[dropcaps style=”2″]Les Transformers ont depuis longtemps fait leur place dans la culture populaire. Avant d’être portée au grand écran par le réalisateur américain Mickel Bay, la série télé Transformers, comptait déjà plusieurs fans parmi un large et jeune auditoire. Il n’en fallait pas plus pour intéresser le monde du jeu vidéo. Comme vous le savez probablement, les trois derniers titres de la série, c’est-à-dire ; La guerre pour Cybertron (2010), La Face Cachée de la Lune (2011) et La Chute de Cybertron (2012) ont tous été développés par le studio High Moon Games. Cette fois, c’est au tour du studio Edge of Reality de nous présenter le dernier titre de la série ; Transformers : Rise of the Dark Spark. Ce ne sera pas une mince affaire. Du côté du jeu vidéo, la franchise Transformers n’a jamais vraiment su ce démarquer. Est-ce que le studio Edge of Reality saura revitaliser la série ?
Le Dark Spark
Après qu’une étrange météorite de couleur pourpre se soit écrasée sur terre, Optimus Prime et ses Autobots se rendent sur le lieu de l’écrasement pour investiguer. Toutefois, Lockdown, le chasseur de têtes à la solde des Decepticons, les a devancés et prend possession de l’étrange météorite. Cette dernière se veut en fait, un ancien artéfact Cybertronien qui confère à son utilisateur, le pouvoir de contrôler la réalité, le temps et l’univers à sa guise. C’est ainsi que se termine le premier des quatorze chapitres, puisque la majorité de l’action se déroulera dans le passé, sur la planète Cybertron un peu avant sa destruction. Sur Cybertron, la guerre fait rage entre les Decepticons et les Autobots. Alors que Megatron envoie ses troupes dans la cité de Kaon pour récupérer le Dark Spark, Optimus Prime et ses acolytes feront tout en leurs pouvoirs pour les empêcher de mettre la main sur la relique maudite. Maintenant que le scénario est en place, allons voir ce qui en est du jeu à proprement dit.[/dropcaps]
Rien de neuf, que du vieux
Transformers : Rise of the Dark Spark est propulsé par le moteur graphique Unreal Engine 3 d’Epic Games. Visuellement, Rise of the Dark Spark est plus près du rendu visuel des jeux disponibles pendant les premières années de la PS3, que de ceux que l’on peut apprécier aujourd’hui. L’environnement urbain est plutôt drabe et le physique des personnages en souffre tout autant. En résumé, un visuel hautement décevant. Les développeurs de chez Edge of Reality se sont grandement inspirés de la façon de faire du studio High Moon Games. Le jeu semble être une copie conforme de son prédécesseur, La Chute de Cybertron et la mécanique de jeu sont en tout point semblables.
Donc, très peu de surprises à part peut-être, deux nouveaux personnages qui feront leur apparition dans cet opus. Drift, un ancien Decepticon, se joindra à la cause des Autobots pour ainsi expier ses crimes commis dans le passé. Ce dernier possède un pouvoir intéressant. Vous pourrez le propulser à la vitesse de l’éclair pour une attaque à l’épée dévastatrice. Le deuxième est Grimlock. Ce robot géant à la capacité de se transformer en un puissant tyrannosaure métallique qui sèmera la terreur chez les Decepticons. D’ailleurs, ce dernier fera une apparition remarquée dans le dernier film de Michael Bay; Transformers : Age of Extinction.
“Nous combattons au nom de la liberté” – Optimus Prime
Transformers : Rise of the Dark Spark est un jeu de rôle à la troisième personne (RPG). Le jeu comporte quatorze niveaux dans lesquels vous contrôlerez, tour à tour, un personnage des deux factions. Dans le premier chapitre, vous incarnerez Drift, qui vient de se joindre aux Autobots alors qu’au quatrième chapitre vous serez aux commandes de Sharpshot, un Insecticon associé aux Decepticons. Pour les admirateurs du puissant Optimus Prime, vous devrez patienter jusqu’au septième chapitre avant de pouvoir l’incarner en situation de combat. La prémisse est la même dans les deux camps ; empêcher les opposants de mettre la main sur le Dark Spark.
