Studio: Treyarch | Éditeur: Nintendo | Parution: 25 octobre 2024 | Genre: Jeu de tir| ESRB: (Mature 17+) | Disponibilité: PlayStation 5, Xbox Series, PlayStation 4, Xbox One, XCloud, Microsoft Windows Format(s): Numérique et Physique| Langue(s): Français écrit et parlé| Durée: ND | Prix: 89,99$ CAN
Un retour attendu avec une campagne mitigée mais un mode multijoueur robuste !
Merci à Activision qui nous a remis un code pour le jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
Il était attendu au tournant avec des trailers à couper le souffle et surtout après une longue absence. Un retour donc très attendu pour ce Call of Duty Black Ops 6 et que nous avons testé en long et en large afin de vous livrer notre avis le plus objectif.
Attendu plus que jamais au tournant !
Call of Duty Black Ops 6 représente un chapitre crucial de la saga, s’efforçant de regagner en pertinence grâce à une campagne riche en rebondissements, un mode multijoueur classique, et un retour des zombies, qui demeurent le dernier refuge pour de nombreux fans.
La sortie de Call of Duty Black Ops remonte à quelques temps. Un vrai coup de maître de Treyarch qui a su secouer la franchise habituée aux gros conflits militaires. Ce jeu a plongé les joueurs dans des intrigues sombres, en plein cœur des tensions de la Guerre froide.
Depuis, Black Ops a pris pas mal de tournants : des aventures futuristes, des retours aux zombies avec Zombie Chronicles, et même une réinvention avec Call of Duty: Cold War. C’est désormais Call of Duty Black Ops 6 qui fait son entrée.
Après des heures de jeu, la question que vous devez sûrement vous poser est : est-ce que la saga a encore le potentiel de nous accrocher ? Son âge d’or semble loin derrière nous, mais ce nouvel opus peut-il encore faire vibrer votre cœur de gamer ? Plongeons ensemble dans l’univers de Call of Duty Black Ops 6 et voyons s’il parvient à séduire les fans d’hier et d’aujourd’hui.
Une campagne mitigée avec des airs de Metal Gear
La guerre du Golfe sert de toile de fond, mais elle reste en retrait dans la campagne de Black Ops 6. Ce sixième opus s’éloigne presque totalement de ce qui a fait la renommée de Call of Duty en tant que leader des FPS. Black Ops a toujours été un souffle de nouveauté, abandonnant les combats classiques au profit de conspirations secrètes et d’intrigues d’espionnage. Avec Black Ops 6, Treyarch pousse cette approche encore plus loin : on est plongé dans un véritable film d’espionnage, et non dans un simple champ de bataille.
Environ 7 heures de campagne nous plongent dans une intrigue inspirée de Cold War, tentant de revitaliser une formule qui commençait à s’essouffler. Pour cela, Treyarch déploie une multitude d’idées, parfois avec un peu trop de frénésie. Nous pouvons améliorer notre base, aborder les missions de différentes manières et explorer des environnements ouverts. Malheureusement, malgré ces innovations, un sentiment d’inutilité persiste.
Les personnages, comme Woods et Adler, bien que emblématiques, semblent sous-utilisés. Le scénario, sans être totalement chaotique, ne parvient pas à convaincre. À quel point cela vient-il de la saga elle-même ? Après des années de blockbusters, nous nous demandons si cela en vaut encore la peine.
Il y a des moments intéressants, comme l’enquête sur des mystères dans le manoir servant de base ou la mission en monde ouvert avec divers camps à explorer. Les clins d’œil à des moments iconiques ajoutent une touche de nostalgie, mais malgré cela, le gameplay trébuche souvent. Nous nous retrouvons trop souvent avec des phases d’infiltration et des objectifs répétitifs comme récupérer des objets. Certaines séquences d’infiltration rappellent d’ailleurs un certain Metal Gear, mais sans atteindre la maîtrise de Kojima, bien évidemment. La conclusion de la campagne s’est révélée particulièrement longue, avec un personnage auquel nous peinons à nous attacher. À ce stade, on a presque l’impression de ne plus jouer à Call of Duty.
