Vous vous souvenez du film “Le Jour de la Marmotte” ? Alors, attendez-vous de vivre sensiblement le même rituel de revivre les mêmes moments dans le jeu Returnal, un jeu exclusif à la PlayStation 5 par le talentueux studio Housemarque.
Merci à PlayStation Canada qui nous a gratuitement offert une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et la critique. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de notre note finale. #Article13Free
Scène 1, prise 223…
Quand le slogan d’un jeu repose sur l’expression “brisez le cycle”, on comprend bien qu’il nous faudra réussir à casser un certain phénomène de recommencement. Et c’est en plein ce que les gens du studio Housemarque, responsables des superbes titres tels que Super Stardust HD, Resogun et Nex Machina, tentent de vous faire accomplir dans leur nouveau roguelike, Returnal, exclusif à la PlayStation 5.
Dans Returnal, vous campez le rôle de l’éclaireur Selene Vassos qui, après avoir capté un signal venant de la planète Atropos, décide d’investiguer celui-ci de plus près. Malheureusement pour elle, une tempête métrologique la force à se crasher à la surface, rendant son véhicule Helios hors d’usage. Elle décide donc de partir à la recherche du signal provenant de “l’Ombre Blanche”. Sa progression ne se fera pas aisément, en raison de la faune locale qui est plutôt très agressive. Au bout d’un moment, Serene rencontrera une créature de taille, qui la mettra en pièce… Par contre, Serene ne meurt pas, elle semble plutôt revenir a son point de départ encore et encore, l’univers autour d’elle changeant à chaque nouveau passage…
Un jeu difficile, mais tellement addictif qu’il nous pousse à y revenir, encore et encore
Oh oui! Housemarque avait mentionné que Returnal était un jeu de type Roguelike, mais personne ne savait à quel point celui-ci l’était. En fait, il ne suffit que de quelques minutes pour ressentir la signature du studio, qui nous a offert des perles comme Super Stardust HD, Resogun et l’exigeant Nex Machina par le passé. Ici, le visuel mêlé aux diverses mécaniques de jeu suintent la touche de Housemarque.
Si vous n’aimez pas les titres difficiles, allez jouer à autre chose illico! Parce que vous risquez de prendre le mord aux dents plus d’une fois! Returnal, comme les autres roguelike, vous replace au tout début de la partie, chaque fois que vous mourrez, perdant ainsi toute progression et presque tous les objets collectés dans votre passage précédent. Oui, quand on regarde ça froidement comme ça, c’est plutôt décourageant. Mais attendez! Parce que la beauté du jeu, c’est sa courbe d’apprentissage, la gratification que vous tirez à chaque nouvelle partie (appelée ici “Cycle”) et cet espèce d’aimant que Returnal exerce sur nous pour y revenir encore et encore.
Chaque nouveau cycle brasse entièrement les cartes de nouveau. Ainsi, vous vous retrouverez à repartir du point initial, mais en trouvant chaque “salle” des niveaux, disposées de manière différentes. Le contenu de celles-ci changent également, ce qui fait que pas une partie n’est comme la précédente. Vous trouverez de nouveaux items, artéfacts, dispositifs, armes, parasites et ainsi de suite, que vous accumulerez tant que vous demeurerez en vie. Vous mourrez? Pouf! Retour à la case départ les mains vides, outre quelques items-clé que vous conserverez et qui pourront plus facilement vous faire accéder aux niveaux suivants…
Personnellement, faut de manque flagrant de talent dans ce jeu infernal (attendez d’affronter les boss…OUF!), j’ai été incapable de me rendre plus loin que le boss du second biome et ce, après envions 20 cycles. Malgré cela, j’ai encore le goût de reprendre la manette et d’enclencher le 21e cycle pour arriver à aller plus loin. Oui, c’est à ce point addictif! Et comme le jeu balance légèrement les choses pour tenter de nous donner un peu pus d’espoir chaque fois, le principe tend à nous fâcher initialement, mais à nous attirer de nouveau.
Outre le fait que la facilité d’un cycle semble reposer sur une énorme dose de chance au niveau des items trouvé pour nous aider à progresser, Returnal propose un superbe visuel qui laisse planer un certain mystère. Ce n’est peut-être pas le je le plus hallucinant au niveau des textures, mais le fait que tout soit reconstruit de façon procédural chaque fois est plutôt bluffant. Si l’aspect graphique du je ne vous fout pas par terre, attendez d’entendre l’ambiance sonore… Petit conseil d’ami: jouez s’y avec un casque d’écoute. Vous allez prendre une claque tellement la qualité et la dispersion des sonorités sont folles, le tout appuyer par l’intégration phénoménale des capacités de la DualSense!
Enfin un autre jeu exclusif à la PlayStation 5, qui met à profit les gâchettes adaptatives et les vibrations ultra détaillées. Marcher sous la pluie en sentant les goutes nous tomber dessus à divers endroit de la manette, c’est simplement hallucinant!
En gros, si vous aimez les jeux coriaces et qui stimulent votre agilité, sautez immédiatement sur Returnal. Vous en aurez pour votre rhume, ça, je vous le promet! Et bien que celui-ci ne soit pas parfait, c’est un titre qui pourra facilement trouver sa place dans les jeux de l’année 2021, en plus de prouver, une fois de plus, pourquoi les titres exclusif PlayStation possèdent une telle force auprès des joueurs….
Verdict
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Prenez note que la version testée est exclusive à la PS5.
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