[dropcaps style=’2′]Si vous désirez vous envoyer en l’air tout en vivant d’intenses sensations fortes, en plus de rassasier votre besoin de destruction, Screamride est tout à fait pour vous. Exclusif aux consoles Xbox, le nouveau titre de montagnes russes disjonctées de Microsoft Studios débarque enfin sur Xbox One et Xbox 360! Nous avons donc pris place dans un siège de Screamride, afin de vivre les hauts et les bas de ce test effectué sur Xbox One.
Montez-donc à bord!
Screamride prend pied dans un monde pseudo futuriste, où les gens s’envoient en l’air afin de briser la monotonie de leurs vies. En s’enrôlant comme ScreamRider, Démolisseur et Ingénieur pour la compagnie SreamWorks, nous pourrons aider cette dernière à tester des nacelles de destruction et des parcours de Montagnes Russes de tout genres. Et tout ça, dans le but ultime de repousser les limites extrêmes de l’endurance pour le bien de l’humanité, rien de moins!
Le jeu se divise alors en 3 modes de jeu distincts, nous permettant de jouer à détruire tout ce qui se trouve dans les niveaux ou encore, de tester nos limites dans les vertigineuses Montagnes Russes. Parmi ces modes, Screamride se redivise de nouveau en plusieurs sous-catégories, permettant à ScreamWorks d’étudier plusieurs facteurs différent de l’endurance humaine!
Des modes pour tous les goûts
Mode Pilote (ScreamRider)
Le mode Pilote est probablement celui qui attirera le joueur en premier lieu, celui-ci permettant de parcourir une immense variété de circuits de Montagnes Russes. Dans ce mode, nous devrons alors apprendre à contrôler la vitesse et la stabilité de la voiture, utiliser et accumuler les boosts efficacement et battre les records de vitesse.[/dropcaps]
Ce qui est plutôt drôle dans ce mode de jeu, c’est que les passagers de notre voiturette se font littéralement éjectés de celle-ci si nous n’arrivons pas à contrôler adéquatement les virages. Évidemment, plus le jeu avance, plus les défis sont difficiles, ces derniers étant généralement bien balancés, sauf pour quelques exceptions ici et là.
Mode destruction
Dans le mode Destruction, nos personnages prennent place à bord d’une nacelle blindée, laquelle doit être efficacement lancée contre certaines structures, afin de faire le maximum de dommages à celles-ci. C’est un peu comme si on jouait à Angry Birds, mais dans un environnement de parc d’attractions du futur!
Plus les dommages sont grands, plus l’indice de hurlement est haut et plus payant est le défi! Et avec plusieurs nacelles disponibles, nous avons plusieurs essais afin d’arriver à atteindre les objectifs requis pour progresser au niveau suivant. J’avoue que ce mode peut être assez drôle pendant un moment, mais on s’en lasse malheureusement un peu rapidement. C’est peut-être seulement le design général de ce mode qui fait que le jeu ne lève pas comme il devrait, ou qu’il ne produise pas d’addiction semblable à un jeu aussi banal qu’Angry Birds justement… Dans un sens, la destruction n’est peut-être pas assez graphique pour nous tenir en extase pendant plusieurs heures.
Mode Ingénieur
C’est dans le mode Ingénieur que Screamride réussira à attirer les amateurs de création, à y investir plusieurs heures. Comme tout bon jeu demandant de la créativité et certaines habiletés de construction, vous retrouverez ici une vaste gamme d’objets, matériaux, formes, structures et autres trucs vous permettant de mettre votre esprit créateur à profit.
Outre les très nombreux matériaux disponibles dès le début du jeu, vous pourrez aussi en déverrouiller beaucoup d’autres si vous avez préalablement progressé dans les autres modes de jeu auparavant. Ce qui est bien du mode Ingénieur, c’est qu’il permet de créer et tester nos propres créations, de les sauvegarder et même les partager à d’autres joueurs par la suite. C’est un peu à l’image de ce qui était possible de faire en partageant nos créations dans Little Big Planet.