Vers le milieu de l’histoire, nous infiltrons un complexe à la recherche d’une arme biologique, et c’est là que les zombies font leur apparition. C’est un choix audacieux, car ils restent un élément apprécié, mais cela donne aussi l’impression d’un recyclage d’idées. Nous espérons un moment que COD va arrêter de se prendre trop au sérieux et embrasser un côté plus décalé, mais la campagne ressemble plutôt à un mélange de Bioshock et de Control (et nous ne sommes pas les seuls à l’avoir remarqué).
Finalement, lorsque la guerre du Golfe reprend le devant de la scène, nous nous retrouvons de nouveau entraînés dans une spirale quelque peu hallucinante. Cette campagne s’éloigne de plus en plus de l’essence de COD. Les moments les plus percutants se déroulent en Irak, dans un conflit authentique, plutôt que dans un casino ou un laboratoire de la CIA.
Au niveau d’un COD, nous ne cherchons pas des scénarios trop élaborés, juste de l’action et des idées claires. Nous ne voulons pas de choix de dialogues complexes ou d’infiltration constante. Après avoir terminé la campagne de Call of Duty Black Ops 6, il est évident que le jeu a tenté de trop en faire et s’est perdu en chemin.
Un mode multijoueur proche de la perfection
Dans Call of Duty Black Ops 6, le mode multijoueur nous plonge directement au cœur de l’action intense que nous avons appris à aimer. C’est un véritable festival de frénésie où chaque partie nous tient en haleine. Si nous sommes fans de la saga, nous allons apprécier le retour aux sources avec une bonne dose de nouveautés qui viennent pimenter le tout.
Un mouvement qui défie les lois de la gravité
Dès le départ, nous ressentons la fluidité incroyable du mouvement omnidirectionnel. Nous pouvons sprinter à toute vitesse, plonger pour esquiver des balles, et glisser à 360 degrés tout en tirant. Bien que certains puissent dire que ce n’est pas une révolution complète, on ne peut pas ignorer le souffle de fraîcheur qu’il apporte à notre gameplay. Ce système de contrôle rend nos actions plus instinctives et permet une créativité sans limites pendant les combats.
Des cartes pensées pour le combat stratégique
En ce qui concerne les cartes, elles sont conçues pour exploiter ce mouvement révolutionnaire. Nous retrouvons le classique design à trois voies, idéal pour le combat rapproché et les échanges de tirs tendus. Chaque carte a ses propres particularités, mais certaines, comme Red Card, peuvent nous donner envie de balancer notre manette à travers la pièce. La plupart des cartes, cependant, sont bien équilibrées, et c’est là que nous pouvons vraiment briller, exploitant chaque recoin pour surprendre nos adversaires.
Une frénésie à couper le souffle
Le rythme du multijoueur cette année est carrément effréné. Grâce à un matchmaking par compétence, chaque partie ressemble à un vrai tournoi, où nous devons être au meilleur de notre forme pour rivaliser. Certaines fois, nous dominerons la partie, tandis que d’autres, nous risquons de nous faire écraser. Ce yo-yo émotionnel est exactement ce qui nous garde rivés à l’écran, et c’est ce qui rend chaque session de jeu si excitante.
Un équilibre à ajuster
Cependant, soyons honnêtes, si nous ne sommes pas fans de l’intensité pure et de la rapidité de la saga, Black Ops 6 pourrait nous sembler un peu trop intense. La vitesse à laquelle nous tombons sous les balles peut être déroutante, surtout sur certaines cartes où chaque mètre compte. Parfois, nous avons à peine le temps de réaliser ce qui se passe avant d’être de retour à l’écran de mort.
Malgré ces petites frustrations, le multijoueur reste un pur régal. Chaque partie est l’occasion de tester de nouvelles stratégies et de personnaliser nos armes comme bon nous semble. Que nous soyons des snipers en embuscade ou des joueurs bourrins, il y a de quoi satisfaire tous nos styles de jeu. La montée d’adrénaline lorsque nous remportons une victoire éclatante ou que nous apprenons de nos défaites est ce qui fait que nous revenons toujours pour plus.
Toujours plus de zombies et de frissons !
