[dropcaps style=”2″]Le deuxième titre de la réédition Metro : Redux s’intitule Metro : Last Light Redux. Ce second volet est initialement paru en 2013 sur PS3, Xbox360 ainsi que sur PC. L’histoire est toujours basée sur l’univers post-apocalyptique que l’on retrouve dans les romans de Dmitri Gloukhovski; Metro : 2033 et le second roman Metro : 2034. Par contre, 4A Games n’a cette fois-ci pas opté pour une adaptation du second roman, mais a plutôt choisi de se concentrer sur le héros du premier opus : Artyom. Toutefois, le scénario et les dialogues ont tous été écrits par l’auteur des romans en question. Ce qui est d’ailleurs assez rassurant, puisque l’une des forces de Metro: 2033 est sans aucuns doutes sa scénarisation et son univers de désolation. Alors retournons ensembles dans les tunnels lugubres du Metro afin de voir ce que cette nouvelle mouture aura à nous offrirent.
Cauchemars récurrents
L’histoire prend place un an après les évènements de Metro: 2033 alors qu’Artyom, désormais un Ranger, réside maintenant dans le complexe militaire de D6 en compagnie des autres Rangers. (ATTENTION: Spoiler) Suite au lancement de missiles activés par Artyom à la fin du premier opus, les Sombres ont été anéantis. Mais voilà que Khan annonce à Artyom et à Melnik, le chef des Rangers, qu’il aurait trouvé un jeune Sombre toujours vivant dans les Jardins botaniques. Selon Khan, Artyom aurait une connexion spéciale avec les Sombres. Cette connexion expliquerait, en partie, les cauchemars récurrents qui hantent Artyom. Melnik ordonne alors à Artyom de se rendre dans les Jardins pour dénicher la créature et de mettre fin à ses jours. Mais voilà que notre héros aura des remords de conscience suite à sa rencontre avec l’unique survivant des Sombres. S’en suivra une suite de rebondissements inattendus qui forcera Artyom à revoir le bienfondé de sa mission.
Un visuel moins frappant
Bien que la réédition du premier volet Metro: 2033 Redux ai été bénéfique pour lui au niveau graphique, on ne pourra en dire autant de Metro : Last Light. De ce côté, la résolution en 1080p ne se fait pas autant sentir que celle de son prédécesseur, ce dernier étant un plus vieux titre. Néanmoins, cela n’enlève en rien sa réussite visuelle à la base. La version HD nous fait sentir le plein potentiel du jeu. En rendant la définition de l’image encore plus détaillée, l’immersion dans l’univers de Metro : Last Light s’en trouve augmentée. Les 60 images par secondes procurent au joueur une expérience de jeu beaucoup plus vive et nerveuse. De plus, le nouveau moteur graphique maison de 4A Games, a permis de fusionner des niveaux qui autrefois se terminaientt abruptement pour en permettre le chargement. À la surface, les ruines de l’ancienne ville de Moscou semblent encore plus réelles grâce à une nouvelle addition technologique : l’illumination globale. Les zones extérieures ainsi enrichies sont remarquables pour les deux titres, mais ce changement est encore plus frappant du côté de 2033.[/dropcaps]
Jouabilité légèrement améliorée
Dans cette version rematricée de Metro : Last Light, la mécanique de jeu est sensiblement identique à l’originale. Les améliorations se retrouvent surtout au niveau de l’animation des combats au corps à corps. Bien que la première version de Last Light ait réussie à corriger les lacunes notables de l’IA que l’on retrouvait dans 2033, la réactivité de l’IA s’est grandement améliorée dans la version Redux de Last Light, celle-ci réagissant plus efficacement à nos actions. Les armes demeurent les mêmes que dans l’original et il en va de même pour Metro: 2033 Redux.
Pour ce qui est des petits extras, les clés pour ouvrir les coffres forts ainsi que les carnets d’Artyom sont de retour et toujours aussi bien dissimulées. À vous de tous les trouver. La proposition de parcourir le jeu avec le choix de deux styles de jeu différents s’applique aussi à Metro : Last Light Redux. Ceux qui préfèrent le style Survival véhiculé dans la première version de Metro: 2033 pourront effectivement parcourir les deux campagnes en style Survie. Ce style apporte des combats plus musclés, des ennemis beaucoup plus coriaces et des ressources extrêmement limitées. Le style Spartiate, quant à lui, offre beaucoup plus de ressources (munitions et filtres) et les combats ainsi que l’infiltration sont moins difficiles. Les quatre niveaux de difficultés, Normal, Difficile, Ranger et Ranger difficile, sont offerts dans les deux campagnes.
