Le dernier opus de la franchise Mafia divise la communauté gaming pour un détail inattendu : l’impossibilité de nager. Ce choix de conception, pourtant cohérent avec l’approche narrative du jeu, suscite la controverse parmi les joueurs.
Un retour aux sources qui dérange
Développé par Hangar 13 et édité par 2K Games, ce nouvel épisode sicilien du début du XXe siècle mise sur une expérience linéaire centrée sur le récit, à l’image du premier Mafia. Cependant, des séquences devenues virales révèlent qu’Enzo Favara, le héros, se heurte à des barrières invisibles près des étendues d’eau, provoquant la frustration de certains fans.
La réponse de Larian Studios
Michael Douse, responsable éditorial chez Larian Studios, a pris la défense du titre en partageant une expérience personnelle. Lors d’une présentation exhaustive de Baldur’s Gate 3 à un producteur, celui-ci n’avait retenu qu’une seule interrogation : la possibilité de nager.
Selon Douse, cette obsession pour l’accumulation de fonctionnalités passe à côté de l’essentiel : “Un jeu ne s’améliore pas par l’ajout infini de mécaniques”. Il considère qu’évaluer un titre narratif sur une absence technique révèle une mécompréhension fondamentale.
Le dirigeant de Larian rappelle une évidence du secteur : chaque élément intégré représente un investissement en ressources humaines, temporelles et financières. Implémenter une mécanique de nage sans justification narrative ou gameplay constituerait un gaspillage de moyens précieux.
Cette polémique cristallise l’opposition entre deux visions du développement vidéoludique : d’un côté, la course aux fonctionnalités spectaculaires, de l’autre, une démarche réfléchie privilégiant la pertinence et la cohérence artistique. Pour Mafia: The Old Country, cette limitation technique s’inscrit logiquement dans son identité narrative et son contexte historique.
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