C’est Halloween non? alors déguisons-nous en ours en peluche. En effet, notre maitresse est emprisonnée alors il est temps de défier les forces des ténèbres!
Merci à Trinity Team et 101XP qui nous ont gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free
Il y a du “Castle of illusion” ici!
Le studio transalpin nous convie à une incursion riche et captivante dans un monde fantastique, “The Darkest Tales”. Teddy, petit ours en peluche presque oublié dans son coffre à jouet, est ranimé et sa mission est simple : sauver Alicia, sa maitresse, enfermée dans un royaume de fables et de contes transfigurés. Aussi, les cauchemars et des mondes macabres vous attendent dans une belle aventure pleine de personnages, disons très familiers!
En effet, ce petit nounours nous fera rencontrer des créatures proches de l’univers Disney et des contes de Perrault, qui ont enjoué les lectures de notre enfance et nos divertissements dans nos jeux durant notre adolescence… pour certains du moins! Qui ne verra pas à travers cette aventure celle de Mickey prêt à affronter Mizrabel et délivrer Minnie des antres du château des illusions ?
Certes, l’effet est saisissant et terriblement enivrant tant ce “Castle of illusion” ramène à des souvenirs de rêves, aujourd’hui disparus. Peut être Trinity Team a voulu nous faire revivre ces chimères et cet univers si délicieux dans les têtes de certains quadragénaires.
Un royaume à la fois enfantin et sordide
Comment ne pas résister à ce rendu visuel si charmant, si poétique et pourtant aussi sanglant. Une fois sorti de notre bac à jouet, notre ours, guidé par une conscience de lumière, va traverser des mondes merveilleux qui ne peuvent que nous émouvoir tant le travail graphique apporté à été soigné. La passion se ressent réellement ici et, tout en avançant, nous nous surprenons à nous arrêter pour contempler l’environnement si bien travaillé. Plutôt rare!
Les effet de lumières, la variété des paysages, ici tout est magique. Ce ressenti crée une immersion très particulière qui renvoie à nos bons souvenirs de jeux. Cette sensation est si douce que le jeu ne met pas longtemps pour nous emporter avec lui. Une belle immersion, donc, qui surprend tant elle est espérée secrètement de tous.
Il y a également du contraste, intéressant lui aussi, entre un aspect lyrique, comme évoqué, et des tâches macabres ça et là pour montrer que l’aventure sera éminemment périlleuse. Ainsi, on retrouve des personnages bien connus, des jouets bien identifiés (LEGO en autres) qui se mélangent pour donner une atmosphère singulière.
L’autre contraste concerne davantage les personnages que l’on joue directement ou indirectement. En effet, ce duo ourson et fée est tout à fait amusant et attendrissant. La fée, toujours positive, est le vrai moteur du jeu et passe son temps à persuader un ourson plutôt bourru et grognon.
Des bonnes idées reprises
Derrière ce tableau splendide, il y a aussi les bonnes idées. Comme pour les personnages et les environnements, ces idées nous en rappellent d’autres. Tout d’abord, les aptitudes de notre personnage. Au fur et à mesure de la quête, notre ourson pourra se ruer, double-sauter, voler. Ces dispositions pourront se développer avec un intéressant arsenal d’améliorations.
En effet, ces améliorations sont regroupés dans un arbre qui rappelleront aisément celui d’Ori, autre poids lourd des jeux de plateforme poétiques. Ces améliorations s’acquerront grâce à une jauge jaune circulaire alimenté par le combat. Il faudra donc batailler. Ces mêlées en vaudront la peine. Chaque point compte et il sera absolument nécessaire d’améliorer Teddy pour le rendre apte à vaincre les dangers qui l’attendent.
Autre jauge, celle de la régénération. Plus elle se remplie, après de rudes combats, plus notre fée (en fonction de la difficulté choisie) pourra nous “recoudre”, c’est à dire remplir notre barre de vie.
Dernier point intéressant, les menus des équipements. Teddy apprendra à se battre par le moyens de différentes armes, épées… non ciseaux :-), arc, grappin. A lui d’utiliser la bonne arme au bon moment. Voilà qui donne la profondeur attendue pour un jeu si ravissant. Mais cela se gagne comme toute belle chose. Aussi, il faudra chercher, farfouiller… et savoir revenir en arrière!
Rejouabilité intéressante
The Darkest Tales n’est pas un jeu linéaire. La progression dans l’aventure n’est pas si simple. Dès les premiers mondes, on notera des niveaux qui ne seront pas entièrement accessibles. Le gains d’armes ou d’objets dans les niveaux suivants permettront d’accéder à ces zones inabordables jusque-là. Pour comprendre ce jeu, il faudra ainsi explorer et revenir en arrière. Ce chemin tortueux permettra de rallonger la durée de vie du titre. Par exemple, lorsque l’on pourra voler, nous accèderons à des bonus grandissant le pouvoir de notre ourson. Par ailleurs, le grappin offrira la possibilité de passer un précipice que l’on croyait infranchissable.
Bref, bien que souvent utilisé, ce rallongement est tout à intéressant. D’autant plus que les combat sont dans l’ensemble agréable. Les boss sont grands, charismatiques et plutôt bien animés dans l’ensemble. Les ennemis sont suffisamment nombreux pour éviter la répétition qui ennuie et qui altère l’envie de rejouer. Par ailleurs, la difficulté est bien jaugée, passant d’un mode “facile” très accessible à un “difficile” qui vous découdra, vous et votre ourson! La rejouabilité n’a donc pas été oubliée.
Irréprochable ou presque
Alors qu’est-ce que l’on pourrait reprocher à Trinity Teams avec ce jeu évoquant de si belles nostalgies? La jouabilité? Pas vraiment, elle est bonne et ne nuit jamais malgré un grand nombre de bouton à mémoriser. Peut-être, manque-t-il la possibilité de changer les boutons d’action sur la manette. L’intrigue, alors? Fausse route. Vous faites la fable en avançant dans l’aventure. Honnêtement, le scenario est bien “ficelé” et les personnages sont suffisamment présents (image et son) pour faire vivre ce conte.
Peut-être la musique est-elle l’élément le plus fragile ici. Trop discrète peut-être, notamment dans certaines phases d’action. Moins d’inspiration aussi. Les auteurs se sont peut-être perdus dans ces mondes enjôleurs si séduisants. Dommage qu’ils ne fussent pas plus inspirés par l’envoutement ambiant lors de la conception… Oui, il y a indubitablement un manque à ce niveau. Il y avait pourtant tous les ingrédients requis pour vivre une belle expérience sonore en faisant progresser notre Teddy si mignon et si attachant.
Un très bon jeu qui échoue de peu pour être un évènement
Non, The Darkest Tales ne détrônera pas Ori ; cela ne sera pas lui. Il y avait pourtant un aspect nostalgique graphique puissant et très bonnes idées pour faire de ce jeu l’aventure de cette fin d’année voire un peu plus. Faute à un univers sonore en deçà de ce que l’on pouvait attendre et surtout un manque d’innovations. Peut-être trop classique, Teddy n’inquiètera donc pas ses grands frères, ni un “Castle of Illusion” si présent encore dans nos consciences, ni un Ori, plus récent, qui avait forcé l’admiration. Mais Teddy n’échouera pas à nous donner un plaisir rare grâce à un visuel spectaculaire, un gameplay complet pour le genre et une aventure qui nous touchera forcément. Un grand bravo au studio.
Verdict
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Prenez note que la version testée est celle sur PC. Le est également disponibles sur Xbox One et Switch et sera lancé ultérieurement sur PS4.
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