Test Xbox One | Tales from the Borderlands – Episode 1: ZerO Sum

Studio: Gearbox | Éditeur: 2K Games | Parution: 26 novembre 2014 | Genre: Aventure narrative | ESRB: T (Adolescents) | Disponibilité: PS4, Xbox One, PS3, Xbox 360, PC | Format(s): Numérique & physique | Langue(s): Anglais, sous-titré FR | Durée: +/- 2-3 hrs | Prix: 26,99$ CAN (série complète)

ATTENTION: Comme pour tout les tests de jeux épisodiques livrés de manière sporadique, soyez avisés que ce test contient des révélations (spoilers).

Le développeur TellTale Games est de retour, mais cette fois-ci, en décidant de s’allier à Gearbox Software et 2K afin de faire une intrusion dans le fantastique monde de Borderlands! Tales from the Borderlands nous offre une histoire absolument déjantée, prenant racine dans les évènements de Borderlands 2. Nous n’avons pu nous empêcher de sauter à pieds joints dans l’aventure afin de vous livrer les impressions de notre test du jeu effectué sur la Xbox One. Voici donc comment les choses se passent à la surface de Pandora, dans l’épisode numéro un, ZerO Sum…

Hyperion: L’art de se faire des ennemis!

Contrairement aux adaptations de The Walking Dead et de Game of Thrones livrées par TellTale Games, celle-ci nous propose une trame de fond beaucoup plus loufoque en plus de nous offrir un peu plus d’interactions dans ce jeu qui est toujours d’un format Pointer-et-Cliquer aux multiples choix de réponses. Tales from the Borderlands propose aussi deux histoires en une, ou plutôt, une histoire que nous vivrons en deux volets, visités et récités par les deux personnages que nous incarnerons, soit Rheys et Fiona.

Rhys, le premier personnage que nous jouons, est un employé modèle de la méga compagnie d’armement Hyperion, qui aspire à devenir le prochain Handsome Jack, un haut placé de Hyperion en quelque sorte. Malheureusement pour Rhys, les choses tournent mal et au lieu de se retrouver dans le siège confortable du Handsome Jack, ce dernier est plutôt promu au poste d’Assistant Vice-Concierge de la compagnie. Furieux, il décide alors de saboter les plans de celui qui a eu le poste à sa place, l’irrévérencieux Vasquez, lui qui est à cogiter l’acquisition d’une Clé de Voute sur Pandora.

Toute cette mise en scène mènera ultimement Rhys et son acolyte Vaughn à devoir s’enfuir de Hyperion en volant la voiture de Vasquez, afin d’essayer de conclure eux-mêmes l’échange de dix millions de dollars contre la fameuse Clé de Voute sur Pandora. Évidemment, Vaughn étant un futé de l’informatique, ce dernier à volé l’argent de Vasquez question d’être en mesure de payer pour la clé. Comme vous pouvez le constater, tous les éléments sont en place pour être droit au centre d’une histoire de fou où les risques de perdre la tête et de se faire mettre une balle dans le corps sont plus présents que jamais!

Pourquoi ne pas ajouter un peu de piquant à une histoire déjà tordue?

Bien que les choses tournent mal pour nos amis Rhys et Vaughn, le premier épisode de Tales from the Borderlands nous introduit également à Fiona, une voleuse sans scrupules, travaillant sur plusieurs casses avec sa sœur, Sasha, les deux ayant été prises sous l’aile du douteux Felix lorsqu’elles étaient de jeunes gamines. Comment faire en sorte d’incorporer ces nouveaux personnages à nos premiers protagonistes? Bah, c’est assez facile et c’est même avec cette superbe fusion que l’épisode ZerO Sum repose entièrement.

Vous êtes déjà au courant que Rhys et Vaughn ont volé dix millions de dollars, la voiture privée de Vasquez et qu’ils veulent se faire passer pour ce dernier afin de conclure le marché leur permettant d’obtenir cette fameuse mystérieuse Clé de Voute? Et bien, que pensez-vous qu’il arrive lorsque nous réunissons tout ce beau monde, pour ensuite apprendre que la clé recherchée n’est en fait, qu’une fausse, créée de toute pièce par Felix, afin de mettre la main sur les dix millions de dollars?

