L’horreur continue de plus belle sur le vaisseau spatial Shakter-One, une horreur qui continue et ce, dans tous les aspects du jeu…
Merci à Forever Entertainment qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free
Scène 1, prise 2
Lorsque MMEU et Forever Entertainment (FE) ont lancé Hollow sur la Switch en 2017, j’étais très excité par la thématique science-fiction/horreur que proposait celui-ci. Malheureusement, le jeu comportait un paquet de problèmes techniques qui rendaient l’expérience de jeu un peu pénible. Aujourd’hui, FE récidive avec Hollow 2, ce dernier ayant cette fois-ci été développé par MegaPixel Studio. Alors, est-ce que le changement de main aura aidé à ce que l’aventure horrifique de Hollow 2 soit supérieure à celle de son prédécesseur? Voyons voir de plus près…
Quand l’horreur se continue…
Pour ceux et celles ayant fait le premier titre voilà quelques années, vous ne serez pas dépaysé dans Hollow 2. Notre personne, Mark, se retrouve une fois de plus à bord de la station d’exploitation minière Shakter-One et se verra pourchassé par d’étranges créatures qui veulent lui faire la peau. Suivant les évènements du premier titre, on se rend vite compte que les problèmes mentaux de Mark sont loin d’êtres réglé et que la malédiction de la station risque encore de lui en donner pour son rhume.
Si vous avez sauté le premier Hollow, l’histoire du second vous laissera peut-être avec quelques point d’interrogation. Il n’est pas obligatoire d’y avoir joué pour apprécier Hollow 2, mais il est évident que pour une compréhension optimale, un petit tour du côté du premier titre est à envisager. Globalement, c’est un bon scénario, malgré que celui-ci ne vous jettera pas par terre par sa complexité et sa capacité à vous tenir sur le bout de votre siège. Et ne vous surprenez pas car oui, l’intro des deux titres est pratiquement identique en tous points!
Ce qui créer une bonne ambiance dans Hollow 2, vient de la conception du visuel, celui-ci étant majoritairement composé de couleurs grisâtres et verdâtres, ainsi que de la vue au travers de la visière du casque de Mark, qui donne un look un peu “sale” aux graphismes qui nous entourent. Les sons ambiants font aussi un beau travail à nous garder sur le qui-vive en tout temps, ce qui est encore plus probant si vous y jouez avec un casque d’écoute, ce que je vous recommande!
Par contre, c’est ici que les éléments positifs du jeu s’arrêtent malheureusement. Car bien que Hollow 2 soit très intéressant, le jeu souffre encore de quelques problèmes techniques, les mêmes que l’on trouvaient dans le premier titre d’ailleurs. Et ça, je vous avoue ne rien y comprendre! Le premier élément qui fasse en sorte que Hollow 2 perde de gros points, se trouve au niveau de ses contrôles. J’arrive toujours pas à comprendre comment ceux-ci ont été pensé et comment les gens du studio ont bien pu les trouver à point. En fait, le schéma des contrôles n’est pas si mal, mais c’est dans l’exécution et la précision que ça se gâche. C’est difficile à expliquer en mots, mais si vous jouez souvent à des FPS, vous êtes habitués à ce que le tout soit rapide, mais tout en étant fluide.
Dans Hollow 2, on dirait que tout est mécanique, sec et imprécis. Même en ajustant la sensibilité de la caméra, on n’arrive pas à trouver la zone de confort idéale pour faire en sorte que le tout nous semble parfait. L’armement proposée dans le jeu est intéressante, mais il est fort probable que vous restiez avec la même arme tout au long du jeu tellement elles ne sont pas toutes bien balancées. Contrairement aux jeux où les ennemis laissent tomber les munitions, ici c’est en découvrant les stations de distribution que vous pourrez refaire le plein. Ces endroits servent aussi de points de sauvegarde, ce qui est très bien vu leur quantité et leur positionnement plutôt stratégique.
Hollow 2 se déroule un peu comme un FPS, dans une vue à la 1ère personne où nous affronterons diverses créatures. Ce qui est dommage ici, c’est que ces bestioles ne billent ni par leur diversité et ni par leur intelligence artificielle. Du début à la fin d’Hollow 2, on a la nette impression d’avoir affronté les mêmes 5-6 créatures, dans les mêmes couleurs, les mêmes patterns et surtout, dans les mêmes mouvements corporels. C’est un peu navrant….
Et le mot “répétitivité” est également celui qui décrit le mieux les environnements du jeu. Car bien que le visuel soit sombre, rude, sale et décrive bien l’intérieur de la station minière Shakter-One, on ne peut s’empêcher d’avoir la nette impression de tourner en rond tellement les environnements sont toujours identiques les uns aux autres. C’est seulement vers la fin du jeu qu’une différence s’observe et change un peu le mood général de ce qui nous entoure.
Tout comme son prédécesseur, Hollow 2 comporte divers problèmes techniques et différents bogues. A quelques reprises, le jeu m’est carrément fermé en plein visage, sans savoir pourquoi, alors qu’il n’y avait absolument rien de spécialement exigeant qui se déroulait à l’écran. Il y a aussi plusieurs problèmes d’affichage, où je me suis même demandé si je devais me lancer dans l’espace sidéral, afin de quitter un endroit pour en atteindre un autre. Tout ça pour finalement me rendre compte, une fois les premiers pas faits, que le graphisme composant le corridor s’affichait soudainement! Disons que ça porte un peu à confusion quand nous n’avons pas réellement de carte pour s’orienter et que notre indicateur de directions nous envoi carrément dans le vide!
Hollow 2 n’est pas un mauvais jeu malgré tout et son prix rend celui-ci plus acceptable, malgré le fait que celui-ci soit immensément linéaire et sans éléments d’exploration. Pas d’items spéciaux à trouver, de notes à lire, peu d’interaction à faire, bref, Hollow 2 ne vous demande que d’avancer, éliminer les créatures, trouver les points de sauvegarde, eat, sleep, repeat. La première chose que vous saurez, c’est que vous aurez atteint la fin après environ 5-6 heures de jeu, un peu plus si vous prenez vraiment votre temps à essayer de trouver des trucs qui n’existent tout simplement pas.
Hollow 2 est un jeu correct, mais je m’attendais réellement à un peu plus de la part de celui-ci. Si vous avez aimé le premier, vous aimerez le second, surtout parce que de façon générale, celui-ci est un peu mieux que son prédécesseur…
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur Switch.
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