Studio: Asobo Studio | Éditeur: Microsoft, Xbox Game Studios | Parution: 19 novembre 2024 | Genre: Simulation | ESRB: E (Tous) | Plateforme(s): PC, XBS | Format(s): Numérique | Langue(s): Français écrit | Durée: NC | Prix: 89,99$ CAN / 79.99€
Lance ta carrière dans le monde de l’aviation n’importe où dans le monde!
Merci à Asobo Studio et Xbox Game Studios qui nous ont gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
On démarre avec l’Aéropostale… pourquoi pas?
Toujours admiratif des grands pionniers de l’aviation, et notamment de l’aventure de Latécoère, je regardais il y a peu encore une vielle série française : l’aéropostale, courrier du ciel. Mermoz, Saint Exupéry, Latécoère, par leur détermination, leur courage et leur inexpugnable énergie ont ouvert les premières lignes de long courrier, façonnant ainsi les prémisses de ce qu’est l’aviation encore aujourd’hui. Ils ont traversé les déserts, franchi montagnes et océans sur des Breguets 14 montés par des hispanos de 250ch… Insensé pour l’homme commun ! Quel panache quand on y songe…
C’est cette race d’hommes qui ont fait avancer le monde et qui nous font nous retrouver bien involontairement devant le test de Flight Simulator 2024. Faire comme eux, aller toujours plus loin, repousser nos limites, c’est que nous tâcherons de faire mais sans risques, à bord de ce titre réalisé par les Français d’Asobo Studio, une équipe très reconnue (A Plague Tale…), qui avait déjà travaillé avec Microsoft sur la version 2020.
Encore une version?
Mais atterrissons un peu. On pourrait se demander pourquoi un tel projet, d’une telle envergure, ressort seulement 4ans après, alors que FS 2020 était séparé de près de 10ans avec son prédécesseur ! Qu’est-ce que peut apporter cette nouvelle version par rapport à l’ancienne déjà formidablement salué par la critique ?
Peut-être la concurrence. Et oui, le monde des jeux comme les autres mondes est en constante évolution. On y regarder de près des titres tels que X-Plane 11 sont devenus aujourd’hui de sérieux concurrents. Mais il y a peut-être également la technologie. Bien qu’étant un jeu basé sur l’utilisation du Cloud, le nouvel opus de la saga requière l’utilisation d’un ordinateur puissant. De plus, son lien fort avec le cloud, nécessitera que le joueur ait une très bonne connexion à Internet (environ 100 Mbit/s). Enfin, contrairement à son prédécesseur, le jeu est indiqué comme pesant moins lourd au téléchargement avec seulement 50 Go de place prise contre 150 Go pour le jeu original de 2020. Bel effort.
Plus beau, plus performant
Mais regardez vous-même sur Youtube et sur internet ! Ils ont réussi à faire encore plus beau ; et même plus réaliste graphiquement, notamment sur les textures dynamiques des océans. Bref, voler dans Flight Simulator est encore plus stimulant qu’avant. En bon parisien, j’ai forcément réalisé mon baptême de l’air avec FS24 au-dessus de Paris en partant de nuit d’Orly pour atterrir à Roissy. Saisissant !
Coté performance, le jeu est une version à part entière du jeu original de 2020, mais l’éditeur américain a déclaré que les expansions achetées sur le marché en ligne de Microsoft Flight Simulator fonctionneront avec la version de 2024. A creuser tout de même. Le moteur physique a été amélioré avec un meilleur contrôle de la dynamique de vol des ajouts, une amélioration des systèmes et de l’avionique électriques (cad tout l’équipement électronique d’assistance vol), les pneumatiques, l’hydropneumatique et hydraulique des avions. De plus, un gros travail a été réalisé sur le multithreading pour de meilleures performances. Pour les profanes, il s’agit du travail fait sur l’optimisation de la gestion et l’activité du processeur.
Pour une simulation, il faut un manche à balai!
Tout cela donne de meilleures sensations par rapport à 2020 et peut être aussi une meilleure accessibilité que dans la version précédente. En effet, rappelez-vous, le moindre couac à bord de votre Cessna 172 et vous vous retrouviez à compter les pissenlits par la racine… Plus de jouabilité donc et c’est tant mieux, même s’il faudra toujours garder en tête que cet opus reste et demeure une simulation. Ce n’est pas After Burner, on s’est compris!
De même, si les ressentis sont bien là, avouons que qu’ils seront bien supérieurs encore avec un manche à balai digne de ce nom surtout si vous êtes un inconditionnel du vol ! Pour les petites bourses, prévoyez un ThrustMaster T16000M, mais pour ceux qui auront la chance de pouvoir s’acheter un Logitech G X56, ceux-là évidemment iront au 7eme ciel… enfin je ne saurais vous le garantir pour autant chers amis !
Des nouveautés aussi
De la concurrence qui monte, des nouvelles technologies (cloud, optimisation) mais avons-nous parlé des nouveautés de contenu ? On y retrouve alors le vol libre bien sûr, le Marketplace (lieu pour acheter des avions ou des aéroports), ou encore des activités de décollage, d’atterrissage. Mais il y aussi fort heureusement des nouveautés.
On peut évoquer les défis photos pour les contemplatifs, dans lesquels le joueur devra survoler une partie du continent, se poser quelque part et effectuer des photos de la faune et la flore. Plus intéressant, on retrouve également un mode carrière bien fichu dans lequel les joueurs devront passer leurs licences au fur et à mesure, afin de progresser et de bâtir, qui sait, une nouvelle compagnie aéronautique. Pour passer ces licences, le joueur devra dépenser de l’argent qui se gagnera virtuellement dans le jeu à travers des missions.
Jusqu’où iront-ils?
Alors oui, il y aura des nouvelles missions. Vous pourrez participer à une lutte aérienne contre les incendies, des recherches et sauvetages aériens, transporter du fret par hélicoptère, réaliser le service ambulancier aérien. Mais également des choses plus singulières, comme l’épandage en avion agricole (si, si, on est toujours sur Flight Simulator !), du parachutisme, participer à un chantier de construction avec une grue volante et des courses, du planeur, de la reconnaissance… Impossible de s’ennuyer avec cette nouvelle version de FS 2024.
Et tous ces aéroports de par le monde, de Rio à Paris, de Tokyo à New York… tant d’ambiances, de lumières, de merveilles à contempler. Quel boulot fantastique! Alors tout ça répond à notre question du début. Est-ce que ça vaut le coup d’acheter cette nouvelle version ? Indubitablement oui et elle risque même d’envoyer aux oubliettes le premier essai d’Asobo tant ils ont bossé de manière efficiente sur ce nouveau titre. Jusqu’où iront-ils ?
Il est là l’patron!
Et ça ne s’arrête pas là. Trois versions de jeux, certes onéreuses, vous seront proposées en fonction de vos moyens pour embarquer à votre jeu une multitude d’objets volants identifiés ; des Latécoère 631 aux Fokker VII, de l’hélicoptère Airbus H225 au Pilatus PC-24, une montagne de nouveautés d’aéronefs tous présents transformant FS24 en achat de noël presque évident. Plus fluide, plus stable, toujours plus beau, toujours plus loin, ce Flight vous embarque avec un peu de ce message des grands pionniers évoqués en introduction. La boucle est bouclée, Microsoft Flight Simulator 2024 remet également les pendules à l’heure et montre une fois de plus qu’il n’y qu’un étalon et un seul patron sur le marché. Il ne faudrait pas l’oublier. Bravo Asobo !
Verdict
Pour connaître les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur PC. Le est également disponible sur Xbox Series.
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