[tabs tab_names=”Studio|Parution|Genre|Disponibilité|Format|Langue|Durée” initial=”1″] [tab]Frogwares[/tab] [tab]30 septembre 2014[/tab] [tab]Enquête[/tab] [tab]PS4, Xbox One, PS3, Xbox 360 et PC[/tab] [tab]Numérique et physique[/tab] [tab]Anglais, sous-titres en français[/tab] [tab]10 à 12 heures[/tab] [/tabs]

 

[dropcaps style=”2″]Qui pourrait dire aujourd’hui, n’avoir jamais entendu parler de Sherlock Holmes? Le célèbre détective londonien, créé en 1887 par le romancier Arthur Conan Doyle, continue de captiver l’imaginaire, et ce, plus d’un siècle après sa première apparition. De 1887 à 1930, Sir Arthur Conan Doyle a écrit quatre romans et cinquante-six nouvelles sur les aventures de Sherlock Holmes. Et en date d’aujourd’hui, plus de 200 adaptations cinématographiques ont été réalisées sur le détective de Baker Street.

La première apparition de Sherlock Holmes dans le monde du jeu vidéo fut en 1984, sur le défunt Commodore64.Plusieurs développeurs ont produit des jeux d’enquêtes ayant comme personnage principal, Holmes, mais depuis 2002, seul le studio ukrainien Frogwares s’est concentré presque uniquement à développer des jeux basés sur les aventures de Sherlock Holmes. Crimes & Punishments sera donc le septième volet de la série consacré aux enquêtes du célèbre détective.

Lifting graphique sans plus

Les volets précédents ont souvent été critiqués sur leurs aspects graphiques. Cette fois, Frogwares a décidé de faire appel au moteur graphique Unreal Engine3. Ce dernier permettra de rendre les décors et les textures de Londres à l’époque victorienne, plus vivante, plus riche ainsi qu’une modélisation des visages plus près du réalisme. Une amélioration d’autant plus importante puisque, lors des interrogatoires, le moindre détail morphologique des suspects sera scruté à la loupe. Au niveau visuel, Crimes & Punishments ne passera certainement pas à l’histoire… Un « lifting » graphique certes, mais nous sommes encore loin de ce à quoi l’on doit s’attendre d’un aspect visuel nouvelle génération.

Texte Xbox One Sherlock Holmes

Élémentaire, mon cher Watson

Vous l’aurez surement compris, Sherlock Holmes : Crimes & Punishments est d’abord et avant tout, un jeu d’enquête. Point de poursuites endiablées et de tirs en embuscades ici, non, vous devrez laisser vos lances- roquettes et vos armures bien ranger, car, votre arme de prédilection sera votre matière grise et votre intuition. Les amateurs de réflexions seront servis puisque vous aurez à résoudre six enquêtes, présenter aux joueurs sous forme de miniséries. Chaque enquête n’ayant aucun lien entre elles. Sur la forme, Crimes & Punishments se présente surtout comme un « pointé et cliqué ». Ce qui veut dire que vous aurez souvent à déplacer votre curseur pour mettre en évidence un élément en particulier pour pouvoir interagir avec lui. Les enquêtes se dérouleront sensiblement tous de la même façon c’est-à-dire ; interroger les témoins, examiner les lieux du crime, relever des indices et résoudre l’énigme. Bien sûr, votre conclusion sera, la plupart du temps, différente de celles hâtivement décriées de Scotland Yard.[/dropcaps]

Gros plan sur le suspect

Au niveau de la jouabilité, il y aura quelques points intéressants à soulever. Tout d’abord, commençons par l’interrogatoire des suspects et témoins. La technique utilisée durant l’interrogatoire consistera à déplacer votre curseur sur la personne interrogée, ce qui aura pour but de mettre en lumière des indices supplémentaires susceptibles de faire progresser votre enquête. Cette technique permettra de dresser un portrait global de la personne. Bien qu’intéressant au début, on aura tôt fait de se lasser de ce processus présent à chaque interrogatoire. Durant vos enquêtes, vous aurez l’occasion, parfois, de confronter votre interlocuteur à l’aide d’un « événement rapide » (Quick Time Event ou QTE). Une fois, le bouton « X » appuyer, l’on vous proposera un choix de questions à formuler. Bien entendu, une seule question sera la bonne. Mais n’ayez crainte, si vous ne choisissez pas la bonne question, il vous sera possible de revenir sur votre choix, et ce, sans conséquence. Un peu enfantin et sans réels défis.

Test Xbox One Crimes and Punishments

La mécanique assistée

Sur les lieux du crime, vous aurez naturellement à relever des indices. En parcourant la pièce, vous constaterez que certains éléments porteront une icône « examiner ». Cette action vous installera automatiquement en mode « pointé et cliqué ». Vous aurez alors à déplacer le curseur sur les objets présents. Certains de ces objets seront parfois cruciaux pour l’enquête en cours. À l’occasion, vous serez en mesure d’utiliser le « talent de vision » de Holmes, en pressant la commande (RB). Cette action, prédéterminer dans le contexte, pourra vous aider à voir des indices autrement invisibles auparavant. Toutefois, il aurait été plus intéressant de laisser le joueur décider à quel moment il devrait se servir des pouvoirs spéciaux. Le second talent spécial de Sherlock Holmes (touche LB) lui permettra de voir les événements passés et avenirs, tel qu’ils se sont déroulés ou se dérouleront. Encore une fois, l’action sera prédéterminée à l’aide de l’icône « imagination » afficher à l’écran au moment opportun. Décidément, l’on se sent vraiment pris par la main jusqu’à la fin.

