Parce que l’habit ne fait pas la chèvre….

Du chat à la chèvre il n’y a que quatre pattes…

Ce que j’aime dans le jeu vidéo, c’est qu’il nous donne la possibilité d’incarner tout et rien et parfois, même des animaux. BlueTwelve Studio nous a mis dans la peau d’un chat avec ce magnifique Stray, qui soit dit en passant à remporté deux titres aux The Game Award 2022; ceux du Meilleur Jeu Indépendant et Meilleur Premier Jeu Indépendant). On peut aussi penser à Patrice Désilets, qui nous a fait incarner un primate dans son ANCESTORS: The Humankind Odyssey. Et bien cette fois ce sont les développeurs de Coffe Stain North qui remettent le couvert avec Goat Simulator 3, pour nous faire incarner Pilgor la chèvre à l’allure diverse et déjantée, jeu classé T (Teen = Adolescents).

Alors, est-ce que le jeu va nous faire devenir chèvre? pour ceux qui ne connaissent pas l’expression, cela signifie devenir en colère ou perdre patience, et bien pas temps que ça puisqu’il faudra quand même se servir un peu de ces méninges et de logique pour en arriver au bout.

Goat Simultator 3 possède – si on peut dire – une “histoire“, celle d’enlever toutes les chaines qui bloquent la grande porte qui se trouve dans notre château de la chèvre pour y affronter le boss final. Pour ce faire vous allez devoir réaliser des défis qui se trouvent un peu partout sur la carte plus ou moins caché, et ces défis vont vous donner des points. Chaque section de chaines qui bloquent la porte ont besoin d’un certain nombre de point pour se défaire. Vous avez un total de sept chaines à retirer et le nombre de point nécessaire augmente en fonction de laquelle chaine vous êtes rendu, vous allez donc devoir réaliser de plus en plus de défis pour accumuler ces points.

Le jeu vous place dans un monde pas très grand à l’aspect connu, bourré de références en tout genre; films, jeux, personnalités connues, bâtiment, endroit du monde, chaine de commerces, ainsi que des personnages de jeux, les noms des quartiers etc.… enfin la liste ne pourrait pas s’arrêter tant il y a de références, même Hideo Kojima se retrouve dans ce titre avec un beau clin d’œil sympathique.

Les défis vous feront gagner des points pour retirer les chaines, mais aussi, vous récompenseront avec une genre de monnaie. Celle-ci servira à débloquer des vêtements, chapeaux et autres accessoires pour donner une allure des des plus déjantée à vôtre chèvre Pilgor.

Par conséquent pour accomplir l’histoire, le studio nous amène à aller chercher dans nos souvenirs de culture cinématographique, des connaissances sur des jeux et j’en passe pour être capable de réaliser certain défi. Cela veut donc dire que tout le monde n’aura pas forcément la connaissance pour les réaliser. Je pense notamment aux plus jeunes joueurs et joueuses, qui ne saurons tout simplement pas quoi faire, parce qu’ils n’auront pas connu ladite référence, si ce n’est d’aller chercher la solution sur internet.

Dans Goat Simulator 3 nous ne sommes pas forcé de suivre un chemin précis pour réaliser l’histoire. Un peu à la manière d’un jeu en monde ouvert, vous êtes libre de faire ce que vous voulez dans le sens qui vous plait. Juste en vous promenant dans la carte du jeu, vous allez découvrir les défis à réaliser ou passer à un autre.

Pour ce qui est de la jouabilité, les commandes sont très simples et sans aucune complexité, ce qui fait que la maniabilité de notre quadrupède est minimaliste. J’ai déjà incarné des animaux à quatre pattes avec des mouvements bien plus réalistes. Quand je pense à certain défi qui vous demande d’atteindre le point le plus haut d’une région, il vous faudra être ingénieux et rusé pour y parvenir.

Béééé-Béééé…

L’audio de Goat Simulator 3, ne risque pas se retrouver dans un gala du The Game Awards de Geoff Keighley, avec orchestre et tout le tralala. Sur la carte, qui est découpée en six régions, vous allez alors entendre six musiques différentes, interminablement remises en boucle, au point qu’après un court moment j’ai préféré la retirer et ne garder que l’ambiance sonore. Mais encore là, l’ambiance sonore est assez pauvre, les bêlements de notre chèvre Pilgor se comptent sur les doigts d’une main.

Graphiquement on est sur du correct, mais qui fait plus année 2013. Malgré ça, j’ai vécu plusieurs soucis; des baisses de fréquences d’images au point même de geler l’image tellement sa saccadait. Des disparitions de décor d’un coup, qui reviennent aussi vite que parti… Des soucis de caméra par la même occasion, qui passent derrière le décor ou qui se mettent à changer d’angle comme par enchantement. Bref, toutes ces petites choses minent le jeu selon mon point de vue. Il y a aussi un mode multijoueur fonctionnel, mais juste si vos amis ont le titre également, puisqu’il n’y a pas de machtmacking aléatoire.

Conclusion

Goat Simulator 3 m’a fait rire! On ne part pas sur un genre de jeu comme celui-ci pour vivre de grandes sensations, mais plutôt pour se libérer d’un jeu qui demande beaucoup à notre mental et nos réflexe. On joue à celui-ci pour le simple plaisir ou pour tuer le temps. Certains défis ont été vraiment cool à réaliser, d’autre moins. Mais les problèmes graphiques et un audio malheureusement font tirer la note vers le bas et pour environ 40$ CAN, mieux vaut attendre une bonne promotion, voire une gratuité dans un future…

Verdict

Test de jeu - Score 6

  • 60%

    Visuel

  • 50%

    Audio

  • 60%

    Gameplay

  • 60%

    Rejouabilité

Ce qu'on aime beaucoup
  • Les références diverses
  • L’absurdité du jeu
Ce qu'on aime moins
  • Musique et ambiance sonore très répétitifs
  • Graphismes très ordinaires
  • Problème de stabilité de fréquence d’images (fps)
  • Problèmes de caméra
  • Trop cher

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur PS5. Le jeu est également disponible sur PC et Xbox Series.

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Julien Chambeurlant

Vendredi 13 mai 1977 France, le monde du jeu vidéo venait d’avoir un nouveau fan dans ces rangs. Du Thomson TO8 à l’Amiga 500 ou bien du bon vieux 486DX2/66mkz, Sony a su m’attirer avec sa PlayStation, depuis la marque coule dans mes veines. Joueur de titre solo mais aussi multijoueur FPS comme Battlefield ou autre Apex, adepte d’artefacts de jeux, ma gaming room reflète ma passion. D’un naturel joyeux et avec beaucoup d’humour, j’ai la rétorque facile. Professionnel de la boucherie depuis plus de 30 ans, j’aime les bons repas avec ma femme, la famille, les amis, j’aime aussi le bon vin et bien sûr le fromage.

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