C’est bien connu, la nostalgie des jeux rétro fonctionne à fond et après R-Type Dimensions EX sorti en 2019, voici que R-Type Final 2 se pointe le nez sur nos consoles!
Merci à NIS America qui nous a gratuitement offert une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et la critique. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de notre note finale. #Article13Free
Final hein? Comme le “Final” de Final Fantasy là?
Pour les plus vieux d’entre-nous, comme moi, le nom R-Type évoque rapidement ce superbe shmup d’Irem Corporation, sorti en 1987 dans les salles d’arcades. Réputé pour sa légendaire difficulté élevée, R-Type est rapidement devenu un classique du genre aux côtés d’autres tels que Gradius, Darius (notre test de Darius Cozmic Collection) et Raiden. Si bien, que le jeu fût porté mainte et mainte fois sur divers supports en plus de recevoir des suites appréciables, tels que R-Type II et R-Type Delta pour ne nommer que ceux-ci.
À l’ère des consoles des 8e et 9e générations, nous sommes toujours heureux de voir ces classiques êtres remis de l’avant, vêtus de nouveaux graphismes, nouvelles trames musicales ainsi que de nouvelles mécaniques de jeu. Dans le cas de R-Type, NIS America et Granzella nous proposent alors R-Type Final 2, une version revue et améliorée de R-Type Final sorti en 2003 sur PlayStation 2. En soit, jusque là, tout me faisait sourire à pleines dents, outre le faut d’utiliser le mot “Final” dans 33 titres… (un peu d’imagination serait bienvenue..).
Évidemment, lorsqu’un titre d’une vingtaine d’années est remis au goût du jour, on s’attend à ce que celui-ci nous épate par son nouvel enrobage visuel et tout le reste et dans le cas de R-Type Final 2, on peut dire que c’est assez réussi, malgré quelques trucs qui agacent. Entre autres, bien que les effets de particules et luminescence soient sublimes, la modélisation de presque tout laisse un peu à désirer. Les géométries sont très grossières, ce qui enlève une petite touche “WOW” à cet aspect du visuel. Et étant donné les superbes jeux de lumières mis de l’avant, on ne peut que se questionner sur le pourquoi de ne pas avoir plus détaillé les éléments du jeu.
Mais jusque là encore, on y retrouve une certaine beauté au général, qui est tout de même agréable pour l’œil. On peut en dire autant de la trame sonore du jeu, qui offre des pièces teintées de synthés type rétro et qui appuient bien l’ambiance du jeu. Rien n’est exceptionnellement merveilleux ici, mais la musique est tout de même très bonne dans l’ensemble.
Par contre, là où moi j’ai quelques bémols à l’endroit de R-Type Final 2, c’est au niveau de certains choix dans la direction artistique, qui alourdi par le fait-même la difficulté déjà infernale du titre. J’ai débuté la partie en mode normal, pour rétrograder deux fois d’affilées après multiples essais, pour aboutir en mode bambin, puis en mode entrainement. Après plus de cinq heures de jeu, je suis encore et toujours bloqué au monde #7, alors que le titre de base en comprend 11. Ok, mes réflexes d’il y a 35 ans ne sont plus les mêmes aujourd’hui, mais quand même!
Tel que mentionné plus haut, la DA semble être la source du problème ici, faisant en sorte que plusieurs tirs ennemis soient difficiles à distinguer du reste, se résultant en notre mort 8 fois sur 10. Sans compter que le signal HDR (sur PS5 du moins), semble créer quelques problèmes d’affichage par moments. De plus, même si le défilement est très lent, la provenance et le comportement de certains tirs ennemi est pratiquement impossibles à éviter. Tenter de changer la difficulté du jeu s’avère être plus ou moins utile, alors que le comportement des éléments à l’écran ne change presque pas et que seulement notre nombre de “continues” supplémentaires passent de 0 à 10, ou à 99. Et une fois mort, lorsque nous débutons de nouveau le niveau armé d’un lance-pierre, pas besoin de vous dire qu’il vaut presque mieux de redémarrer depuis le tout début du jeu.
Ce qui me chagrine également, c’est que le jeu de base se vende au prix de 53,49$ CAN, n’offrant accès qu’à 11 niveaux de la vingtaine disponibles dans l’original de 2003. Ah, ceux-ci sont bel et bien accessibles, mais il vous faudrait acheter des DLC payants afin d’y avoir accès, à moins que vous n’ayez acheté la version Deluxe Digital Edition du jeu à 79.99$ CAN, qui inclus ces derniers. À mon avis, c’est un peu n’importe quoi.
En bout de ligne, R-Type Final 2 n’est pas un mauvais shmup, mais risque de vous faire quitter le jeu par rage quelques fois à force de mourir sans avoir pu voir d’où le tir fatal. Si vous cherchez à revivre le gameplay infernal des titres d’original, R-Type Final 2 est en plein votre cuillère de thé. Mais si vous êtes un fan de shmups qui laissent une certaine place à l’erreur, ruez-vous sur un autre que celui-ci ou vous risquez de lancer votre manette dans votre téléviseur. Et surtout après avoir payé le lourd prix pour le jeu, ça serait dommage de devoir acheter une nouvelle manette ou pire, un nouveau téléviseur…!
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur PS4. Le jeu est également disponible sur Xbox Series, Xbox One, Switch et PC.
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