Studio: Limited Run Games, Wayforward | Éditeur: WayForward | Parution: 29 octobre 2024 | Genre: Survie-horreur | ESRB: T (Adolescents) | Disponibilité: PS5, PS4, XBS, XBO, Switch, PC | Format(s): Numérique seulement | Langue(s): Français écrit, Anglais parlé | Durée: 3-5 hrs | Prix: 26,99$ CAN
Un classique de la SNES débarque sur nos plateformes modernes pour vous taillader en lambeaux…
Merci à WayForward qui nous a remis un code pour le jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
Ça aura été long, mais ça en aura valu la peine!
Originalement sorti en 1995 sur la SNES au Japon et officiellement restée dans ces contrées jusqu’à aujourd’hui, Clock Tower est un classique du genre point & click d’horreur et souvent cité comme l’un des parents du survival horror aux côtés de Alone in the Dark, Resident Evil et Silent Hill.
Clock Tower est le premier épisode de la série, seulement lancé au Japon. La suite, nommée Clock Tower 2, fut rebaptisée Clock Tower en dehors du Japon puisque le premier n’y était jamais sorti. Un concept que l’on reconnaît via Final Fantasy IV, nommé Final Fantasy II en Amérique. Clock Tower: Rewind est un remaster développé pour donner la meilleure expérience possible aux nouveaux et anciens joueurs avec pour la première fois une traduction dans plusieurs langues, dont le Français.
Jennifer Simpson est une jeune orpheline de 14 ans qui se rend à la Clock Tower accompagné de trois autres jeunes filles, tous adoptées par un riche homme nommé Simon Barrows. Elles y sont transportées par Mary, leur institutrice. Peu de temps après leur arrivée, elles seront toutes séparées par d’étranges circonstances ; à vous de les découvrir et de vous échapper de cette horrible nuit sanglante.
Pour bien vous faire comprendre mon ressenti sur ce jeu je vais devoir séparer ce test en deux, le jeu et le remaster.
Clock Tower est comme décrit plus haut un point & click vous demandant de cliquer un peu partout dans chaque pièce en déplaçant notre héroïne Jennifer de gauche à droite. La plus grande particularité du jeu est la peur de notre personnage représentée par son portrait. Courir, se faire surprendre et certaines trouvailles peuvent mettre Jennifer dans un état de panique élevé pouvant causer sa chute à tout moment et échouer certaines actions. Heureusement rien ne pouvant être guéri avec un peu de repos au sol. Pour moi c’est un système très facile à gérer, dès que la jauge est dans le jaune je prenais le temps de m’asseoir, sinon la prochaine rencontre avec Scissorman pourrait bien être la dernière.
Justement Scissorman, parlons-en. Un petit homme qui marche lentement en soi ne serais pas bien dangereux… si seulement il ne trainait une paire de ciseaux presque plus grande que lui ! Il peut apparaître à presque tout moment et il est préférable de prendre ses jambes à son cou et d’aller rapidement se cacher ou trouver une arme à usage unique car vous pouvez vous défendre en appuyant rapidement sur un bouton si vous avez encore assez d’énergie mais si vous êtes malchanceuses comme je suis le jeu ne vous fera pas se plaisir et vous tuera d’un seul coup.
Heureusement une partie de jeu peut prendre entre 15 à 40 minutes. Pour cela, Clock Tower est comme un grand puzzle entre vos mains. Vous trouverez rapidement la fin la plus rapide et commencerez à y faire vos repaires avant de le déposer sur une table, faire autre chose et vous rendre compte plus tard que quelqu’un est venu mélanger toute vos pièces. Vous vous souvenez où elles vont mais vous ne les trouverez pas à la même place et étrangement de nouvelles sont apparues alors pourquoi ne pas les essayer. Enfin le jeu comporte plusieurs fins et en jouant sur la version PS5 je me suis bien amusée à aller chercher tous les trophées, je le conseillerais même à des joueurs qui aimerait se lancer dans le défi des platines.
Malheureusement aller chercher toutes ces fins peut devenir rapidement fastidieux et répétitif sans aller trouver un guide sur internet puisque le jeu ne contient aucune carte et plusieurs fins se ressemblent dans la manière de les obtenir. Surtout au début où il faut bien tout placer pour se cacher le plus rapidement et après tout ça il est possible de ne pas avoir la fin désirée si un certain personnage se trouve dans une pièce importante. Je dois avoir fait la même fin 3 fois d’affilée avant de finalement craquer et aller me coucher. Je dirais que faire 3 à 4 fins sans internet est assez facile mais après il y a trop de chances de tourner en rond. Pour l’époque cela devait apporter une superbe rejouabilité pour un jeu en soi court (5-6 heures environ pour avoir toute les fins) mais de nos jours il y a trop de bons jeux qui sortent pour que je m’amuse à me cogner à un mur en boucle.
Le remaster est d’assez bonne qualité, le nouveau générique d’introduction est superbe et la chanson aussi mais elle se coupe sec sans transition au menu principal. Les bonus sont très intéressants avec la boite du jeu original, une interview avec le créateur et des comics déblocables au fil du jeu mais ils ne sont qu’en anglais et quand on les débloque en jeu la notification cache une bonne partie de l’écran. Visuellement le jeu est bien plus beau qu’à l’époque et un filtre 90s est disponible. Comme le jeu est le même, l’écran reste plus petit et l’équipe a offert plusieurs contours superbes pour l’occasion.
En lançant une partie vous pouvez choisir de jouer à l’original ou au mode « le retour » (mode qui ramène plusieurs rajout de l’édition First Fear de la PS1) les deux apportant leur lot d’options de “qualité de vie” avec une sauvegarde à tout moment et la possibilité de revenir dans le temps, deux superbes nouveautés mais pas parfaite non plus. La sauvegarde est unique, le faire après une erreur devient fatal et oblige de tout recommencer et l’option pour rembobiner est trop courte ; il faut savoir rapidement à quel moment l’utiliser pour ne pas se coincer. Mais cela reste deux options très importantes et m’ont sauvé de plusieurs situations impossibles.
Clock Tower Rewind m’a énormément surprise, c’est un superbe jeu d’horreur même s’il s’essouffle un peu au fil des parties, il reste que chaque apparition du Scissorman me surprenait. Les nouvelles options aident énormément à apprécier ce remaster pour les nouveaux et permet aussi de revivre la même aventure pour les anciens. J’aurais tout de même apprécié plus de nouveautés et comme le jeu est court, le jumeler avec sa suite aurait été une bonne idée mais en soit le travail fait par l’équipe est de bonne qualité et en vaut le prix.
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle de la PS5. Le jeu est également disponible sur PS4, Xbox Series, Xbox One, Switch et PC.
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