendaires ICO et Shadow of the Colossus. Avec The Last Guardian, On constate immédiatement que l’équipe de création a tenu à conserver la direction artistique mise de l’avant dans ces derniers.

Le design général du jeu sent le style ICO-esque à plein nez, qu’il s’agisse du visuel, du langage, de l’ambiance ou des mécaniques de jeu. Le nouveau protagoniste rappelle également ICO, celui-ci étant accoutré de façon similaire et se déplaçant un peu de la même manière dans son environnement. Tellement, qu’on a presque l’impression de prendre le contrôle du même personnage!

L’histoire entourant le nouveau personnage semble aussi mystérieuse que celles retrouvées dans les titres antérieurs, mais cette fois-ci, les mécaniques de jeu offrent un peu plus de profondeur en raison de l’interaction avec la créature Trico. Après quelques heures dans le jeu, je peux affirmer que le lien entre les deux est très crédible et on s’attache rapidement autant à l’un qu’à l’autre au fil du temps. Sur ce point, The Last Guardian est très réussi.[/dropcaps]

Superbe jeu PS..3…euh PS4!

Parlons maintenant du visuel de The Last Guardian, parce qu’il est plutôt difficile de ne pas être partagé par la direction artistique empruntée par Team ICO pour ce dernier. Comme plusieurs le savent déjà, The Last Guardian a été en développement pendant plus de 10 ans et était supposé sortir pour PS3 voilà belle lurette. Malgré le changement de décision du développeur afin d’apporter le jeu sur PS4 au lieu de sur PS3, on dirait que plusieurs choses ont été laissées derrière en termes de peaufinage au final.

Outre de ce qui fait partie de la « direction artistique » proprement dite, on a réellement l’impression de se retrouver sur PS3 et non sur PS4. Le jeu n’est pas « laid », mais ne rivalise en rien avec les titres modernes et ne semble pas utiliser les capacités de la PS4, surtout au niveau des « shaders ». Les jeux d’éclairages sont bien réalisés en certains endroits, mais auraient pu êtres beaucoup mieux.

Par contre, on peut lever chapeau au superbe travail qui a été fait sur la créature Trico. Visuellement, elle peut être aussi terrifiante qu’attachante et son langage corporel est tout à fait splendide. Il suffit de la voir se mouvoir afin d’en être presque hypnotisé par le travail d’animation qui a été fait pour celle-ci. Et tout ça, jusque dans les petites attentions aux détails qui vont de la façon dont elle se tient sur un pilier, les mouvements de sa tête et de ses oreilles lorsqu’elle écoute les sons ambiants, etc. Tout ça la rend encore plus réelle et on a vraiment l’impression qu’elle est réelle et vivante.

Frustrant…

Les mécanismes de base du gameplay de The Last Guardian ne sont pas très difficiles à saisir, malgré l’utilisation inhabituelle des boutons pour certaines actions. Par contre, on retrouve dans les commandes de The Last Guardian, les mêmes problèmes que l’on retrouvait dans ICO et Shadow of the Colossus.

Il est difficile de comprendre comment un titre qui a été en développement pendant plus de 10 ans, peut toujours contenir ce type de problèmes. Je fais principalement référence à deux problèmes précis qui n’enlèvent rien à la qualité du récit du jeu, mais provoquent malheureusement beaucoup de frustrations en jeu.

Le premier se situe dans le délai du temps de réponse qu’il y a lorsqu’on appuie sur un bouton. Lorsque nous devons nous agripper à Trico ou que nous devons sauter, il y a ce petit délai qui fait que notre action se solde souvent en une chute ou un échec de l’action voulue. Et croyez-moi; au bout de plusieurs tentatives, on en vient à serrer les dents et à dire quelques vilains mots.

Ajoutez à ceci cet autre problème, où la caméra passe sont temps à nous faire subir des angles de vision impossibles. Par exemple; lorsque nous tentons de monter sur le dos de Trico et que nous nous trouvons dans un endroit un peu exigu, la caméra semble avoir beaucoup de difficultés à trouver le bon angle pour nous permettre d’obtenir la meilleure vision d’ensemble. Ceci rend le déplacement de notre personnage plutôt difficile, celui-ci se retrouvant sous le cou de Trico ou ailleurs que l’endroit où nous voulions aller.

