Studio: Catness Game Studios, Moonatic Studios, Maniac Panda Games | Éditeur: Idem | Parution: 28 mars 2024 | Genre: Aventure atmosphérique | ESRB: T (Adolescents) | Disponibilité: PS5, PS4, XBS, XBO, Switch, PC | Format(s): Numérique | Langue(s): Français écrit | Durée: entre 3 et 5 heures | Prix: 23,99$ CAN
Alors que la terre rend son dernier souffle, une lueur d’espoir en nait…
Merci à Xbox Canada qui nous a gratuitement remis un code via le programme ID@Xbox afin de pouvoir faire la couverture médiatique et le test de ce titre. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
Parce que la vie trouve toujours un chemin
D’abord paru sur PC il y a un moment, le jeu One Last Breath débarque maintenant sur consoles via Catness Game Studios, Moonatic Studios et Maniac Panda Games. Étant dans la même lignée que les Limbo, Inside, Somerville et Planet of Lana pour ne nommer que ceux-ci, One Last Breath est une aventure atmosphérique, dans laquelle les puzzles environnementaux sont à l’honneur. Étant grand fan de cette catégorie de jeu, je n’ai pu résister à m’y plonger pour vous faire part de mon compte rendu que voici!
D’abord, One Last Breath offre une belle prémisse qui, sans être très complexe, demeure charmante. Plusieurs années après l’apocalypse, la terre se meurt petit à petit, rongé par la destruction, le désespoir et la mort. Les humains ont presque tous été décimés et ont donné place à des êtres mutants assoiffés de sang, qui mettent en danger toute trace de vie qui est encore à la surface de la terre. Dans un dernier élan et à bout de force, Mère-Nature met au monde une dernière chance de sauver la planète: Gaia. Sous de fragiles traits humanoïdes, Gaia devra parcourir un très long chemin afin de retrouver l’Arbre de la vie et s’intégrer à celui-ci telle une graine, afin de faire renaitre la nature et éradiquer le mal de la planète.
Comme la majorité des aventures cinématiques de cette catégorie, One Last Breath ne repose aucunement sur des textes afin de raconter son récit. Ce dernier prend plutôt vie dans l’ensemble du rendu visuel du jeu, celui-ci étant présenté de façon à nous procurer des sentiments allant de pair avec ce que le jeu veut nous faire ressentir. One Last Breath réussi à atteindre ce but, mais n’y arrive pas aussi fortement que pour des titres-phares tels que Inside ou Planet Alpha par exemple. Le design artistique de Gaia et des environnements fait un bon travail, sans toutefois nous faire monter les émotions au point d’en avoir des boules dans la gorge. Et pourtant, la prémisse avait un bon potentiel à mettre certaines séquences en place pour nous faire valser les sentiments.
Cela est peut-être attribuable à au rendu semi-minimaliste des graphismes du jeu. Pas que le jeu ne soit pas beau, mais les environnements visités sont relativement faibles en détails et la profondeur de vision est très loin, ne laissant jamais entrevoir le visage de Gaia. De plus, certaines textures donnent l’impression d’êtres vieillottes, comme si le jeu datait de plusieurs années. Et afin de créer certains moments de forte tension ou déchirants, ça aurait été bien de pouvoir assister à des cinématiques laissant entrevoir le désespoir sur le visage de notre personnage. Ce n’est malheureusement le cas. Dans certaines occasions nous assisterons à de mini-cinématiques, mais jamais celles-ci n’arriveront à nous interpeller outre mesure.
Les mécaniques de jeu de One Last Breath sont très facile de prise en main. Le jeu se déroule dans des environnements en 2.5D et nous devrons faire évoluer Gaia dans ceux-ci tout en évitant les dangers qui nous attendent. Il faudra également se méfier des mutants ici et là, ceux-ci pouvant nous pourchasser s’ils nous entendent ou nous voient. Une fois que vous aurez été aperçu et prise en chasse, vous ne pourrez vous défaire de vos poursuivants, à moins de réussir à les battre en vitesse et vous réfugier dans un endroit où ils ne peuvent vous suivre. Généralement, vous n’aurez pas de problème à y arriver, le jeu étant assez facile. Par contre, il se peut que vous mourriez à plusieurs reprises, surtout aux endroits où vous n’aurez pas fait attention à ce qui se trouve dans l’arrière-plan et que cela déclenche la ruée de mutants vers vous. Si vous perdez la vie, vous devrez recommencer au dernier point de sauvegarde et heureusement, ceux-ci sont habituellement très rapproché les uns des autres.
Évidemment, ce type de jeu offre également un bon dosage de puzzles et énigmes à résoudre, afin de pouvoir trouver la sortie et progresser au passage suivant. Dans le cas de One Last Breath, quelques bons puzzles sont présents, mais sont très répétitifs dans leur forme. Gaia devra très souvent surmonter des obstacles de nature physique, en plus d’activer certains appareils électroniques, vestiges de la civilisation disparue. Cela inclus l’activation de commutateurs d’ascenseurs, de portes, de scies géantes et autres du genre. Souvent, il faudra coordonner l’activation de quelques appareils en même temps, en plus de surmonter certains obstacles pour pouvoir procéder.
Malgré l’aspect plutôt frêle de Gaia, celle-ci possède la capacité à altérer certains éléments de la nature, comme les énormes racines d’arbres. À l’aide de jeunes pousses qu’elle trouvera au sol, elle pourra alors faire bouger d’énormes racines afin que celles-ci bloquent ou libèrent des passages, ou créent des ponts pour aider Gaia à accéder à des plateformes trop élevées. C’est ici la principale mécanique de jeu en lien avec les pouvoirs de Gaia et bien qu’il n’y ait jamais rien de très complexe, certains puzzles vous demanderont quelques minutes de réflexion afin de les maitriser.
Ce qui est très bien de One Last Breath, c’est son excellente ambiance sonore, celle-ci réussissant à rehausser le degré de lourdeur que tentent de nous insuffler les environnements visuels. Je vous suggère d’y jouer a fort volume ou de vous munir d’un bon casque d’écoute afin de profiter au maximum de la dimension sonore du jeu, qui fait un excellent travail à alimenter le sentiment de dévastation qui nous entoure.
Verdict
One Last Breath est un autre bon jeu qui s’ajoute à la catégorie des jeux cinématique/atmosphérique. Son univers est empreint de cette pesanteur qu’apporte généralement la destruction post-apocalyptique de l’humanité, le tout bien illustré par la grisaille retrouvée dans l’ensemble de son enveloppe visuelle. Bien appuyé par un environnement sonore adéquat, le jeu réussi à offrir ce petit sentiment qu’on aime bien de ce type de jeu. Malheureusement, la répétitivité des puzzles et le manque de variété dans l’univers graphique fait un peu en sorte que chaque portion du jeu se ressemble un peu trop. Dans une quête aussi importante que celle de Gaia, il aurait été bien de pouvoir la faire traverser plusieurs mondes différents afin de transposer l’importance de sa quête afin de sauver la terre de la totale disparition de la vie sur celle-ci. Par contre, si vous cherchez un jeu de ce type, en voici un qui vous plaira à coup sûr, surtout que celui-ci est offert à prix plus que raisonnable de moins de 25$ CAN. Quant à moi, j’y ai passé un très bon moment et je ne peux que vous le recommander!
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Prenez note que la version testée est celle sur Xbox Series X. Le jeu est également disponible sur PS5, PS4, Xbox One, Switch et PC.
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