Après quatre ans d’absence,  voici enfin le retour tant attendu de notre agent d’infiltration préféré : Snake alias The Big Boss. Le cinquième opus, développé par le studio Kojima Production et édité par Konami, se veut un prologue, ou si vous voulez, une introduction au prochain Metal Gear Solid intitulé : The Phantom Pain.

D’entrée de jeu, je dois vous dire que la quête principale ne dure qu’un peu plus de deux heures. Ajoutez à cela des quêtes secondaires, débloquées seulement après avoir complété la mission principale, et vous vous retrouverez avec environ quatre à cinq heures de jeu, top chrono. Metal Gear Solid : Ground Zeroes se retrouve donc à être un candidat parfait pour la location. La raison qui fait que ce dernier soit si court, c’est qu’à l’origine, Metal Gear Solid 5 devait contenir les deux jeux : Ground Zeroes et Phantom Pain. Mais, due au très long développement de ce dernier, l’éditeur Konami a décidé de le diviser en deux et de sortir Ground Zeroes comme une sorte de prélude à Phantom Pain, le titre original. Ce qui donne au final, une belle grosse info-pub d’une certaine manière.

Mise en contexte

Il est temps de plonger dans l’univers de l’espionnage et de l’infiltration qui a fait le succès, au fil des ans, de la franchise MGS. Le jeu se déroule donc en 1975, un an après les événements de Peace Walker (sortie en 2010 sur PSP) et prend place à Cuba en pleine guerre froide. L’intro nous montre donc un camp militaire américain, qui sera vraissemblablement connu plus tard comme étant le futur Guantanamo, dans lequel sont retenus les prisonniers Paz, une agente double pour l’agence de renseignement Cipher et Chico, un jeune soldat recrue des Mercenaires Sans Frontières, dont Snake (Big Boss) est le fondateur. Ce dernier, qui était venu pour secourir Paz en premier lieu, se retrouve ainsi pris à son tour. La cinématique nous montre un Skull Face et ses XOF en train d’arpenter le camps sous une pluie battante, pour ensuite s’envoler à bord d’hélicoptères balisés en passant au-dessus de notre héros en pleine escalade, bien décidé à infiltrer le camp militaire pour libérer ses amis. Ce scénario vous dit peut-être quelque chose, car c’est à l’image près, la bande vidéo de dix minutes diffusé à l’été 2012 pour promouvoir la sortie de Ground Zeroes.

Test Metal Gear Solid Ground Zeroes

La furtivité, pour une meilleure expérience

L’infiltration en monde ouvert, donne un nouvelle aspect au jeu de MGS qui nous avait habitué à suivre, somme toute, un chemin assez prédéterminer. Prenons, si vous le voulez bien, les commandes de Big Boss qui, après son ascension, se retrouve en terrain surélevé avec une vue imprenable sur le camp à infiltrer. Par le biais d’une communication radio, on nous conseil de nous servir de nos jumelles (touches RB) qui bénéficie d’un zoom x3 et qui permet non seulement d’entendre les gardes parler entre eux, (très pratique pour révéler des informations sur des endroits autrement secrets) mais aussi de définir leur silhouette qui restera visible, même au travers des murs pour Big Boss. Autre avantage de cette paire de jumelles, si vous maintenez le focus sur un objet ou une personne, vous aurez droit à un conseil ou a un commentaire utile sur la marche à suivre, via votre radio, à l’aide de la touche (LB). Je croit fortement que la meilleur façon d’apprécier MGS : Ground Zeroes, malgré sa courte duré de vie, est de le faire le plus  furtivement possible. C’est-à-dire, prendre le temps d’analyser l’environnement et de récolter le plus de renseignements possible. Une bonne façon de le faire, c’est de prendre un garde à revers (en maintenant la touche RL) et l’interroger (en maintenant la touche LB+ joystick droit vers le haut). Il pourra alors vous révéler des informations utiles à votre mission. Et qui dit furtivité dit silencieux, donc limitez l’utilisation de votre arme. Heureusement, votre inventaire comprend, comme il se doit pour tout jeux d’infiltration qui se respecte, un fusil à dard tranquillisant pour, le cas échéant, endormir vos ennemies. Votre arsenal comprends aussi un fusil d’assaut et des grenades, si l’envie vous prend de vous la faire, style Rambo. Mais je crois que l’expérience de jeu en sera affecter, on se comprend. Pour ce qui est de l’aspect technique, GZ est très prêt du sans faute. Aucun bug à l’horizon. Une fluidité des mouvements sans trop de reproche, l’IA est beaucoup moins linéaire que dans le passé et on bénéficie même d’un bullet time à la Max Pain lorsque nous sommes découvert et nous procure quelques secondes indispensables pour disposer de notre assaillant avant qu’il ne donne l’alarme.

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Bon visuel mais pas encore next-gen

Pour ce qui est du visuel, Ground Zeroes, tout comme les autres titres à sortir en même temps sur les consoles next-gen (PS4 et Xbox One) et old school (PS3 et 360) souffrent de, ce que j’appellerai, la retenue visuelle(je me réserve ici les droits de cette appellation..wink,wink). Je n’irais pas jusqu’à dire que la retenue visuelle soit aussi palpable que celle de Thief avec ses couches d’images qui se superposait à chaque cinématique présenté, mais on sent quand même que le jeu à été développé pour tirer le maximum d’une PS3 ou d’une Xbox 360 et non leur version nouvelle génération. Il ne reste plus qu’à espérer que Metal Gear Solid : The Phantom Pain soit plus orienté vers l’avenir du jeu vidéo.

Location… la seule option valable

Metal Gear Solid : Ground Zeroes est un bon hors-d’œuvre et il est présenté comme tel. Une bonne façon de préparer le terrain à l’opus principale, attendu selon des rumeurs, début 2015. Il ne reste pas moins, que pour l’amateur en moi qui suit la série depuis ses débuts sur la première Playstation, a été titiller juste assez pour me faire patienter. Je vous conseil de faire comme moi, de louer  MGS : Ground Zeroes, faire la mission principale pour débloquer les missions secondaires et finir le jeux le plus près possible du 100%, en suite, rapporter votre location. Vous allez passer une belle soirée car, il ne faut pas se le cacher, acheter le jeu au prix de 34,99$ (qui est le même prix sur PS4, PS3, Xbox One et 360) c’est beaucoup pour un gros 2 à 4 heures de jeu.

 

En cliquant sur la pochette, vous serez redirigé vers le site d’Amazon (Canada). Si vous faites l’achat du jeu, vous ne payerez pas plus cher et vous encouragerez le site Web à poursuivre son travail.

Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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