Parce que c’est bien connu que ça prend un kangourou pour sauver le monde!

Merci à Tate Multimedia qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.

Bondir d’outre-tombe

17 ans après KAO the Kangaroo : Mystery of the Volcano, le studio éditeur Tate Multimédia ravive aujourd’hui la franchise avec un nouveau titre dans la franchise, tout simplement nommé KAO the Kangaroo. Étant assez friand de jeux de plateformes à l’ancienne, j’ai enfilé mes gants de boxe afin de voir ce que celui-ci avait dans le ventre. Sonnons alors la cloche du premier round pour en savoir un peu plus…

Boing! Boing! Pif! Paf! …. K.O.!

Si vous êtes un gamer de longue date, vous avez probablement découvert cette franchise alors que celle-ci débarquait sur PC, Dreamcast et Game Boy Advance en 2000-2001. Cinq titres plus tard, la série sombra dans le néant en 2005, avant d’être ramenée aujourd’hui à la vie pour le bonheur de plusieurs d’entre-nous.

KAO the Kangaroo est un jeu de plateformes dans la plus pure tradition des plateformeurs 3D des années 2000, offrant un peu la même ambiance générale que des classiques tels que Banjo-Kazooie, Conker’s Bad Fur Day et/ou Spyro the Dragon pour ne nommer que ceux-ci. Et en soit, c’est une très bonne chose, car la première chose qui nous fait sourire dès les premières minutes de jeu, c’est cet effet de nostalgie des bons vieux titres de cette période du jeu vidéo.

Aucune idée si Tate Multimédia a intentionnellement opté pour ce type de traitement afin d’interpeller les vieux gamers comme moi, mais je dois avouer que si tel est le cas, ce fût un tir un plein centre de la cible! Visuellement, l’agencement de couleurs employé est attirant pour l’œil, tout comme le design des niveaux, qui donne l’impression d’un monde semi-ouvert. Par ceci, je veux dire que chaque monde est composé d’un endroit central de départ, qui nous permet de farfouiller ici et là afin de récolter de belles pièces dorées et des runes permettant d’ouvrir les portails vers les niveaux annexés à chacun de ses mondes. En explorant les environs, vous pourrez également mettre la main sur les diamants, des trésors, des vies supplémentaires ainsi que des lettres formant le nom de KAO… ça vous rappelle quelque-chose?

L’histoire du jeu est correcte, mais elle est malheureusement racontée de drôle de façon, ce qui fait qu’il soit plus ou moins difficile d’embarquer et apprécier le scénario. Il faut dire que, sans être méchant, celui-ci est une feuille de choux et malgré un bel effort des acteurs à donner vie aux personnages, on reste un peu de marbre tout au long de la partie. Il y a également le fait que les transitions entre cinématiques et segments de gameplay, soient un peu rigides, ce qui donne l’impression d’un peu de manque de fini au titre dans l’ensemble. Ce n’est pas catastrophique, mais quand même assez palpable pour nous en rendre compte facilement.

En gros, le principe des mécaniques de jeu est assez simple : il faut accumuler des runes, afin de déverrouiller des portails vers les niveaux et explorer ceux-ci pour récolter toujours plus de runes, pour éventuellement affronter les maitre-combattants. Ces derniers malheureusement sous l’emprise d’une force maléfique, celle-ci liée à de mystérieux cristaux de pouvoir. Heureusement, KAO peut compter sur l’aide de gants de boxe un peu hors de l’ordinaire, ceux-ci ayant une âme ainsi que des pouvoirs spéciaux. Ce que j’ai adoré, c’est que les capacité des gants évolueront tout au long de la partie, nous permettant de diversifier quelque peu nos mécaniques de jeu.