Contenu additionnel, l’argument massue
L’avantage incontestable de Metro : Last Light Redux réside surtout dans son contenu additionnel. Tous les DLC disponibles précédemment se retrouvent dans cette réédition, soit plus de dix heures d’extras inédits et de campagnes solo. Neuf missions vous sont donc proposées :
- Section lourde : Vous ferez partie de la faction Reich et devrez arrêter les troupes de la Ligne Rouge.
- Kshatria : Dans cette mission, vous devrez grimper à la surface pour collecter le plus d’artéfacts possible de l’Ancien Monde.
- Équipe tireur d’élite : Lors d’un raid contre les fascistes, vous devrez dégager un de leurs avant-postes avant d’infiltrer la base du Reich.
- Le Pack Tour : Relevez le défi du simulateur de combat de la tour en y affrontant des vagues d’ennemis.
- Pack Développeur : Rendez-vous au stand de tir pour essayer toutes les armes disponibles et relever des défis. Vous aurez l’occasion de visiter le musée de Metro et avoir l’occasion de voir tous les personnages du jeu de près. Et finalement, vous aurez accès à l’arène de combats pour affronter des vagues subséquentes d’ennemis, aussi bien humains que mutants.
- Repaire d’araignées : Après vous être réveillé sans armes, muni seulement de votre briquet et de votre boussole, vous devrez vous échapper des couloirs lugubres d’un ancien silo à missiles infesté d’araignées géantes.
- Pavel : Pour cette mission, vous incarnerez Pavel qui après avoir été capturé par des bandits, devra s’échapper et éliminer les bandits qui contrôlent le secteur dangereux de Venise. Une chronique de Pavel qui se déroule après avoir échappé à Artyom et Symon dans l’histoire principale. Cette chronique est la première de trois récits qui se déroulent en marge de l’histoire principale de Metro : Last Light.
- Khan : Dans cette seconde chronique, vous incarnerez Uhlman, un agent secret au service des Rouges, qui accompagnera Khan dans cette mission empreinte d’hallucinations et de visions. Une chronique qui est pour le moins, très ésotérique!
- Anna : Cette dernière chronique se jouera dans la peau d’Anna qui assistera Artyom dans les Jardins botaniques. Cette mission est tout simplement la même que dans l’histoire principale (le niveau Cendres) à l’exception près que cette fois-ci, vous devrez protéger Artyom des mutants avec votre fusil de sniper, pendant qu’il est à la recherche du dernier survivant des Sombres.
Verdict
Si la force de Metro : 2033 Redux prend tout son sens au niveau graphique, le contenu additionnel de Metro : Last Light est sans nul doute son argument le plus fort. Même si la qualité HD n’est pas aussi remarquable et que les améliorations ne sont pas aussi notables que dans 2033, il n’en demeure pas moins que Metro : Last Light soit un incontournable pour les amateurs de jeu tir à la première personne. Un scénario fort, doublé d’une ambiance de désespoir et de survie, dans un monde post-apocalyptique, voilà la recette parfaite pour un jeu que l’on aura envie de revisiter encore une fois.
Tout étant relatif, le jeu devrait vous prendre environ 12 heures à compléter. Un peu plus si vous cherchez à obtenir tout les coffres-forts et tout les carnets d’Artyom. De plus, vous pouvez facilement ajouter à Metro : Last Light au minimum une bonne dizaines d’heures supplémentaires de contenu additionnel.
Metro : Redux est maintenant disponible sur PS4, Xbox One et PC. La version dématérialisée est offerte en version complète au prix de 49,99$ ou séparément au prix de 24,99$ pour chacun des deux titres. Toutes ces versions sont disponibles en téléchargement sur le Playstation Store et sur le Marché de la Xbox One.
Points positifs[list style=”check”] [list_item]Contenu additionnel intéressant[/list_item] [list_item]Bonne durée de vie[/list_item] [list_item]Possibilité d’acheter les titres séparément[/list_item] [list_item]Le scénario[/list_item] [/list] | Points négatifs[list style=”mark”] [list_item]Refonte visuelle moins frappante que Metro 2033[/list_item] [list_item]Quelques bugs de ‘IA[/list_item] [list_item]Moins intéressant si déjà fait le jeu auparavant[/list_item] [/list] |
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