[tabs tab_names=”Studio|Parution|Genre|Disponibilité|Format|Langue|Durée” initial=”1″] [tab]Sucker Punch[/tab] [tab]26 août 2014[/tab] [tab]Aventure[/tab] [tab]PS4[/tab] [tab]Numérique seulement, autonome[/tab] [tab]Français parlé et écrit[/tab] [tab]Environ 4 heures[/tab] [/tabs]

 

[dropcaps style=”2″]Les gens de chez Sucker Punch nous proposent inFAMOUS: First Light, une extension autonome de leur FAMEUX titre inFAMOUS : Second Son. Ce DLC est entièrement dédié au personnage attachant d’Abigail Walker, mieux connu sous le pseudonyme de Fetch.

inFAMOUS: First Light mettra en lumière l’histoire de Fetch avant sa rencontre avec Delsin Rowe, personnage principal de Second Son. L’avantage de ce contenu téléchargeable, outre son bas prix de 14,99 $, est que vous n’aurez aucunement besoin de la version physique du jeu inFAMOUS : Second Son, ni de l’avoir fait au préalable afin de pouvoir jouer à inFAMOUS : First Light.

Prologue

Oubliez Delsin et faites maintenant place à Fetch. L’histoire commence alors que notre héroïne est détenue dans la prison de Curdun Cay par la chef du DUP, l’immonde Augustine. Cette dernière, qui connait très bien les porteurs ou bioterroristes, interrogera Fetch sur son passé et les pouvoirs qu’elle détient. Le jeu est présenté sous forme de flash-backs, ou si vous préférez, de retours en arrière.

L’action et l’intrigue se dérouleront deux ans avant son arrestation alors que Fetch recherche activement son frère disparu, le tout entrecoupé de passages dans l’arène de Curdun Cay, pour faire la démonstration de ses pouvoirs. Ce DLC autonome nous permettra d’en savoir un peu plus sur le passé trouble de Fetch et sur la relation qu’elle avait avec son frère.[/dropcaps]

De retour à Seattle

ps4 test infamous first light

Pour ceux qui ont fait inFAMOUS : Second Son, vous vous retrouverez à nouveau dans les décors incroyablement détaillés de la ville américaine de Seattle, qui ont fait une partie du succès de Second Son. L’éclairage et la fluidité du jeu sont toujours au rendez-vous. Les néons sur lesquels notre héroïne se déplace sont tout aussi éclatants et bien rendus que dans le premier opus.

Graphiquement à la hauteur de ce que nous sommes en droit de nous attendre de la nouvelle génération de consoles. Par contre, si la nouveauté vous parle, vous risquez d’êtres déçus. Bien qu’utilisant tous les atouts que possédait Second Son, les missions principales sont sans grandes surprises et les missions secondaires sont tout autant dénudées d’intérêt que dans l’original. Malgré cela, le sentiment de puissance et de liberté est toujours bien présent.

Gameplay

Au niveau de la jouabilité, inFAMOUS: First Light bénéficie de quelques nouveautés et de modifications. Commençons d’abord par les pouvoirs de Fetch. La Vitesse Lumière permet à Fetch de se transformer en traînée lumineuse pour traverser la ville rapidement, grimper les murs ou encore de pouvoir s’éclipser d’un combat pour récupérer. Une petite nouveauté de ce côté; il y aura, dispersé un peu partout dans la ville, des nuages lumineux qui, une fois traversés, procureront un boost de vitesse dont la durée pourra être améliorée. Cet ajout n’arrive pas pour rien, puisqu’il sera très utile pour récolter les lumens, sorte de boules lumineuses et flux lumineux qui, une fois récoltés, donneront des points de compétence à dépenser sur des améliorations de pouvoirs.

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Le système de progression d’inFAMOUS: First Light est plutôt intéressant, car il propose plusieurs façons d’amasser des points de compétences. Il sera possible de les amasser en complétant des défis dans les différentes arènes, en collectant des flux lumineux (ces derniers remplaçant les fragments que l’on retrouvait dans Second Son) ou encore en complétant les missions secondaires comme les tags. Mais cette fois, au lieu d’utiliser une cannette de peinture, le côté artistique de Fetch se déploiera sous forme d’éclairs lumineux. Une fois ces points de compétences amassés, ils permettront de débloquer et d’acquérir de nouveaux pouvoirs.

