Studio: Canari Games | Éditeur: Canari Games | Parution: 16 août 2024 | Genre: Aventure | ESRB: E (Tous, 10 ans+) | Disponibilité: PS5, PS4, XBS, XBO, Switch, PC | Format(s): Numérique | Langue(s): Français écrit | Durée: ND | Prix: 9,99$ CAN
Oh non! Notre petit chien s’est fait enlevé par de mystérieuses créatures! Allons le sauver immédiatement!
Merci à Canari Games qui nous a gratuitement remis code de jeu afin de pouvoir faire la couverture médiatique et le test de celui-ci. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
Une belle aventure qui s’achève trop rapidement
Après nous avoir livré un superbe jeu à la sauce “Flashback–esque” avec LUNARK voilà plus d’un an, Johan Vinet et son studio Canari Games reviennent en force en nous proposant une sympathique petite aventure du nom de Castaway, celle-ci disponible sur toutes les plateformes! Avec ses petits atours lui donnant des airs de The Legend of Zelda: Link’s Awakening, il ne m’en fallait pas plus pour vouloir sauter dans Castaway afin de voir ce que nous réservait ce nouveau titre du studio Montréalais. Je suis donc parti à la recherche de mon petit toutou, dans cette épopée en deux temps…
D’entrée de jeu, la signature visuelle du jeu en interpellera beaucoup grâce à ses similitudes avec certains titres de la série The Legend of Zelda, en particulier Link’s Awakening sur GBA. En fait, on y sent même l’amour du créateur Johan Vinet et l’inspiration de celui-ci pour créer Castaway. Et le résultat est plutôt très réussi, le jeu proposant de beaux environnements qui font immédiatement vibrer cette petite fibre de nostalgie en nous. Bien que le design visuel soit superbe, la très courte durée du jeu apporte également un effet de répétitivité dans les environnements. Castaway se divise en deux portions distinctes, soit l’Île, qui rappellera sans nul doute le film du même nom, ainsi que La Tour, laquelle offre un défi de 50 étages au joueur.
De son côté, l’Île se veut être une aventure d’exploration, identique à ce que nous retrouvons dans la plupart des petits RPG du genre. Afin de pouvoir progresser sur celle-ci, notre personnage David est au départ équipé d’une épée, puis trouvera graduellement une pioche et puis un grappin. Ici pas de casse-tête, ces outils s’attribuant automatiquement à des touches de la manette une fois trouvés. Ce qui est bien, c’est que la structure et le design de l’Île et de ses créatures font en sorte que nous devions trouver tous les outils afin de pouvoir terminer cette portion du jeu et ensuite, passer au défi qu’offre La Tour. Ainsi, la pioche nous permettra de détruire des rochers bloquant des passages, briser des murs, ainsi que fracasser les armures de certains ennemis. De son côté, le grappin nous permettra de franchise certains gouffres en s’agrippant à d’énorme cristaux roses. Comme vous pouvez le constater, il s’agit ici d’un gameplay très classique et même si ce dernier ne cherche aucunement à réinventer quoi que ce soit, il demeure très amusant.
Une fois l’Île terminée, David voguera en radeau jusqu’à l’entrée d’une immense tour. En y entrant, une porte recouverte d’une énorme tête de serpent vous lancera un éclair, ce qui aura pour résultat de vous faire perdre l’un de vos 3 cœurs! Donc, contrairement à l’Île où vous pouviez compter sur 3 cœurs pour votre jauge de vie, vous vous retrouverez soudainement avec seulement 2, augmentait ainsi le niveau de difficulté de La Tour. En gros, le défi qui vous attend est plutôt simple, bien qu’il soit de taille: réussir à atteindre le 50e étage de celle-ci pour obtenir la fin réelle du jeu! Chaque étage vous lance alors dans des défis qui allient combats avec les créatures, aux divers éléments tels que planchers remplis de pics et autres du genre. Et laissez-moi vous dire que les affrontements avec les ennemis serait bien suffisant! Pour vous donner une petite idée, au moment d’écrire ces lignes, je n’ai réussi qu’à me rendre qu’au 33e étage de la tour.
Et ce que j’avais omis de vous mentionner, est que La Tour offre un type de gameplay qui entre dans la catégorie “Roguelike“. Donc, si à un moment où un autre vous mourrez, vous perdrez tout et devrez reprendre depuis l’entrée au premier étage. Il faudra ici une bonne dose de patience et étudier le comportement des créatures et éléments de chaque étage si vous voulez être en mesure d’en voir le dernier. Heureusement, chaque ennemi vaincu fera apparaître quelques pièces dorées à l’écran. Comme celles-ci servent à faire monter votre niveau d’expérience, il sera important de les récupérer rapidement, car elles disparaitrons si vous mettez trop de temps avant de les récupérer.
Une fois que votre barre d’expérience aura été remplie, le jeu vous offrira aléatoirement un choix entre trois modificateurs, ceux-ci étant graduellement ajoutés à votre partie à chaque nouveau niveau d’expérience. Vous aurez donc le choix entre augmenter la puissance de chacune de vos armes, augmenter votre résistance, remplir vos cœurs, ajouter des boules de protection qui tournent autour de vous et ainsi de suite. Même si cela puisse paraitre simple, une certaine dose de stratégie s’installe, nous demandant d’évaluer judicieusement la situation et choisir le meilleur choix qui s’impose pour les étages suivants.
Contrairement au premier jeu de Canari Games, LUNARK, Castaway est réellement très court. Bien sûr, la portion de La Tour vous en donnera pour plus longtemps, cela étant directement lié à votre niveau de talent pour les jeux de la famille “Roguelike”. Mais malgré cette portion du jeu, nous ne pouvons que rester un peu sur notre fin une fois la portion de l’Île terminée. C’est un sentiment d’en vouloir plus qui s’installe, surtout dû au fait qu’il s’agisse réellement d’un superbe petit jeu sympa et que nous ayons l’impression de ne pas en avoir assez. Mais bon, il s’agit tout de même d’un titre à 10$, ce qui est plus qu’acceptable compte tenu de l’expérience générale procurée par Castaway. D’ailleurs, son concepteur, Johan Vinet, à mentionné qu’il envisageait de lui apporter du contenu supplémentaire, si les ventes et la réception des gens étaient au rendez-vous. Je répondrai alors directement à Johan en lui disant d’immédiatement plancher sur du contenu, car j’ai la nette impression que les gens en réclameront rapidement! Allez, on veut voir ce que David (notre personnage) découvrira sur cette planète, surtout que l’histoire de départ n’en dit pas trop et qu’elle laisse présager bien des choses…
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur PS5. Le jeu est également disponible sur PS4, Xbox Series, Xbox One, Switch et PC.
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