Et je ne voudrais pas vous vendre la mèche, mais malheureusement l’échange tourne mal, alors que la fausse clé se brise sur le sol pendant une petite altercation entre Rhys et August, un receleur du marché noir de Pandora. Tout va très bien dans le meilleur des mondes!

Belle Pandora

Évidemment, outre son histoire débordante d’humour et marquée de clichés plus gros que nature, Tales from the Borderlands se démarque des autres travaux de TellTale Games et ce, surtout au niveau visuel. Étant donné la nature des séries adaptées, il est certain que le développeur ait utiliser un traitement visuel plus grisaillant pour The Walking Dead et Game of Thrones. Mais Tales from the Borderlands se présente un peu plus comme The Wolf Among Us, utilisant une palette de couleurs vives beaucoup plus grande. Calqué sur le Cel-Shading utilisé pour les titres de la franchise Borderlands, TftB est hautement coloré et propose un visuel quasi parfait en tout point.

Certes il reste toujours quelques petits bogues de détection entre les polygones au niveau de certaines textures, mais dans l’ensemble, ces dernières sont vraiment très colorées, claires et sans bavures. Pas d’effets de brouille ici, tel qu’on pouvait en apercevoir dans Game of Thrones. De plus, l’univers Borderlands est grandement respecté, conservant ainsi tout le look de la franchise ainsi que l’ambiance visuelle qui ont fait la renommée de celle-ci.

Un peu plus qu’un simple Pointer et cliquer

Tales from the Borderlands apporte un petit quelque chose de plus au style traditionnel employé par TellTale Games pour ses ouvrages précédents. Question de conserver le style rapide et bourré d’action de la franchise Borderlands, celui-ci a ajouté quelques options de gameplay qui font en sorte que le jeu soit un peu plus interactif que les autres. Par exemple, Rhys possède un œil cybernétique lui permettant, à la simple pression d’un bouton, d’avoir accès à des informations dispersées un peu partout dans les scènes où il se trouve. Ces informations ne sont visibles qu’avec l’œil de Rhys, ce qui nous donne un élément de jeu supplémentaire en utilisant celui-ci le plus souvent possible.

Dans d’autres occasions, nous aurons à choisir l’armement d’un robot de défense qui nous sera envoyé par Yvette, et ce, depuis Hyperion. Ou encore, lorsque nous jouons le personnage de Fiona, il sera possible d’amasser de l’argent laissé ici et là dans les scènes, argent qui pourra ensuite être utilisé pour acheter d’autres trucs qui nous seront utiles plus tard.

Évidemment, les commandes contextuelles d’usage sont toujours présentes ainsi que les bonnes vieilles mises en situation où nous devons suivre l’histoire afin de bien choisir nos réponses lorsque les choix de réponse s’affichent. Ces choix de réponses sont compilés et son aussi à la base de comment le jeu réagit à nos décisions, tout comme pour les autres titres de TellTale Games.

Toujours non disponible en Français

Le seul point vraiment négatif que Tales from the Borderlands peut posséder, est qu’il n’est disponible qu’en anglais, comme la majorité des autres titres du développeur d’ailleurs. Une fois de plus, si vous êtes habiles avec la langue de Shakespeare, vous vous tirerez d’affaire assez aisément. Mais si celle-ci vous donne des maux de tête, il vaudra mieux passer son tour. Non parce que le jeu n’est pas amusant même si nous ne comprenons pas tout à fait tout ce qui se dit dans ce dernier, mais plutôt parce que les textes et les blagues mises de l’avant n’auront pas le même poids pour vous faire apprécier toute la nature du titre et de la franchise Borderlands.

Notre test de l’épisode 1, ZerO Sum, de Tales from the Borderlands a été une superbe expérience de jeu! Un visuel vivant, des éléments de jeu plus interactifs et un scénario aussi débridé qu’amusant font de ce jeu un achat assuré! Avec quatre autres épisodes prévus pour une livraison aux intervalles de 4 à 6 semaines, celui-ci est un très bel ouvrage des gens de TellTale Games. Bien hâte de voir comment les choses se dérouleront pour Rhys, Vaughn, Fiona et Sacha dans le prochain épisode de la série!