Nous ne pouvons pas plonger dans Call of Duty Black Ops 6 sans parler du mode zombies. Ce mode a toujours été une aventure à part entière. Il reste même une légende dans l’univers du jeu vidéo. Dès que nous entrons dans l’arène des zombies, nous ressentons cette atmosphère intense, un mélange explosif d’horreur et de fun qui nous tient en haleine. Vous en aurez des frissons!
Une immersion dans l’horreur et le gore
Dans Black Ops 6, nous sommes catapultés dans un monde où chaque coin de rue peut devenir un piège mortel. Les zombies sont plus affamés que jamais, et leur comportement imprévisible nous maintient en alerte. Nous devons tester nos réflexes, car chaque vague qui déferle sur nous nous pousse à la limite. Il faut toujours rester sur le qui-vive! Les frissons sont garantis alors que nous sommes assiégés par des hordes de morts-vivants, nous forçant à nous battre et à élaborer des stratégies rapidement.
Mais ce n’est pas tout ! Ce qui rend vraiment le mode zombies exceptionnel dans Black Ops 6, c’est la personnalisation avec la possibilité de choisir nos compétences et de construire notre personnage selon notre style de jeu. Que nous soyons du genre à charger au corps à corps ou à tirer à distance, les options sont là pour nous. Cette liberté nous permet de nous sentir uniques sur le champ de bataille, d’adapter notre approche et de maximiser nos chances de survie.
Des ennemis redoutables, un équilibre parfois instable
Nous ne allons pas nous mentir, les ennemis ici sont redoutables. Ils n’hésitent pas à nous mettre à l’épreuve. Cependant, il arrive qu’il y ait un petit déséquilibre dans les vagues de zombies. Certaines nous donnent un véritable défi, tandis que d’autres peuvent sembler trop faciles. Ce petit côté chaotique peut parfois perturber notre flow, mais cela ne gâche en rien l’adrénaline qui monte à chaque nouvelle vague.
Nous saluons les efforts des développeurs qui ont enrichi le mode tout en préservant son âme. Chaque nouvelle fonctionnalité ou ajout est un clin d’œil à notre nostalgie de joueurs. Nous savons que les zombies sont là pour nous faire vivre des moments épiques, et chaque partie devient une occasion de revivre des classiques tout en découvrant des nouveautés.
Verdict
Call of Duty Black Ops 6 débarque enfin, et c’est un mélange d’adrénaline et d’incertitude. La campagne nous propulse dans un univers d’espionnage où l’intrigue prend le pas sur l’action pure. Mais soyons francs : malgré quelques moments épiques, on reste parfois sur notre faim. Les légendaires Woods et Adler, trop sous-exploités, nous laissent sur notre faim. Treyarch a voulu innover, mais certains passages nous rappellent que, parfois, on veut juste du bon vieux gunfight.
Mais ne vous inquiétez pas, le mode multijoueur vient balayer ces doutes ! Chaque partie est un véritable carnage où la vitesse et la fluidité de jeu nous transforment en véritables ninjas du champ de bataille. Les nouvelles mécaniques de mouvement sont super excitantes, et les cartes sont conçues pour offrir des combats intenses. On ne peut s’empêcher de crier de joie (ou de frustration) à chaque kill. Le matchmaking par compétence ajoute une tension folle, chaque partie devient un duel où seuls les meilleurs s’imposent.
Et n’oublions pas le mode zombies, un incontournable ! La pression monte à chaque vague, et le fun est garanti. La personnalisation de notre personnage est un vrai plus, nous permettant de développer notre propre style de jeu face à des hordes de morts-vivants affamés. Il y a des moments où l’équilibre vacille, mais qui s’en soucie quand on peut fragger en mode coopératif avec des potes ?
En gros, Call of Duty Black Ops 6 a ses défauts, mais il reste un vrai “must have” pour les fans de la franchise. Que vous soyez là pour l’histoire ou pour le multijoueur, il y a de quoi s’éclater. Préparez-vous à plonger dans l’action, car ce jeu a encore des heures de fun à offrir. Alors, sortez vos manettes et préparez-vous à déchaîner le chaos !
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle de la Nintendo Switch.
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