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[dropcaps style=’2′]Près d’une décennie s’est écoulée depuis la sortie de The Legend of Zelda: Twilight Princess. À l’époque, le jeu avait suscité toute une polémique avec sa fameuse note de 8,8 sur Gamespot jugée inadmissible par les fans. Les réactions étaient pour le moins vives. La décision de Nintendo de repousser la date de sortie pour créer un portage Wii avant la sortie de la version Gamecube avait attisé les relations avec sa communauté. La note publiée par le journaliste Jeff Gerstmann n’était qu’une autre déception pour les inconditionnels de la série qui ne demandaient rien d’autre que la perfection ou la seconde venue d’Ocarina of Time. Après plusieurs années, voilà qu’une version en haute définition voit le jour au grand plaisir des fans de Link. Est-ce que ce passage à la modernité en valait la chandelle?
 
[infobox style=’regular’ static=’1′]Ce test de jeu vous est offert avec la générosité des gens de Nintendo du Canada. Le jeu est disponible sur eStore.[/infobox]

Retour dans le futur

The Legend of Zelda: Twilight Princess HD est sensiblement la même expérience que sur Gamecube ou Wii. Les différences les plus notables sont celles des graphismes, revus à la hausse avec de plus belles textures et des effets de lumière misant moins sur le flou lumineux ou les couleurs abstraites. L’introduction est identique à vos souvenirs, c’est-à-dire soporifique et longue, très longue. La mise en contexte de Link dans son village rural d’Ordon prend la forme d’un didacticiel échelonné sur de longues séquences où la jouabilité ne brille pas. Nintendo jette ainsi les bases de sa première aventure épique depuis Ocarina of Time sans le charme, la simplicité et l’efficacité de ce dernier. Je parle ici bien sûr d’un point de vue historique, car Skyward Sword a été lancé bien après Twilight Princess.[/dropcaps]

Après la longue introduction, Link apprend que son monde est envahi par un Roi des ombres qui tente d’engouffrer sa réalité sous un épais nuage de ténèbres permanents. Les malheureux qui n’arrivent pas combattre cette menace finissent morts sans le savoir, de vulgaires épaves qui ignorent leur sort. Dans le cas du héros en tunique, le passage au monde des ombres le transforme en loup. Dans sa nouvelle forme, Link est beaucoup plus agile, il peut discuter avec les animaux, repérer des éléments cachés grâce à ses sens aiguisés et creuser le sol à la recherche d’objets enfouis ou de passages cachés. Pour survivre dans ce monde obscur, Link s’allie au personnage Midna dont les origines nous sont inconnues. Nous ne retenons que deux détails : cette créature semble cacher quelque chose et elle est issue du monde des ombres. Les interactions avec Midna sont nombreuses, mais nous nous attachons vite au personnage malgré ses pointes pas toujours subtiles envers le héros aux oreilles pointues.

The Legend of Zelda: Twilight Princess HD

Brider l’inconnu

Dans sa version en haute définition, The Legend of Zelda : Twilight Princess HD a eu la maladresse de modifier le comportement de la fidèle monture Epona. Sur Wii, le cheval se contrôlait à merveille et ici, c’est la pagaille : impossible de manœuvrer avec précision dans l’environnement sans se heurter aux différents obstacles dû à des contrôles moins précis. Heureusement, les séquences à cheval sont pour la plupart facultatives. N’empêche, je me questionne à savoir pourquoi Nintendo a changé ce qui n’était pas brisé.

Si vous n’aviez pas eu la chance de découvrir ce jeu sur Gamecube ou Wii, il faut savoir que The Legend of Zelda: Twilight Princess HD est à la fois le meilleur et le pire de la série. Meilleur pour sa conception de donjons incroyable avec des mécaniques épatantes, par exemple la mine des Gorons avec ses bottes métalliques vous propulsant au plafond et à l’envers du décor. Pire pour sa progression très linéaire, son scénario un peu décousu et tout ce qui l’entoure, par exemple dénicher les bestioles de lumière dans l’environnement pour réveiller un esprit magique. Dans cette version améliorée, lesdites séquences de chasse aux insectes ont été écourtées quelque peu au grand plaisir de tous.

