La sortie tant attendue de Donkey Kong Bananza sur Switch 2 a déclenché une tornade d’enthousiasme, mais aussi l’examen minutieux des spécialistes du pixel de Digital Foundry. Leur verdict ? Un tour de force créatif qui repousse les limites techniques de la console, malgré quelques concessions inévitables.

Au cœur de l’innovation : ce système de destruction environnementale qui transforme le plateformer 3D en une expérience révolutionnaire. “C’est un pari révolutionnaire”, affirme John Linneman, soulignant comment l’équipe d’Odyssey a marié physique destructible à la Red Faction et design typiquement Nintendo. Les grottes s’effondrent sous les poings de DK, les forêts de bambous volent en éclats – un spectacle technique rare sur machine portable.

Pourtant, l’ambition a son prix : si les modèles de DK et Pauline affichent une expressivité inédite (poils animés, mimiques cinématographiques), Digital Foundry relève des ombres crénelées et un pop-in visible lors des cascades vertigineuses. La résolution oscille entre 1080p et 1200p en mode TV, avec un rendu “un peu mou” dû au FSR1 et SMAA – choix surprenant alors que le DLSS de la Switch 2 reste inexploité.

Côté performances, le rêve des 60 fps constants s’effrite dans les moments clés. Durant les combats de boss ou les séquences de destruction massive, le framerate chute à 30 fps, aggravé par un double buffering perfectible. Paradoxe : le panneau VRR du mode portable ne compense qu’à moitié ces fluctuations, laissant entrevoir un potentiel technique inachevé.

Malgré ces écueils, la magie opère. Digital Foundry salue un rythme de jeu électrique, des niveaux débordant de secrets, et surtout cette alchimie parfaite entre mécanique destructrice et exploration. Preuve que chez Nintendo, le fun transcende toujours la technique.

 

Youssef Amenzou

Passionné de gaming depuis mon enfance, c'est grâce à Final Fantasy VII que cette flamme s'est allumée. Ce jeu emblématique a marqué mon parcours, alimentant ma passion pour les aventures virtuelles. Toujours à la recherche de nouvelles expériences, je m'immerge dans des univers captivants avec la même excitation que celle ressentie devant l'écran de FFVII.

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