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Test du jeu SCHiM (PS5, PS4, XBS, XBO, Switch, PC)

16 juillet 2024

Se retrouver séparé de son ombre, c’est comme être séparé de l’être cher…!

Merci à Extra Nice qui nous a gratuitement remis code de jeu afin de pouvoir faire la couverture médiatique et le test de celui-ci. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.

Vivre dans l’ombre peut être amusant!

Les développeurs Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman, en association avec les éditeurs Extra Nice et PLAYSIM, proposent aujourd’hui le jeu SCHiM, un titre original qui plaira aux amateurs de jeux de puzzles qui sortent de l’ordinaire. Mais qu’est-donc un SCHiM ? En gros, il s’agit d’un petit être surnaturel, vivant dans l’ombre d’absolument tout. Qu’il s’agisse de bâtiments, de voitures, d’animaux, de panneaux de signalisation ou encore d’humains, tout ce qui projette une ombre possède son propre SCHiM. Mais qu’arriverait-il si nous étions soudainement séparé de notre SCHiM?

Dans SCHiM, nous incarnerons cette mystérieuse petite créature, qui possède la capacité de sauter d’une source ombragée à une autre. Pour établir une forme de scénario, les 15 premières minutes de jeu seront dédiées à un tutoriel plutôt sympathique, dans lequel nous assisterons à l’évolution d’un jeune garçon jusqu’au stade adulte, celui-ci accompagné de son SCHiM. Mais à un certain moment, un évènement fera en sorte que le personnage soit séparé de sa petit créature et c’est à ce moment que nous prendrons le contrôle du SCHiM afin de le guider vers son “propriétaire” pour réintégrer son ombre. Évidemment, rien ne se déroulera comme prévue et le jeu deviendra une pourchasse afin de rattraper notre humain, qui s’éloigne tout en continuant à vaquer à ses occupations.

Chaque niveau débutera alors avec le l’humain passant d’une situation à une autre et notre but sera de naviguer d’ombrages en ombrages afin de tenter de réussir à réintégrer l’ombre de celui-ci. Chacun de ces niveaux apportera son lot d’opportunités et d’obstacles, afin de passer d’une zone ombragée à une autre, le tout en apportant certaines complexités afin de nous faire réfléchir à comment naviguer dans ceux-ci. Chaque environnement est meublé de différents éléments, créant des ombres de toutes sortes, mobiles et/ou immobiles. À chaque fois que nous intégrons l’ombre de quelque-chose à l’écran, il est alors possible d’appuyer sur un bouton pour interagir avec ce dernier. Dans certains cas, cette interaction se résultera en une action concrète, qui nous aidera dans notre progression.

Par exemple, il sera possible d’activer des interrupteurs afin d’activer/désactiver des lumières de circulation, ce qui fera en sorte d’arrêter ou de faire avancer des véhicules. En sautant dans l’ombre projetée par ceux-ci, nous pourrons alors couvrir une bonne portion du niveau en cours afin d’atteindre notre objectif. Nous pourrons aussi faire monter ou descendre des barrières, ce qui changera l’angle et la forme de l’ombrage qu’elles projettent, ce qui nous aidera encore une fois à atteindre notre but.

Évidemment, les mécaniques sont plutôt simplistes et ne sont jamais très difficiles, outre quelques moments où nous devrons penser un peu à l’avance afin de bien s’orienter vers notre objectif. Bien que ce soit relativement amusant et gratifiant lorsque nous réussissons à atteindre la fin du niveau, c’est un peu dommage que le jeu n’offre pas beaucoup de variété dans l’évolution de ses mécaniques tout au long du jeu.

L’une de celle-ci, qui est plutôt intéressante, tourne autour des ombres provoquées par les sources lumineuses dans les niveaux de nuit. Ces dernières sont alors beaucoup plus dynamiques et nous obligent à bien réfléchir afin de pouvoir progresser. Par exemple, les ombres des gens qui circulent sous les lampadaires changent de direction et de forme au fur et à mesure que ceux-ci se déplacent sous les lumières. Il faut alors apprendre à bien synchroniser nos sauts afin de réussir à atteindre d’autres ombrages. Et comme celles-ci changent constamment de formes selon les mouvements sous la lumière, cela ajoute une certaine dose de complexité qui est la bienvenue dans le jeu.

SCHiM n’est pas le genre de jeu qui vous fera tomber à la renverse en raison de ses graphismes, mais cela ne signifie aucunement que le visuel de SCHiM soit laid ou inintéressant pour autant. Comme le jeu est construit de manière à bien indiquer au joueur les sources d’ombrages à l’écran, les développeurs ont opté pour un visuel quasi-monochrome rappelant un peu celui du jeu Echochrome, à la différence que chacun des niveaux met de l’avant un coloris différent. Bien que la facture visuelle ne cherche pas à nous impressionner, la direction artistique choisie par le développeur aide clairement à voir tout le terrain de jeu qui s’offre à nous.

Le jeu propose plus de 60 différents niveaux (65 exactement), qui vous demanderont un temps variable à réaliser. Comme la complexité de ceux-ci n’est pas très élevée, vous aurez tôt fait de voir le générique du jeu. Par contre, certains segments exigeront un peu plus de matière grise, car la disposition des éléments et des ombrages à l’écran n’est pas laissée au hasard. Ainsi, il faudra bien comprendre les fonctions et les effets engendrés par certains éléments dynamiques, sinon vous risquez de ne pas pouvoir revenir sur vos pas et devoir recommencer une portion du niveau en cours. Comme certains chapitres sont plus courts que d’autres, ce sera alors ne niveau entier qui devra être repris depuis le début. Heureusement, la structure du jeu fait en sorte que ce ne soit jamais réellement frustrant de devoir reprendre depuis le dernier point de sauvegarde.

En gros, SCHiM est un jeu de puzzles qui sera grandement apprécié par les gens qui aiment les jeux de détente, surtout en raison du tempo relativement lent du jeu, ainsi que sa musique douce et agréable. Le gameplay de SCHiM est plutôt amusant et divertissant, sans que celui-ci soit le type de jeu qui passera à l’histoire. Mon seul petit bémol au sujet de celui-ci est le prix demandé. Car à environ 35$ CAN, c’est peut-être légèrement trop élevé pour faire en sorte que les joueurs aient le réflexe de tenter leur chance dans ce dernier. Bien que je le recommande aux fans de jeux de puzzles, j’attendrais peut-être que le jeu soit en rabais sur les différentes boutiques pour en faire l’achat.

Verdict

65%

Visuel

65%

Audio

70%

Gameplay

60%

Rejouabilité

Ce qu'on aime beaucoup

Beaux graphismes minimalistes
Principe de jeu bien pensé et original
Quelques évolutions dans les mécaniques de jeu afin de garder le jeu intéressant
65 niveaux qui se jouent comme une seule et longue séquence

Ce qu'on aime moins

Manque de variété dans le design général des niveaux
Manque un peu d’innovation et de complexité dans les “puzzles”
Pseudo scénario plus ou moins intéressant et nécessaire
Un peu cher pour ce type de jeu

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Prenez note que la version testée est celle sur PS5. Le jeu est également disponible sur Xbox Series, Xbox One, PS4, Switch et PC.

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Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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