En 2020, le combat pour le titre du « Jeu de l’année » fut serré entre The Last of Us Part II et Ghost of Tsushima. Sucker Punch rehausse aujourd’hui ce dernier, réussissant à parfaire une œuvre déjà pratiquement parfaite!

Merci à PlayStation Canada qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free

NOTE : Comme nous avions déjà fait le test de la version originale l’an dernier, l’analyse d’aujourd’hui portera essentiellement sur la version « Director’s cut » du jeu et son contenu.

L’art de savoir comment améliorer la perfection

Après avoir passé mon tour l’an dernier lors de la sortie du jeu, j’ai enfin eu la chance de découvrir ce chef-d’œuvre en pouvant me farcir la version PS5 du titre, qui m’a tout à fait décroché la mâchoire en plus de rempli toutes mes espérances de gamer!

Avant toute chose, il faut souligner la très grande facilité d’importer nos sauvegardes de la version PS4, vers la version « Director’s cut » sur PS5. Tout est clairement indiqué dès l’écran titre et tout se fait en un claquement de doigts! Alors pour ceux ayant déjà mis les pieds dans l’aventure en 2020, il vous sera grandement facile de pouvoir continuer avec tout vos acquis! Et si vous aviez atteint l’acte 2 du jeu (mission: Jin de Yarikawa), la quête de l’ile d’Iki sera maintenant accessible via votre carte.

Pour les gens comme moi n’ayant jamais joué au jeu auparavant, vous en aurez pour environ une dizaine d’heures avant d’atteindre ce point, le tout en suivant la quête principale et quelques missions secondaires, histoire de vous faire la main et d’acquérir assez de compétences et d’équipements afin de faire face aux menaces d’Iki. Car oui, votre gameplay sur Iki diffèrera légèrement de celui du reste de Tsushima, surtout en raison des ennemis qui s’y trouve. J’y reviendrai un peu plus tard…

La première chose que l’on remarque en démarrant notre aventure sur PS5, c’est l’incroyable visuel, qui nous propose de somptueux décors, le tout dans une résolution 4K, tournant fluidement grâce à un affichage de 60 images par secondes. Et comme les environnements sont animés de toutes les manières possibles (vent dans les arbres, herbages, météo dynamique, cycle jour/nuit, etc), c’est du pur bonbon pour les yeux!

Par contre, il ne faut pas perdre de vu que le jeu fut d’abord construit pour la génération précédente, ce qui fait en sortes que certaines textures soient moins bien réalisées que ce que l’on peut retrouver sur les consoles de nouvelle génération actuelles. Pour être honnête, ces très minime et 99.9% des gens ne s’y arrêteront aucunement…

Sautons directement au contenu supplémentaire qu’apporte la version « Director’s cut » du jeu, c’est-à-dire l’histoire nous plongeant sur la petite ile voisine de Tsushima, Iki. Car le gros plus de cette version « définitive » survole le récit ramenant Jin Sakai vers un moment important de sa vie, un moment qui le hante depuis des lunes, mais qui lui a également permis de devenir le samouraï qu’il est aujourd’hui. Ne vous inquiétez pas, aucun spoilers ne seront émis ici, ce qui vous permettra de découvrir le tout par vous-mêmes.

L’ile d’Iki, tout comme le reste, propose des environnements sublimes, mais possède son petit cachet tout particulier. L’ambiance de l’endroit est également très mystérieuse, ce qui ajoute un aspect un peu plus « fantastique » ou « paranormal » à ce qui nous attend. Évidemment, nous nous rendons sur place, après avoir entendu qu’une invasion Mongole s’apprêtait à y avoir lieu, mais c’est une fois sur place que nous nous rendons compte que nous sommes un peu trop tard.

L’invasion a débutée et les guerriers mongols auxquels nous auront à faire face, bénéficient d’une forme d’envoutement de leurs shamans, leur conférant une force et une défense plus élevés. La beauté, c’est que ces capacités peuvent êtres rabaissées à un niveau acceptable, si nous éliminons ces satanés shamans en priorité. Et croyez-moi, ce sera important de vite le faire sans quoi vos combats vous donneront un sacré bout de fil à retordre!

Pour ajouter à cet ambiance particulière, Jin sera affecté par une sorte de poison, qu’il recevra de force de la part de la chef du clan Mongols, surnommée “l’Aigle“. Jin vivra alors toute une série d’hallucinations, tantôt visuelles, tantôt auditives, nous plongeant toujours un peu plus dans les fantômes qui le hante depuis la mort de son père. J’ai d’ailleurs adoré cet aspect du jeu!

On s’entend, il n’y a pas tant de nouveautés que ça dans le DLC. Autre que certaines nouvelles compétences qui s’ajoutent au lot de base, de nouvelles quêtes secondaires et de nouvelles mécaniques de jeu, il y a aussi ce pan de l’histoire qui est vraiment très prenant et bien intégré à tout le reste. Alors, est-ce que ça vaut la peine de se procurer cette édition? Évidemment, si vous comme moi vous n’y aviez jamais joué auparavant, la réponse est un retentissent OUI!

Pour ceux possédant déjà la version PS4, la durée et la qualité de l’aventure valent amplement la peine, mais vous devrez débourser plusieurs dollars de vos poches. Encore plus si vous décidez de passer de la version PS4 à la mise à niveau PS5, qui vous demandera d’y investir près de 40$ au total.

Par contre, oui, Ghost of Tsushima : Director’s Cut est sans contredit la meilleure version à posséder et j’ai été vraiment charmé à 100% par toutes les beautés offertes par celle-ci. D’ailleurs, j’y retourne de ce pas, car le jeu est tellement addictif, qu’il est presque impossible de déposer la manette trop longtemps…

Verdict

Test de jeu - Score 10

  • 95%

    Visuel

  • 100%

    Audio

  • 100%

    Gameplay

  • 100%

    Rejouabilité

Positifs
  • Performances et beauté du visuel maintenant en 4K à 60 fps (PS5)
  • Très beaux jeux de lumière et d’onbrages
  • L’ambiance et l’histoire de Jin et l’ile d’Iki
  • Mécaniques de combats légèrement différentes du reste de Tsushima
  • Nouvelles compétences et missions propres à Iki
  • Temps de chargements pratiquement nuls sur PS5
  • Importation facile des fichiers de sauvegarde PS4 vers PS5
  • Nouveaux types d’activités (tir à l’arc, symbiose avec la nature, etc)
  • Offre environ 10-15 heures supplémentaires à la quête principale

Négatifs
  • Quelques bogues de caméra ici et là
  • Certaines textures laissent voir que c’est un titre construit pour PS4 à la base

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur PS5. Le jeu est également disponible via PS4.

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Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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