…Mais permissif

Fort heureusement, ces problèmes sont récupérés par la fait qu’il soit presque impossible de périr dans The Last Guardian. Je dis bien, presque. Car autre qu’en quelques endroits où nous pouvons sauter dans le vide par inadvertance ou en raison de la caméra qui nous désoriente, on ne peut pas vraiment tomber du bord d’un précipice. Oui, c’est possible de mourir en tombant si nous n’appuyons pas sur le bon bouton alors que nous sommes suspendu dans le vide, mais règle générale, notre personnage ne pourra courir à sa perte car le jeu l’empêchera de franchir le point de non retour.

C’est un peu pareil au niveau des simili combats. Les ennemis du jeu, surnommés “Armures“, tentent de nous agripper et de nous emporter vers une mystérieuse porte dans laquelle nous disparaissons tous. Mais une fois qu’une Armure nous attrape, nous pouvons nous débattre en appuyant sur tous les boutons de la manette et ainsi se libérer de leur emprise. Bien que l’opération soit un peu stressante sur le coup, nous pouvons assez facilement nous libérer de celles-ci et nous échapper.

Relation attachante

Très honnêtement, les problèmes mentionnés plus haut seront facilement mis à l’écart par l’ambiance générale de The Last Guardian. Il est difficile de se faire une idée précise sur le scénario du jeu, mais le déroulement de l’aventure vécue par notre personnage et son compagnon Trico, est absolument délicieuse.

Juste pour assister à la relation grandissante des deux comparses et vivre la gamme d’émotions qu’ils réussissent à faire vibrer en nous, le jeu en vaut grandement la peine. Des premiers timides moments où nous tentons de faire comprendre à Trico que nous ne lui voulons aucun mal, jusqu’aux situations où cette dernière réussit à surmonter ses propres craintes, nous accepter, nous faire confiance et nous venir en aide; tout est admirablement bien réalisé.

Sauver la mise

Soyons honnêtes; The Last Guardian est un superbe jeu, avec un potentiel aussi grand qu’un gratte-ciel et un cœur aussi immense que la lune. Tout le côté ambiance du jeu est parfaitement exploité et nous nous retrouvons presque immédiatement sous le charme de la magie qui émane de la relation entre Trico et notre personnage. Le lien qui les unis et le développement de celui-ci est empreint de réalisme et vient nous toucher droit au cœur. Et cela se sent dans pratiquement tous les moments du jeu, surtout lorsque Trico se retrouve en situation de vulnérabilité.

Par contre, on ressent également les effets du temps et du développement en dents de scie de The Last Guardian. Malgré les bonnes intentions derrières ce dernier, il demeure quelques problématiques décevantes qui sont difficiles à accepter pour un titre PS4.

C’est triste, car n’eut été de son visuel très moyen, de ses problèmes de contrôles et des comportements de la caméra, The Last Guardian aurait facilement pu se retrouver parmi les meilleurs titres de 2016. Fort heureusement, sa très grande capacité à venir jouer avec nos sentiments intérieurs fait en sorte de sauver la mise pour The Last Guardian et se mérite sommes toutes une très bonne note au final. Le jeu ne s’adresse pas à tous, mais faites-en l’essai en y jouant un peu plus d’une heure et vous verrez que celui-ci possède un immense talent à vous accrocher sans que vous vous y attendiez…

[infobox style=’bold’ static=’1′]La copie du jeu a été fournie gratuitement par PlayStation. The Last Guardian est présentement disponible en magasin et sur PlayStation Store.[/infobox]

Points positifs [list style=”check”] [list_item]Comportements de Tricot[/list_item] [list_item]Relation entre le garçon et Tricot[/list_item] [list_item]Puzzles bien pensés[/list_item] [list_item]Ambiance générale[/list_item] [list_item]Excellente trame sonore[/list_item] [list_item]Histoire[/list_item] [/list]

Points négatifs [list style=”mark”] [list_item]Temps de réponse des contrôles[/list_item] [list_item]Comportement de la caméra[/list_item] [list_item]Visuel plus PS3 que PS4[/list_item] [list_item]Objectifs pas toujours clairs[/list_item] [list_item]Pas beaucoup d’extras[/list_item] [/list]

Notre test complet (vidéo) | The Last Guardian

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Bande-annonce | The Last Guardian

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