Nintendo revoit son organisation en matière de contrôle qualité aux États-Unis, confirmant des licenciements et la conversion “d’un nombre significatif” de sous-traitants en employés à temps plein.
Nintendo of America restructure son équipe de contrôle qualité, comme le rapporte Kotaku, en effectuant une “importante” réduction de sa base de sous-traitants au siège de Redmond, Washington.
Un représentant a confirmé à Kotaku que la société met fin à plusieurs missions de sous-traitance, tout en ajoutant que la réorganisation entraîne également “un nombre significatif de nouveaux postes d’employés à temps plein”.
Bien que les sous-traitants soient techniquement employés par une agence externe, Nintendo a déclaré que ceux qui sont licenciés se verront offrir des indemnités de départ.
Nintendo a invoqué le désir “d’accroître l’intégration globale dans les efforts de développement de jeux” comme raison de ce remaniement, ajoutant que cela permettra de “mieux aligner NOA sur les procédures et les opérations de test interrégionales”.
Quatre anciens ou actuels sous-traitants de Nintendo ont estimé pour Kotaku que la réorganisation a potentiellement affecté plus de 100 personnes.
Une diminution du nombre de jeux first-party pour la Nintendo Switch pourrait avoir joué un rôle dans la décision. Trois sous-traitants ont déclaré au média qu’il y avait eu une “pause” dans la charge de travail à cet égard, et aucun ne connaissait de personne travaillant déjà sur le test de jeux pour le successeur de la Switch, dont le lancement aurait été repoussé à 2025.
Le traitement par Nintendo de sa main-d’œuvre de sous-traitants en contrôle qualité aux États-Unis est un sujet de préoccupation depuis 2022, année où elle a fait l’objet de deux plaintes formelles auprès du National Labor Relations Board et de rapports d’enquête distincts par Kotaku et IGN.
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