Un arsenal imposant
Chacun des personnages bénéficie d’un pouvoir unique. Outre le fait que vous pourrez vous transformer en véhicule en tout temps (à l’aide d’une pression sur le joystick de gauche), la touche RB vous donnera accès à votre pouvoir spécifique. Exemple : Optimus Prime pourra utiliser un bouclier, très utile contre les tirs soutenus des tourelles ennemies. Alors que Sharpshot deviendra invisible pour surprendre ses opposants. Si la transformation en différent véhicule est la marque de commerce des Transformers, il en va tout autant de l’arsenal de combat. Plusieurs armes impressionnantes seront à votre disposition. Du traditionnel Blaster au lance-roquette thermique en passant par le canon corrosif, qui lance une flaque de vase toxique destructrice et le Techvolt E.D.K qui libère un puissant rayon électrique capable de passer d’un ennemi à un autre. Tous ces petits joujoux sauront combler votre appétit pour la destruction de masse.
IA ratée et transformation peu inspirée
Pour ce qui est des attaques de mêlée, elles tombent à plat malgré les habiletés de chacun en situation de combat rapproché. Elles seront parfois trop puissantes, comme pour celle de Drift avec son attaque éclair et aussi inutile, dans le cas de Sharpshot, pour son pouvoir d’invisibilité trop souvent inutilisable dans presque toutes les situations de combat. L’intelligence artificielle (IA) est malheureusement inefficace. Trop souvent les ennemis tireront à l’aveugle vous laissant un avantage incontestable sur le terrain. La transformation de robot en véhicule n’est pas assez intéressante pour s’en servir allègrement. Par contre, il y aura quelques missions qui s’y prêteront bien. À chaque chapitre, plusieurs défis à relever vous seront proposés dans le jeu. Ceux-ci, un fois relevés, vous donneront des Technopacks à débloquer dans le menu pause. Ces derniers contiennent des améliorations pour vos armes ainsi que des habiletés à utilisation unique. Par contre, ouvrir les Tecnopacks et voir la présentation de tout ce qu’elle contient, un item à la fois, prend beaucoup de temps. Ce qui peu devenir frustrant, surtout si on en a accumulé plusieurs à ouvrir.
Le multijoueur sauve la mise
Le mode Escalade, la portion multijoueur du jeu, est satisfaisant. Huit cartes vous seront proposées dans lesquelles vous et jusqu’à trois autres joueurs, aurez à affronter quinze vagues consécutives d’ennemis par carte. Le mode Escalade confère un sentiment d’urgence et d’intuition en situation de combat, ce qui manque cruellement dans la campagne solo. Toutefois, le manque de variété et les vagues d’ennemis qui se ressemblent tous, feront en sorte de désintéresser rapidement les inconditionnels du multi.
Verdict : Un jeu sans saveur avec un arrière-goût de réchauffé
Transformers : Rise of the Dark Spark ne passera sûrement pas à l’histoire. Une jouabilité inintéressante et une histoire décousue, voilà le résultat pour la prise en main de la franchise par le studio Edge of Reality. L’histoire était censée faire un lien entre le film Age of Extinction et le jeu Rise of the Dark Spark. Et bien, s’il y en a un, il a passé complètement inaperçu. Il y a tout de même quelques bonnes choses dans le jeu. Comme les missions avec Grimmlock, alors que vous détruirez tout sous votre passage sous la forme d’un Dynobot. Ou encore, celles avec Jetfire et celles avec Sharpshot dans lesquelles, sous forme de jet futuriste et d’insecte volant, vous profiterez d’un avantage certain sur vos adversaires en dominant le ciel.
Même si les développeurs de chez High Moon Games n’ont jamais réinventé la conception de niveau (des portes à ouvrir et des leviers à tirer), on ne peut qu’espérer qu’ils reprendront la franchise des Transformers, pour les prochains titres à venir.
Tout étant relatif, le jeu devrait vous prendre entre 6 à 8 à compléter. Transformers: Rise of the Dark Spark est disponible sur Xbox One, Xbox 360, PS4, PS3, Wii U et PC.
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