Parmi les nouvelles compétences que possède Abigail figure celle qui offre la possibilité de retourner les tourelles contre ses ennemis. La concentration laser est aussi de retour, mais avec un petit ajout. En plus de ralentir le temps pendant un court instant, ce qui donne le temps de viser les points faibles des ennemis, une amélioration vous permettra de pouvoir rallier un ennemi à votre camp pendant un court laps de temps. Ce pouvoir, qui vient peut-être trop tardivement dans le jeu, s’avérera très utile lorsque vous vous sentirez débordé par vos adversaires.

La Singularité Lumineuse est une autre nouveauté disponible dans l’arsenal de Fetch. Cette arme dévastatrice permet de faire converger toute votre énergie lumineuse en un seul et unique point qui attirera tout ce qui se trouve à proximité. Vous devrez battre des ennemis pour restaurer votre jauge de singularité. Les mécaniques de combat sont sensiblement les mêmes que dans le premier opus, ce qui procure parfois un sentiment de déjà vu et de réchauffé à inFAMOUS: First Light.

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Les arènes de combats

Outres les phases de jeu en monde ouvert, vous retrouverez dans inFAMOUS : First Light, des arènes de combat à la prison de Curdun Cay. Dans le mode histoire, l’action se déroule en alternance entre le monde ouvert de Seattle, dans lequel prennent place les évènements antérieurs à la détention de Fetch et  dans l’arène de la prison de Curdun Cay, dans lequel Fetch fera la démonstration de ses pouvoirs.

Vous aurez la possibilité d’accéder graduellement aux différentes arènes qui seront entièrement accessibles après avoir terminé le jeu. Il y a trois arènes de combats en tout; les arènes Alpha, Béta et Gamma. Chaque arène comporte un ou deux modes de combat. Le premier est le mode survie, mode qui consiste à repousser plusieurs vagues de projections d’images de synthèse d’ennemis comme des voyous, des agents du DUP ou bien encore, des Démons, ces mêmes Démons que l’on retrouvait dans inFAMOUS: Second Son. Dans le mode sauvetage, vous devrez rescaper un otage dans le temps qui vous sera alloué. Chaque mode comporte des défis à relever qui vous apporteront des points de compétences supplémentaires.

L’idée est plutôt originale et comporte même un système de classement mondial, histoire de se comparer aux meilleurs joueurs de la planète. Mais dans les faits, vous aurez rapidement fait le tour, ce qui laisse un peu sur sa faim. Il est important de noter que si vous détenez encore une sauvegarde d’inFAMOUS : Second Son sur votre console PS4, il vous sera alors possible de pouvoir jouer ces arènes dans la peau de Delsin Rowe.

Verdict

Sans être plein de rebondissements ni de surprises, inFAMOUS : First Light nous permet de renouer avec le personnage attachant qu’est Abigail Walker alias Fetch. Le titre est visuellement aussi beau et aussi nerveux dans sa jouabilité que son prédécesseur, inFAMOUS: Second Son. Par contre, les missions secondaires ont une saveur de réchauffé et le jeu en lui-même est franchement un peu trop court. Il vous faudra tout au plus environ quatre heures afin d’en faire le tour et peut-être un peu plus si vous passez beaucoup de temps dans les arènes proposés. Si vous êtes un fan de la première heure de la saga des inFAMOUS, First Light sera pour vous un incontournable. Ne serait-ce que pour en apprendre un peu plus sur le passé de la nébuleuse mais néanmoins lumineuse Fetch.

inFAMOUS: First Light est présentement disponible en format numérique via le Playstation Store au coût de 14,99 $

Points positifs

[list style=”check”] [list_item]Nouveaux pouvoirs[/list_item] [list_item]L’histoire de Fetch[/list_item] [list_item]Jeux nerveux et rapide[/list_item] [list_item]Visuellement égal à inFAMOUS: Second Son[/list_item] [/list]

Points négatifs

[list style=”mark”] [list_item]Impression de réchauffé[/list_item] [list_item]Un peu court[/list_item] [list_item]Sans grandes surprises[/list_item] [/list]

 
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Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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