À l’époque des consoles 16-bits, trois géants se livraient bataille pour le haut du podium. De ces trois, deux en sortirent grands vainqueurs, au grand dam de la compagnie NEC, qui sombra tranquillement dans le néant, emportant avec elle sa console TurboGrafx-16, pourtant adorée de plusieurs milliers de gamers…
Ah, nostalgie, quand tu me tiens…
Dans les années 70s, les jeux vidéo ne m’interpellaient pas vraiment. Je préférais vivement jouer dehors avec mes amis, que de m’enfermer dans la maison à jouer à des jeux sur ma télé. Il faut dire que pour ma part, les jeux des Atari 2600/7200, IntelliVision, CollecoVision et autres consoles de la deuxième génération, ne m’ont jamais vraiment attirées. Ce fut de même pour la génération suivante qui, malgré une technologie beaucoup plus intéressante, n’eut pas réellement plus d’attrait pour moi. Pourtant, avec la naissance de Super Mario Bros, de The Legend of Zelda et autres grands classiques du genre, l’arrivée du “8-bits” aurait dû éveiller en moi un petit quelque-chose, mais ce ne fut toujours pas le cas…
C’est réellement vers la fin des années 80s, que j’ai réellement eu l’appel du St-Graal, en voyant la toute première publicité de la TurboGrafx-16, une version américanisée de la PC Engine de NEC, qui faisait fureur au Japon. Bien que la TurboDuo (1992) ait été la dernière réelle console de NEC/T.T.I., la TurboGrafx-16 fût la première et celle qui lança NEC dans la 4e génération de consoles, surnommée aujourd’hui, l’ère 16-bits. Malheureusement, une très mauvaise décision avait été prise de ma part voilà plus de 10 ans, alors que je m’étais séparé de ma TurboDuo, des accessoires et des 43 jeux (HuCards et Super CD-ROM2), tous en excellente condition. Aujourd’hui, je regrette encore amèrement cette vente…
Heureusement, lorsque j’ai appris que Konami (maintenant propriétaire du catalogue NEC/Hudson Soft) avait décidé de lancer une TurboGrafx-16 Mini, j’étais très heureux malgré que je savais très bien qu’il serait impossible d’obtenir seulement les jeux que j’avais ou que j’aimais. Malgré tout, la console légèrement plus petite que l’originale est vraiment identique en tous points et j’ai agréablement été surpris par tout ce que celle-ci offre, outre le fait que plus de la moitié des titres se trouvent sur la portion japonaise de la console, la PC Engine (et CoreGrafX).
Au total toute, la TG16 Mini n’est pas la moins chère d’entre toutes, mais offre son pesant d’or en terme de jeux et d’interface. Tout comme l’originale, il est possible d’y jouer à cinq qui le TurboTap USB et/ou, d’y brancher une manette sans fil telle que celle de la compagnie 8BitDo, que j’ai essayé par le fait même. Et heureux de dire que tout fonctionne à merveille! À mon avis, c’est un très bel achat et si la tendance des “Mini” continue pour celle-ci comme pour les autres, il sera très difficile d’en trouver sur le marché d’ici la fin de 2021. Alors, si vous désirez mettre la main sur une, je vous conseille de ne pas tarder ou d’attendre une généreuse baisse de prix, vous pourriez très bien vous en mordre les doigts!
Verdict
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Prenez note que la version testée est la TurboGrafx-16 Mini et que les versions Coregrafx Mini et PC Engine Mini sont également disponibles.
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