Ce mode, comme les deux autres, nous donne également certains objectifs à atteindre afin de pouvoir avancer et obtenir toujours plus d’options de créations. Et croyez-moi, on y perd vite la tête tellement ceux-ci sont nombreux et diversifiés. Aucun doute ici qu’un joueur aimant beaucoup ce type de jeu de créativité, puisse y passer de nombreuses heures.
Seul reproche que je pourrais faire concernant ce mode, c’est que les contrôles ne soient pas aussi instinctifs qu’on l’aurait aimé. Attendez-vous à y investir beaucoup de temps afin de parvenir à comprendre comment maitriser ceux-ci efficacement, sans faire et défaire nos trucs par mégarde. Il faudra tout autant de temps pour bien comprendre comment utiliser tout les objets spéciaux, permettant d’ajouter du mouvement ou des « scripts » à nos éléments de décors, bâtiments et Montagnes Russes.
Rien pour nous tirer en bas de nos chaises…
Bien que le but premier de Screamride ne soit pas nécessairement d’offrir un visuel à nous faire baver sur nos manettes de jeu, j’aurais néanmoins aimé avoir un jeu un peu plus léché dans ce département. Qu’on joue la version Xbox One ou 360, j’ai l’impression qu’il n’existe aucune différence apparente tellement le visuel semble avoir été le dernier des soucis du développeur. Les structures étant principalement construites de polygones très rudimentaires, on a la nette impression d’être en train de jouer à un titre du début des années 2000.
Dans le mode Destruction, c’est d’autant plus décevant de voir les structures s’effondrer en plusieurs morceaux très grossiers. Par moment, j’avais l’impression d’assister à la destruction de vaisseaux spatiaux du jeu StarFox sur N64… Peut-être que si le développeur avait mis un peu plus d’emphase à créer des scènes de destruction plus impressionnantes, nous aurions un peu plus envie de continuer à tout détruire, niveau après niveau. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Par contre, il faut souligner le beau travail qui a été fait au niveau des animations des personnages et de la fluidité du jeu en général. Les pistes sont rapides et très variées, donnant des parcours très amusant à faire. Surtout que la prise de vue est à la troisième personne, créant de belles impressions de vitesse et de vertige, en plus de nous permettre de bien assister aux possibles éjections des passagers de notre voiture! Cela provoque un bel effet d’immersion et nous donne franchement l’impression de faire un vrai tour de manège!
Dernier tour de piste…
Screamride ne s’adresse réellement pas à tout les types de gamers. Les amateurs de jeu de simulation et de construction y trouveront leur pied, mais le joueur conventionnel n’y trouvera que très peu pour se divertir. Par contre, pour les ingénieurs en herbes, le jeu offre une myriade d’options de création plus intéressantes les unes que les autres. Si vous êtes du type patient et créatif, Screamride pourrait facilement vous demander d’y investir plusieurs heures de votre vie.
La récompense pour vos efforts créatifs vous permettra de pouvoir vous-même jouer vos propres créations et d’en faire profiter d’autres joueurs de partout dans le monde. Qui sait, vous obtiendrez peut-être le statut de créateur Screamride de l’année si vous y investissez le temps nécessaire!
Points positifs[list style=”check”] [list_item]3 modes de jeu distincts[/list_item] [list_item]Diversité des parcours[/list_item] [list_item]Mode Ingénieur immense[/list_item] [list_item]Mode Carrière intéressant[/list_item] [/list] | Points négatifs[list style=”mark”] [list_item]Visuel plutôt ordinaire[/list_item] [list_item]Confusion en mode Construction[/list_item] [list_item]Difficulté de certain défis[/list_item] [list_item]On s’en lasse vite[/list_item] [/list] |
Ajouter votre commentaire