STAR TREK DEEP SPACE 9 – CROSSROADS OF TIME (Sega Genesis, Playmates Interactive Entertainment, 1995)
Étant un grand amateur de la série télévisée Star Trek : DS9, ce jeu avait tous les ingrédients pour me faire passer des heures de plaisir. Dans le même esprit qu’un épisode, on incarnait successivement les personnages principaux dans un mélange de RPG et jeux de plateforme.
En plus du plaisir de jouer, on se délectait à retrouver l’intelligence et l’humour propre à l’univers Star Trek.
FIFA INTERNATIONAL SOCCER (Sega Genesis, Electronics Arts, 1993)
Electronic Arts a révolutionné le monde du jeu vidéo sportif en 1995 avec l’apparition de son jeu de soccer FIFA avec, entre autres, une amélioration certaine au niveau du graphisme des joueurs et de la sonorité de la foule. De plus, une vue isométrique était toute une nouveauté à l’époque.
Je me rappelle encore quand, à l’époque, j’étais allé chercher le jeu dans une boutique de la défunte bannière Compucentre, après l’avoir réservé quelques semaines plus tôt. Le magasin n’avait reçu qu’une seule copie et le conseiller m’avait demandé si cela me dérangeait de lui montrer le jeu, demande à laquelle j’avais acquiescé avec plaisir. Il ne s’était pas passé cinq minutes qu’une petite foule s’était attroupée autour de l’écran pour regarder notre petit match de soccer. J’avais même reçu une proposition pour revendre le jeu avec profit, mais j’avais résisté à la tentation en repartant avec ma cartouche de jeu sous le bras. J’ai quand même toujours la prétention aujourd’hui, d’avoir fait vendre quelques copies de FIFA à Compucentre cette journée-là!
STAR WARS: THE EMPIRE STRIKES BACK (ATARI 2600, PARKER BROTHERS, 1983)
Il y a certains jeux qui, avec le recul, n’avaient rien de très particulier. Le premier jeu vidéo dérivé des films de Georges Lucas fait sûrement partie de cette catégorie. Il s’agissait d’un jeu de tir de type shooter où nous incarnions Luke Skywalker aux commandes d’un SnowSpeeder et nous devions défendre notre base contre les AT-AT. Le seul but du jeu était de tirer sur les monstres mécaniques une cinquantaine de fois ou de les atteindre sur leur point sensible sans se faire toucher ou avant qu’ils n’atteignent notre base.
Mais il y avait quelque chose d’addictif qui nous empêchait d’arrêter de jouer. Peut-être est-ce la rapidité de l’action et le défi toujours grandissant à chaque étape qui me faisait tant aimer ce jeu? Mais peut-être aussi que je n’étais qu’un gamin de 10 ans, incapable de résister et de ne pas aimer d’avoir à incarner le rôle d’un Jedi, spécialement quand j’avais moi-même la chance de me prénommer Luc!
AYRTON SENNA’S SUPER MONACO GP II (SEGA GENESIS, SEGA, 1992)
J’ai découvert Super Monaco GP dans la petite arcade du terrain de camping où je passais tous mes étés. Cette version ne consistait qu’à une séance de qualification et d’une course sur le seul circuit de Monaco. Mais la suite de cette version en version consoles nous permettait de vivre de vraies saisons de championnat du monde avec un système de rivalité entre pilotes, ce qui permettait de gagner des volants chez les écuries les plus fortes.
De plus, les 16 courses composant les épreuves de l’époque étaient présentes, avec des fonds représentant chacune des villes les accueillant. Le tout agrémenté de choix de transmission automatique ou manuelle de 4 ou 7 vitesses. Il n’y avait rien de bien réel dans la conduite mais les défis étaient bien présents.
SUPER ACTION FOOTBALL (COLECOVISION, Davis, Nussrullah & Associates, 1984)
Avant la série à succès des jeux de football Madden, il y a eu Super Action Football. La beauté de ce jeu était étroitement lié à la manette Super Action Controller Set qui était toute une révolution à l’époque avec sa tenue comme un poing américain, ses boutons colorés à l’intérieur, son clavier sur le dessus, et surtout, la roulette située juste en dessous de ce dernier.
Cette roulette donnait un tout autre sens à ce jeu avec la possibilité de contrôler la vitesse de nos joueurs. Et le clavier nous permettait de préparer les jeux. Il fallait rapidement faire tourner la roulette pour s’échapper jusque dans la zone des buts!
THE ACTIVISION DECATHLON (ATARI 2600, ACTIVISION, 1983)
De façon encore plus dramatique que Super Action Football, Decathon demandait un effort physique qui rendait nos séances de jeux exténuantes. C’est une chance que les manettes de la console Atari 2600 étaient solidement construites, car elles étaient souvent mises à rude épreuve dans une série de dix compétitions athlétiques où le but principal était d’accumuler le plus de points que nos adversaires. Pour courir, il fallait simplement déplacer le manche de la manette de gauche à droite le plus rapidement possible.
Je me rappelle d’avoir été exténué après les épreuves de sprint, ou d’avoir mal aux mains et d’avoir de la difficulté à compléter les épreuves de longues distances. Dans la même lignée de jeux, je ne peux passer sous silence les Track and Field et Hyper Sports, les successeurs spirituels de Decathlon avec lesquels j’ai également adoré jouer.
