Faites chauffer vos pneus, vrombir votre moteur et préparez-vous à brûler les pistes de Gear.Club Unlimited 2 de nouveau!
Merci à Microïds qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free
De retour sur la ligne de départ
Sorti sur Nintendo Switch en 2018, Gear.Club Unlimited 2 de Microïds se voit aujourd’hui porté sur PC et les autres consoles de salon sous le nom Gear.Club Unlimited 2 – Ultimate Edition. Une nouvelle version pour la Switch fait également son apparition, celle-ci portant la signature Definitive Edition. Alors, que vaut cette nouvelle itération du plus récent volet de la série? On vous en parle dans ce test les amis!
Ni gagnant, ni perdant…
Pour être honnête avec vous, je n’avais jamais joué un titre de la franchise Gear.Club auparavant, donc impossible pour moi de vous établir un comparatif entre cette nouvelle version de Gear.Club Unlimited 2 et celle de 2018. Mais à la lumière des heures investies dans cette dernière, je peux quand même vous offrir mon avis, qui sera blanc comme neige et d’un complet néophyte de la série!
Gear.Club Unlimited 2 – Ultimate Edition (Definitive Edition sur la Switch), est un jeu de courses automobiles correct, surtout si vous n’avez jamais joué à un Forza Horizon auparavant. Car force est d’admettre que placés l’un à côté de l’autre, Gear.Club pâli en comparaison un tantinet. Mais quant est-il du jeu, pour une personne nouvellement arrivée dans cette franchise? Au lancement de Gear.Club Unlimited 2, on est à même de se rendre compte que nous n’aurons droit à aucuns artifices, n’ayant droit qu’aux modes Carrière et Multijoueur. De ce fait, on pourra y jouer soit en ligne ou en coop local, jusqu’à 4 joueurs via écran scindé. C’est un bon départ, mais on ressent immédiatement un certain vide de contenu…
Par contre, la présentation générale du jeu laisse présager quelque-chose de bien. La musique est bonne et entrainante, l’interface est simple et le petit côté scénarisé ajoute un petit quelque-chose d’intéressant au développement de notre personnage. En fait, en tant que simple pilote d’essai, nous nous retrouverons comme suppléant à un chauffeur officiel absent et nous prouverons à Niels, notre patron, que nous sommes un atout important pour faire grimper l’écurie au top de la gloire. J’avoue que j’ai bien aimé ce côté, malgré l’absence de dialogues parlés, qui auraient ajouté un petit plus à l’expérience globale.
Mais c’est une fois bien en selle, que l’on peut apprécier le travail qui a été fait sur la modélisation des voitures. Comme j’ai mentionné plus tôt, aucunes comparaisons ici ne peuvent êtres faites avec d’autres titres de grandes franchises. Après tout, on ne parle pas des mêmes budgets de développement et très loin de là. Par contre, j’ai trouvé que Gear.Club Unlimited 2 tirait admirablement bien son épingle du jeu au niveau de la beauté des bagnoles et du son de moteur de celles-ci. Que vous utilisiez une vue extérieure ou intérieure de l’habitacle, le bruit de moteur demeure très bien, quoi qu’un peut sec lorsqu’on lâche l’accélérateur. Comme si un “noise gate” étouffait la finalité du son de moteur un peu trop vite. Mais bon, rien de dramatique!
Venons-en aux modes du jeu: Le mode Carrière offre une bonne brochette d’évènements, soit plus de 250 courses, répandues sur une vaste carte. Le déroulement est sommes toutes assez simple, devant faire des courses pour gagner des positions au classement, engranger des récompenses en argent, modifier nos voitures et en acheter d’autres pour les besoins des courses des catégories A, B, C et D. J’ai bien aimé le Garage, cet endroit qui nous sert de quartier général où nous pouvons acheter différents ateliers et les améliorer pour éventuellement pouvoir rendre nos voitures plus performantes de plusieurs façons. Ne vous attendez pas ici à des réglages poussés comme dans certains jeux de course. Bien que de bonnes décisions doivent êtres prises pour progresser rondement, le tout demeure assez facile et sans gros casse-tête.
Du côté du mode Multijoueur, c’est également assez correct. En gros, celui-ci est divisé en deux: Local et En Ligne. Le jeu en local est très amusant, vous permettant de jouer jusqu’à 4 joueurs via un écran scindé, comme dans le bon vieux temps. Le multi en ligne, quant à lui, vous propose des évènements de courses qui ne sont disponibles que dans des fenêtres X et Y de temps. Si l’évènement est passé, vous ne pourrez y participer. Si celui-ci n’est pas encore ouvert, vous ne pourrez pas non plus. Seules les courses ouvertes dans la fenêtre indiquée, peuvent êtres sélectionnées. Disons qui si vous vous attendez à sauter dans le mode en ligne pour courir contre d’autres en tous temps, n’y pensez pas, car ce n’est pas ce type de multi qui est de l’avant dans Gear.Club Unlimited 2.
Bien que le jeu soit intéressant et amusant aux premiers abords, celui-ci devient malheureusement rapidement lassant. En premier lieu, Gear.Club Unlimited 2 est très répétitif et malgré la vingtaine+ pistes du jeu, le pauvreté des textures de celles-ci donnent la nette impression de toujours se trouver sur les même 4-5 circuits. Au niveau technique, on y retrouve pas mal de petits problèmes également, dont des pop-up graphiques ici et là, des voitures de concurrents qui disparaissent et apparaissent sporadiquement, des ralentissements par moments, ainsi qu’une physique du comportement des voitures qui n’aide pas à conserver le plaisir d’y jouer à long terme.
Et attendez de devoir courser en période de nuit: c’est atrocement sombre, rendant l’environnement pratiquement invisible au delà de quelques pieds de votre bolide. Pourtant, ce dernier à bel et bien des phares! Juste à constater l’animation pré-course suffit à se demander: “Euh, mais qui donc a fermé les lumières?“. C’est tellement noir, qu’outre les phares du véhicules, on arrive presque pas à distinguer celui-ci du reste du visuel… C’est navrant.
J’aurais aimé que Gear.Club Unlimited 2 soit plus peaufiné que ce à quoi je me suis buté dans mon test de celui-ci. Le jeu n’est pas nul du tout, mais simplement très en deçà de ce qu’il aurait pu être. Et à un prix de 50$+ CAN, disons que c’est difficile de sauter sur celui-ci au lieu de considérer payer un peu plus cher et avoir un titre plus fignolé. Microïds possède une belle franchise ici et il sera intéressant de voir si le studio/éditeur français décide d’y accorder plus de budget pour le 3e volet. Car à mon avis, la base est bonne et avec un peu plus d’amour et de travail, Gear.Club Unlimited pourrait se trouver une place proche du podium des jeux de course dans le futur!
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur PS5. Le jeu est également disponible sur PS4, Xbox Series, Xbox One et PC. À noter que la version Switch du jeu se nomme Gear.Club Unlimited 2 – Definitive Edition.
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Article intéressant malgré un manque de relecture évident.