Vous aurez en votre possession, un carnet très utile que vous pourrez consulter à tout moment dans le jeu. Celui-ci comprend : le profil de la victime ainsi que celui des témoins et suspects, les preuves accumulées au cours de l’enquête, un résumé des dialogues antérieurs, une carte pour vos déplacements ainsi que les tâches accomplies et à venir. Pour vos déplacements entre le lieu du crime, Scotland Yard, votre appartement de Baker Street ou tout autre endroit prédéfini, ce déroulera confortablement installé dans une calèche. Cette façon de faire permet le téléchargement entre  deux locations. Ce délai est quelque peu irritant dû au grand nombre de fois que l’on aura à se déplacer, mais bon, pourquoi ne pas profiter de ce temps d’attente, gracieuseté de Frogware, pour mettre un peu d’ordre dans notre carnet et voir si l’on n’aurait pas oublié un indice important dans notre enquête.

Coupable ou pas

Venons-en aux points les plus intéressants du jeu. C’est-à-dire; les mini jeux et la déduction. Cette dernière consiste à faire des liens entre les preuves recueillis, les divers témoignages et observations obtenus lors de votre investigation. À l’aide de la touche « Y » vous accéderez à l’écran de déduction dans lequel vous devrez associer des faits relatifs à l’enquête. Une fois que vous aurez lié deux indices ensemble, vous aurez accès à l’intérieur du cerveau de Holmes. C’est ici qu’émergeront les conclusions diverses liées à l’enquête. Le tout représenté sous forme de synapse dans lesquels se trouvent une ou plusieurs déductions qui vous mèneront invariablement à émettre une conclusion. Une fois tous les éléments de votre enquête réunis, vous pourrez porter une accusation sur le suspect. Votre aurez le choix d’absoudre ou de condamner l’accusé. Chaque enquête aura au moins deux ou trois suspects potentiels donc, soyez sûrs de votre verdict.

Test Xbox One Sherlock Holmes Crimes Punishments

Le deuxième point intéressant du jeu est les mini jeux. Au cours de vos enquêtes, vous aurez parfois à mener quelques expériences dans votre mini laboratoire de Baker Street, à faire des recherches dans vos coupures de presses et encyclopédies le tout, pour faire avancer votre enquête. Vous aurez aussi à crocheter des serrures, ces dernières seront représentées sous une forme cylindrique que vous devrez tourner et retourner pour aligner les traits ensemble. Dans la quatrième enquête intitulée : Le manoir de l’Abbaye, vous devrez vous mesurer au bras de fer avec un marin. L’originalité de cette épreuve réside dans le fait que vous devrez être attentif aux traits du visage de votre opposant pour savoir quand porter la poussée triomphale. Dans certaines enquêtes, vous incarnerez même Toby, le fidèle limier de Sherlock Holmes, pour retrouver la trace d’un suspect ou d’un indice important. Tous ces mini jeux ne révolutionneront pas le genre, mais, viennent adoucir la lourdeur, parfois ressentie, des interrogatoires et des dialogues très peu rythmés.

Verdict

Le plus grand crime de Shelock Holmes : Crimes & Punishments est le manque de liberté. Le studio Frogwares, dans sa grande bonté d’âme, a voulu nous prendre par la main, et ce, du début à la fin. Nous sommes bien d’accord, pour la plupart d’entre nous, nous serions incapables de résoudre la moindre enquête criminelle sans un bon coup de main. Mais dans un jeu comme celui-ci, la liberté de commettre quelques erreurs et d’apprendre de ceux-ci aurait surement été bénéfique à l’expérience globale. À titre comparatif, Crimes & Punishments est loin d’être aussi efficace que L.A.Noire mais est plus orienté vers l’enquête et la déduction que Murdered: Soul Suspect.

En bref, si vous voulez passer une belle soirée ou plusieurs, tranquille à vous brasser les petites cellules grises (je sais, le jeu de mots fait référence à Hercules Poirot plutôt qu’a Sherlock Holmes, mais bon), Sherlock Holmes : Crimes & Punishements est un bon choix. À faire une seule fois et on en reparle plus. La location plutôt que l’achat s’impose dans ce cas.

Points positifs

[list style=”check”] [list_item]La durée de vie[/list_item] [list_item]Les mini jeux[/list_item] [list_item]Le système de déduction[/list_item] [/list]

Points négatifs

[list style=”mark”] [list_item]Le manque de liberté décisionnel[/list_item] [list_item]La rejouabilité[/list_item] [list_item]L’aspect graphique[/list_item] [list_item]Le temps de chargement entre les destinations[/list_item] [/list]

 

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Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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