Ce chapitre de la saga Zelda ne fait pas trop dans l’originalité avec ses objets classiques tels que le boomerang, l’arc à flèches et les bombes, souvent obtenus dans un ordre télégraphié. Par contre, la présence d’une dimension parallèle à la vôtre (un peu comme le Dark World dans A Link to the Past) est intéressante et donne lieu à quelques idées originales avec la nouvelle apparence de Link-bête. Interagir avec des fantômes qui ignorent l’être est plutôt glauque pour un titre de cette franchise, ce qui concorde avec l’image de maturité décrite par les développeurs avant la sortie du jeu en 2006.

The Legend of Zelda: Twilight Princess HD

Expérience 2.0

The Legend of Zelda: Twilight Princess HD est un excellent portage d’un jeu qui était déjà apprécié. Les nombreuses modifications graphiques, en passant de la luminosité aux textures de meilleure qualité, en font la version définitive à se procurer. Le seul changement négatif est celui d’Epona et ses contrôles fâcheux. La possibilité d’éloigner la caméra, les coffres repensés avec des récompenses mieux adaptées comme des étampes Miiverse, un nouveau mode de difficulté héroïque et un donjon exclusif (amiibo de Link-loup requis) ne sont qu’une poignée des changements positifs apportés à l’expérience globale. Dans le cas des rubis, pouvoir en accumuler 500 de base est une bénédiction. De plus, si votre bourse est pleine et que vous trouvez un rubis dans un coffre, ce dernier ne se referme pas, ce qui était très frustrant dans les versions précédentes.

Même si j’avais déjà complété cette aventure de Link sur Gamecube, j’ai eu beaucoup de plaisir avec cette version en haute définition. Twilight Princess est plus beau que jamais avec son équilibre entre maturité et diversité. L’opposition du monde des ombres à celui de la lumière, bien qu’un concept éternel du fantastique, demeure toujours aussi intéressant au point de vue jouabilité avec ses nombreuses nuances dans le cas présent, entre l’humanité et le monde animal voire « extra-terrestre ». Le ton est d’ailleurs bien plus angoissant dans le monde des ombres et, couplé aux créatures difformes qui l’habitent, nous donne des flashbacks de Silent Hill. La trame sonore à elle seule joue un rôle prédominant à la création d’une ambiance de jeu diamétralement opposée à celle du monde dit normal.

Points positifs

[list style=”check”] [list_item]Une aventure plus soignée que jamais sur le plan visuel[/list_item] [list_item]Les modifications apportées aux rubis, à la caméra et à certains segments du jeu[/list_item] [list_item]Les ajouts comme la compatibilité amiibo et le mode de difficulté héroïque[/list_item] [list_item]Des récompenses mieux adaptées avec notamment des étampes Miiverse à collectionner[/list_item] [list_item]Midna, parmi meilleurs personnages de la série[/list_item] [list_item]La dualité entre le monde des ombres et celui de la lumière[/list_item] [/list]

Points négatifs

[list style=”mark”] [list_item]Les nouveaux contrôles liés à la monture Epona[/list_item] [list_item]Une introduction toujours aussi lente malgré quelques ajustements[/list_item] [list_item]La carte d’Hyrule demeure plutôt vide avec de rares points d’intérêts[/list_item] [/list]

Bande-annonce: The Legend of Zelda: Twilight Princess HD

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Michaël Bertiaux

Passionné des jeux vidéo, je viens totalement de voler la première phrase descriptive de tous les autres rédacteurs du site! Blague à part, j'aime partager mes connaissances de cette industrie et écrire sur le Web est un moyen efficace d'atteindre un large public. Parmi les titres que je tiens en haute estime, notons Chrono Trigger, Conker's Bad Fur Day, Counter-Strike, Diablo II: LOD et Perfect Dark. Je suis un touche-à-tout, mais si j'avais à nommer un genre de prédilection, ce serait les jeux de rôle japonais (JRPGs).

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