Par exemple, les gants pourront absorber de petites boules élémentaires qui leur apporteront des propriétés de feu, de glace et/ou de vent. Grâce à ces éléments, KAO pourra déplacer des objets, des plateformes, geler des plans d’eau, faire fondre la glace et ainsi de suite. Et comme tout est relativement très simple et auto-explicatif, on ne se casse pas vraiment la tête à essayer de comprendre quoi faire dans les niveaux. D’ailleurs, ceux-ci sont bien pensés, faisant en sorte que nous devions faire le chemin dans un ordre spécifique afin d’avoir les bons éléments au bon moment pour ouvrir les passages et atteindre la fin.

Contrôler KAO dans la niveaux est sommes toutes assez facile, quoi que la caméra puisse parfois être un peu défaillante et nous place dans des situations un peu périlleuses. Même si vous mourrez en tombant dans un précipice sans fond, la partie sera téléchargé à votre dernier point de passage très rapidement. J’y ai joué sur PS5 et il ne faut que quelques minuscules secondes pour pouvoir reprendre notre partie. Aussi, comme les points de sauvegardes sont assez rapprochés les uns des autres, vous n’aurez pas à vous retaper un long parcours pour revenir là où vous aviez perdu une vie. D’ailleurs, vous en trouverez beaucoup au fil du jeu et vous mourrez que très rarement. J’ai fini le jeu avec 11 vie supplémentaires, après en avoir perdu environ 2 au total…Ça vous donne une idée…

KAO the Kangaroo aurait pu être un excellent titre dans sa catégorie, nul été de quelques petits accros agaçants. Mon premier bémol au jeu se situe au niveau de l’histoire, du “Storytelling” comme on dit en anglais. Déjà que le scénario soit hyper cliché, la façon de raconter le tout rend la chose un trop peu rigide à mon goût. Il y a ce petits manque de finition dans les transitions ici et là qui tendent à faire en sorte que l’histoire ne coule pas fluidement. En termes de gameplay, certains contrôles souffrent de manque de précision, faisant en sorte que KAO ne puisse pas s’agripper à certaines parois, le lançant vers la mort ou à recommencer une section de niveau. Certain éléments doivent aussi être frappés par KAO, mais nous devons souvent nous y reprendre à plusieurs fois afin de trouver le bon angle pour faire enclencher les scripts.

Le dernier gros problème se situe au niveau de bogues, faisant en sorte que le jeu crashe et nous sorte carrément de l’application de jeu. Souvent, lorsque nous relançons la partie, nous devons recommencer le niveau en cours au grand complet, la partie n’ayant pas gardé en mémoire notre dernier point de sauvegarde. J’avoue par contre que cela m’est arrivé seulement à 2 ou 3 reprises et ce, avant que le jeu soit officiellement lancé sur le marché. Au moment d’écrire ces lignes, je ne peux malheureusement pas vous confirmer que ce problème à été corrigé à l’aide d’une mise à jour au lancement, ni de vous laisser savoir si celui-ci étant répandu à l’ensemble des plateformes ou seulement sur PS5. Quoi qu’il en soit et contrairement à plusieurs autres titres comportant ce type de problématique, cela n’a jamais été frustrant au point de vouloir abandonner le jeu pour autant.

Avec sa musique entrainante, son visuel rappelant les plateformeurs 3D de l’ère de la PS2, KAO the Kangaroo est un jeu très amusant qui plaira à un large bassin de joueurs et de joueuses. Je vous le recommande fortement, surtout qu’il s’agit un titre à un prix (39,99$ CAN) très acceptable vs sa qualité générale et sa durée de vie qui oscille entre 8 et 10 heures de jeu, peut-être même un peu plus si vous chercher à compléter 100% de celui-ci!

Verdict

Test de jeu - Score 8

80%
Visuel
75%
Audio
80%
Gameplay
75%
Rejouabilité
Positifs
  • Traitement général qui fait vibrer la nostalgie des plateformeurs 3D d’antan
  • Le nouveau design de KAO est superbe!
  • Simplicité et évolution des mécaniques de jeu
  • Niveaux vastes, diversifiés et bien construits
  • Trame musicale enjouée et entrainante
  • