Test 3DS | Yoshi’s New Island

En ce début du mois de mars, Nintendo nous offre de renouer avec son sympathique dinosaure: Yoshi. Développé par la compagnie japonaise Arzest, Yoshi’s New Island fait une première apparition sur la Nintendo 3DS. Le petit dinosaure s’est fait connaitre pour la première fois dans Super Mario World (1991) alors qu’il faisait équipe avec Mario et Luigi pour sauver ses amis dinosaures et (comme toujours) délivrer la princesse Peach des griffes du méchant Bowser. Yoshi a eu droit à sa propre aventure dans Super Mario World : Yoshi’s Island, parue en 1995 sur la célèbre console Super Nintendo.

Introduction

Pourquoi ne pas commencer à la façon conte pour enfants ? Il était une fois une cigogne qui portait dans son bec, deux chérubins nommés Mario et Luigi. En route pour livrer sa précieuse cargaison à des parents anxieux de recevoir ce précieux colis, la vaillante cigogne se fit attaquer par le méchant sorcier Kamek et ses acolytes. Bébé Luigi ainsi que la cigogne fut pris en otage, mais dans le tumulte, bébé Mario tomba du ciel et atterrit sur l’ile des Yoshis. Voilà, pour la mise en scène, Yoshi et ses amis aideront bébé Mario, en le portant à tour de rôle sur leur dos, à retrouver son frère.

Visuel et jouabilité

Inspiré fortement du premier Yoshi’s Island, New Island nous offre bien peu de nouveautés. S’appuyant sur une structure de jeu semblable à celle que l’on retrouve dans l’univers de Mario, comme les déplacements dans la tuyauterie pour avoir accès à des passages secrets, ou bien les pièces d’or que l’on collecte. L’environnement coloré à grand coup de crayon pastel qui est la marque de commerce de l’univers de Yoshi, est mis en relief grâce à l’écran 3D qui apporte une touche légèrement charmante. Cela permettant presque d’oublier le manque d’originalité.

Le jeu comprend six mondes contenant huit niveaux et deux châteaux par mondes dans lesquelles vous devrez affronter successivement le sorcier Kemek dans le premier château et un Boss dans le second. Chaque niveau pourra se compléter sans trop de difficultés. Advenant le fait que vous ayez de la misère à terminer un niveau, des ailes vous seront offertes en début de tableau pour planer plus aisément et plus longtemps. Elles pourront même vous rendre invincible, aidant le joueur en difficulté à terminer sans soucis. La faible difficulté se trouve aussi du fait que bébé Mario voyage sur le dos de Yoshi et que si ce dernier se fait frapper, il sera désarçonné pendant quelques secondes jusqu’à ce que sa monture le rattrape. Mettant fin au drame de devoir recommencer le niveau du début.

Outre quelques défis intéressants comme la collecte de 30 étoiles, de 20 pièces rouges et de 5 fleurs à la fin de chaque niveau ou encore les « warpzone » dans lesquels Yoshi se transforme en véhicule (wagon, montgolfière, hélicoptère, sous-marin, bobsleigh ou marteau-piqueur) qui sont tous dirigés par le mouvement de gauche à droite de la console. Yoshi’s New Island nous laisse un goût de réchauffé qui pourrait peut-être plaire au nostalgique ou bien au nouveau joueur peu familier avec la franchise des Mario Bros.

Mécanique de jeu et nouveautés

Bon, je vous l’accorde, ce n’est pas bien parti jusqu’à présent, alors parlons des points un peu plus positifs. Un des pouvoirs intéressant de Yoshi, mis à part le fait qu’il puisse planer en battant frénétiquement des pieds, notre sympathique dinosaure peut avaler ses ennemis en les attrapant avec sa langue. Il pourra alors les changer en œufs et ceux-ci deviendront des projectiles très utiles à Yoshi pour détruire des murs friables, atteindre des endroits inaccessibles ou se débarrasser de ses ennemis. À l’occasion, il pourra aussi attraper des melons qui lui confèreront des pouvoirs spécifiques. Le melon vert lui permettra de lancer des pépins à la manière d’un AK-47, le rouge lui fera cracher du feu, très utiles dans les niveaux enneigés pour faire fondre les blocs cachant des récompenses ou bloquant des accès; et le bleu lui procurera un souffle de glace.

Même si Yoshi’s New Island se veut un jeu de plateforme peu inspiré et qui ne semble pas pouvoir se démarquer de ses prédécesseurs, il y a tout de même quelques aspects du jeu qui sont intéressants. Par exemple : Yoshi aura, de temps en temps, l’occasion d’attraper avec sa langue un Markass géant et de le transformer en œuf gigantesque avec lequel il pourra, après l’avoir lancé dans le bon angle de tir, détruire tout sur son passage. L’œuf métallique géant, contrairement à l’œuf géant normal, permettra de marcher au fond de l’eau grâce à son poids considérable.

Deux autres nouveautés prennent place dans ce nouvel opus. Parsemés ici et là dans le jeu, vous retrouverez des passages où notre héros se déplacera sur les murs à grande vitesse. Ce qui n’est pas sans nous rappeler le célèbre personnage créé par Yuji Naka : Sonic the Edgehog. La dernière nouveauté à noter est celle utilisant la fonctionnalité gyroscopique de la console 3DS pour déplacer Yoshi. Lorsqu’il aura pris la forme d’un moyen de transport comme mentionné précédemment. Les mini défis amusants, bien que très courts, sont tout à fait hors contexte et semblent beaucoup plus combler un manque de variétés qu’autre chose.

En plus de la campagne solo, Yoshi’s New Island comprend six mini-jeux en mode deux joueurs. Il s’agira de créer une partie locale et demander à un ami de rejoindre la partie. Les défis consistent à détruire un maximum de ballons avec des œufs, collecter des pièces rouges, pondre le plus d’œufs possible en gobant des ennemis.

Conclusion

Yoshi’s New Island ne passera surement pas à l’histoire. Une difficulté plutôt faible due aux très nombreuses vies que l’on récoltera aisément au fil des niveaux. On peut facilement terminer le jeu en 5 à 6 heures si on ne s’attarde pas trop au défi à relever de chaque niveau. Un manque d’originalité et de défi qui laisse une impression de déjà vue. Une bande sonore correcte et un visuel très coloré. Malgré tout, Yoshi’s New Island demeure un jeu de plateforme divertissant qui saura ravir les tout-petits et les amateurs du genre.

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