THE MAIN EVENT (ARCADE, KONAMI, 1988)
Je suis pleinement conscient qu’au départ, cette liste devait contenir notre Top 10 des jeux sur consoles, mais vous devrez m’excuser de faire une entaille à cette règle et à inclure en quatrième position de ma liste le jeu de lutte The Main Event, un jeu de Konami qu’on ne retrouverait qu’en version d’arcade. J’ai eu la chance d’avoir ce jeu plusieurs années à mon camping et je peux vous assurer que j’ai passé une petite fortune en 25 sous dans cette machine!
Ce jeu avait tout ce qu’il fallait pour l’amateur de lutte que j’étais : des lutteurs endiablés, des commentateurs colorés et des prises spectaculaires contrôlées à l’aide d’un immense bouton sur la machine. Sans compter un défi des plus plaisants, surtout lorsque fait avec un coéquipier. Fabriqué en édition limitée, ce jeu ne vit malheureusement jamais le jour sur les consoles en raison de problèmes de droits d’auteurs avec la WWF, que ce soit au niveau des lutteurs qui étaient des copies de ceux de la fédération, qu’au niveau du titre même du jeu. Mais je vais toujours me rappeler de mon personnage : El Condor!
ROCK BAND 2 (XBOX 360, HARMONIX, 2008)
Comme vous avez pu le constater, les jeux de sports ont occupés une énorme place dans ma vie. Mais il existe un jeu qui me permit de vivre pleinement, sous forme de jeux vidéo, mon autre passion; la musique! Et ce fut le incontestablement le cas avec Rock Band 2. Au départ, l’idée de jouer sur une petite guitare de plastique qui fait clac clac clac ou sur une petite batterie, n’avait rien de très attirante. Mais il me suffit qu’un essai pour tomber en amour avec ce jeu et vivre une carrière imaginaire de musicien.
Jeu de party parfait pour jouer avec des amis, il existe des chansons pour tous les goûts, que ce soit avec le jeu de base qu’au niveau du contenu téléchargeable. Rock Band 2 fut mon préféré, car c’est dans cette édition que j’ai pu jouer des chansons de Dream Theater, Rush et Jethro Tull, groupes qui font tous parties de mes favoris. Je ne suis juste pas sûr que ce jeu fut le préféré de ma conjointe, elle qui dû m’endurer lorsque je décidais de troquer les instruments pour le micro!
MLB THE SHOW (PS4, Sony Computer Entertainement, 2014)
Si la nostalgie a pris une part importante dans ma compilation, je ne pouvais ignorer le plus récent opus de la série MLB The Show, une simulation de baseball parfaite qui apparut sur les consoles de nouvelle génération l’été passé. Avec des graphiques à couper le souffle, que ce soit au niveau des joueurs que des stades, j’ai passé des heures à simuler une carrière avec un lanceur à mon image.
En débutant au niveau des ligues mineures après mon repêchage et faisant mon chemin jusqu’aux ligues majeures, je pus signer de lucratifs contrats en accomplissant maints exploits… tout en subissant la pire déception de ma vie : être échangé de mon équipe favorite, soit les Cubs de Chicago, aux pauvres Mariners de Seattle!
NHL 94 (SEGA GENESIS, EA SPORTS, 1993)
Au fil des années, EA Sports a fait d’excellents jeux de hockey avec sa série NHL. On n’a qu’à penser à l’évolution de l’intelligence artificielle, aux modes de jeux en ligne, aux modes Be a Pro, sans parler évidemment des améliorations au point de vue des graphiques. Mais la version du jeu de 1994 aura toujours une place spéciale dans mon cœur. Pour la première fois, on avait vraiment l’impression de simuler une vraie partie de hockey avec les vrais joueurs de la ligue nationale. L’absence de saison, de modes de jeu autres que de simples parties rapides et des séries quatre-de-sept peut paraitre aberrant aujourd’hui, mais on ne s’en occupait pas vraiment à l’époque.
Pour compenser, on prenait la cédule des Nordiques et on affrontait, à tour de rôle, les mêmes équipes que dans la cédule réelle, en prenant toutes les statistiques à la main, dont les classements sur des feuilles de papier. On pouvait faire des feintes et surtout des lancers sur réception! Et on s’amusait à jouer les Whalers de Hartford juste pour entendre leur chanson si caractéristique, le Brass Bonanza!
QUE NOS RÉSERVE L’AVENIR?
Faire la liste de mes dix jeux préférés fut un exercice un peu plus compliqué que ce que je l’avais imaginé au départ. J’ai l’impression d’avoir fait des oublis importants. Ou d’avoir omis certains jeux pour ne pas avoir certains sports en double. Et même, d’avoir tout simplement négligé les jeux les plus récents en faveur des jeux plus vieux qui ont peut-être été embellis par mes souvenirs et la nostalgie du temps. Mais j’assume pleinement cette liste. Et vous, quel est votre Top 10 de vos meilleurs jeux à vie? Partagez avec nous vos choix, comme l’on fait mes collègues Marc, Martin et Richard avec leurs propres Top 10! Êtes-vous du type sport comme moi, ou du type RPG, ou encore, de jeu de tir? Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix, seulement des gouts personnels et des souvenir mémorables!
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