Sega, l’un des acteurs majeurs de l’industrie du jeu vidéo, traverse une période difficile. Malgré les succès de certains de ses studios comme RGG Studio, Atlus et Sports Interactive, d’autres, comme Relic Entertainment et Creative Assembly, ont subi des revers. Pour faire face à ces difficultés, Sega a récemment annoncé la suppression de 240 emplois dans ses studios britanniques. Cette décision s’ajoute aux 250 postes déjà perdus dans ses filiales européennes en septembre dernier. Creative Assembly est particulièrement touché, tout comme Sega Hardlight, bien que dans une moindre mesure. En revanche, les studios Two Point Studios et Sports Interactive semblent avoir été épargnés.
Ces licenciements interviennent dans un contexte économique difficile pour Sega en Europe, où la demande a chuté après la pandémie de COVID-19 et en raison du ralentissement économique général. Jurgen Post, qui est revenu à la direction des studios occidentaux de Sega, a souligné la nécessité de ces mesures pour assurer l’avenir de l’entreprise. Cependant, ces licenciements auront un impact financier important pour Sega, avec une perte prévue de 11,8 milliards de yen (environ 72,2 millions d’euros) pour l’exercice fiscal se terminant le 31 mars 2024.
Malgré ces difficultés, Sega a récemment acquis Rovio et a connu du succès avec certains titres japonais comme Like a Dragon : Infinite Wealth, Persona 3 Reload et Unicorn Overlord. Cependant, ces réussites n’ont pas suffi à compenser les défis auxquels l’entreprise est confrontée en Europe.
Cette série de revers souligne les défis auxquels les géants de l’industrie du jeu vidéo sont confrontés, même en période de succès commercial.
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