Test du jeu Atomic Heart (PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One, PC)

C’est la fête en URSS….mais pas pour longtemps…

Merci à Xbox Canada qui nous a offert un abonnement Xbox Game Pass Ultimate afin de faire la couverture médiatique et le test des jeux de celui-ci. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.

De toute beauté

Après nous avoir fait saliver avec son dévoilement voilà déjà quelques années, Atomic Heart débarque enfin sur PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One et PC (et Game Pass). Avec son visuel à mettre l’eau à la bouche, nous étions très excités par ce nouveau bébé de Mundfish et Focus Entertainment. Après avoir passé plusieurs heures dans celui-ci, est-ce que l’expérience de jeu s’avère être des plus satisfaisantes? C’est ce que je vous raconte dans les lignes qui suivent…

Tel que mentionné en ouverture, la première chose qui frappe, c’est la qualité visuelle qui s’offre à nous dès les premières secondes du jeu. Dans la longue cinématique en jeu qui met la table à l’aventure de notre personnage, surnommé P-3, nous pouvons constater la richesse des couleurs, la qualité de l’animation, des éclairages, des réflexions et des sublimes textures. La seule chose qui m’a un peu déplu du visuel, c’est que le tout semble un peu inégal. La plupart des extérieurs sont vraiment à couper le souffle, tandis que pour les intérieurs, certaines textures semblent un peu fades. C’est un peu bizarre ce que ça donne en jeu…

L’histoire dans laquelle nous plonge Atomic Heart, est très intéressante. Quelques années avant la 2e guerre mondiale, un savant scientifique de l’URSS (Dmitry Sechenov) a découvert un matériel révolutionnaire, appelé Polymer. Grâce aux propriétés de cette substance, les scientifiques russes ont pu alimenter et “donner vie” à différents types de robots, pour libérer les habitants de certaines tâches. Puis, la seconde guerre éclate et avant que celle-ci ne soit perdue par les Allemands, les nazis libèrent un virus mortel décimant une partie de la population mondiale. L’URSS devint après coup très en demande pour sa technologie, afin de palier aux millions de pertes humaines et aider les pays à pouvoir se reconstruire.

Sechenov continue ses avancées technologiques en lançant le Kollectiv 1.0, servant à lier tous les robots et gagner ainsi en efficacité. Suite à cela, le scientifique russe lance le neuro-connecteur THOUGHT, permettant au Polymer d’être introduit dans le corps humain, afin de pouvoir contrôler les robots par la simple pensée. Le jour du lancement du programme Kollectiv 2.0, un bogue majeur survient et les robots se retournent contre les humains, cherchant à les éradiquer. C’est alors que débute notre aventure dans la peau du Major Sergey Nechaev, surnommé Agent P-3, qui a pour mission de mettre la main sur l’auteur du sabotage du programme Kollectiv qui a plongé l’unité de recherche 3826 dans le chaos total.

En gros, j’ai bien aimé la prémisse, qui est sommes toutes assez originale. Par contre, là où j’ai eu quelques difficultés, c’est avec l’attitude et la personnalité de P-3. Il faut dire avant toute chose, que j’y ai joué en anglais, ce qui rehausse peut-être, à tord, la mauvaise impression que j’ai eu versus le personnage. Car ce dernier est très vulgaire. Très, très, vulgaire et le type de réplique de ce dernier lui donne plus une allume “Américaine” que “Soviétique”, ce qui jure un peu. Mais bon, ce n’est pas non plus si mal que ça…

Au niveau gameplay, Atomic Heart nous lance dans un monde semi-ouvert dans lequel nous évoluons dans une vue à la première personne. En gros, nous devrons parcourir les divers endroits de l’énorme complexe scientifique 3826, le tout en utilisant notre très vocable gant CHARLES, pour aspirer les ressources des bureaux, classeurs, armoires et ennemis décimés, afin de s’en servir plus tard pour améliorer notre équipement. Évidemment, le tout en tentant de capturer Viktor Petrov, le saboteur du Kollectiv 2.0. Dans certaines sections du jeu, nous aurons des objectifs plus précis, alors que dans d’autres, il ne suffira que d’évoluer du point A au point B pour passer au prochain “chapitre”.

Pour nous aider dans notre quête, diverses armes et capacités seront mises à notre disposition, celles-ci pouvant êtres améliorées via NORA, une machine distributrice à la personnalité hors du commun! Bien que l’armement mis à notre disposition est correcte, j’ai trouvé le fonctionnement d’amélioration un peu brouillon et presque pénible. Les menus ne sont pas toujours très clairs, ce qui tend à nous démotiver de passer beaucoup de temps à rendre notre équipement meilleur. Au niveau des capacités, on comprend comment les déverrouiller, mais l’utilisation via CHARLES est un peu limitée. D’ailleurs, c’est un peu décevant, car en jeu, l’utilisation combinée des capacités du gant et des armes, n’est jamais aussi excitant ou à la hauteur de ce que l’on retrouvait dans BioShock par exemple.

Entendons-nous; Atomic Heart n’est pas un mauvais jeu, mais est affublé de quelques petits irritants ici et là, qui le rendent moins amusant que ce à quoi on s’attendait de celui-ci. C’est moins répandu depuis les dernières mises à jour (dont une immense de près de 13Gb!), mais certains petits bogues de collision ou de détection sont encore présents. Je suis resté pris entre deux rochers à deux endroits, me forçant à devoir quitter la partie et la relancer depuis le dernier point de sauvegarde automatique. À un autre moment, j’ai rencontré un mini-boss à un endroit qui n’était logiquement pas le bon, ce qui m’a permis de le butter au corps-à-corps a travers une porte fermée! Le jeu pouvant être assez difficile par moment, j’étais bien heureux, mais quand je suis arrivé au moment spécifique où ce charmant robot aurait dû m’attendre dans l’ordre des choses, ben il n’y était plus et ça s’est résulté en un enchainement plutôt bizarre dans le déroulement de l’histoire!

Au final, vous en aurez pour plus d’une quinzaine d’heures dans Atomic Heart et malgré les petits problèmes ici et là, l’aventure est tout de même relativement assez agréable. Si vous êtes abonnés au service Game Pass, il est certain que je vous recommande chaudement de lui donner une chance. Mais si vous planifiez d’en faire l’achat, soyez averti que celui-ci n’est pas parfait et ne se glissera pas dans les nominations pour le titre de Jeu de l’Année 2023. Qui plus est, préparez mentalement votre portefeuille, car au prix de près de 95$ CAN avant taxes, disons que c’est un pensez s’y bien…

Verdict

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur Xbox Series X (Game Pass). Le jeu est également disponible sur PS5, Xbox One, PS4 et PC.

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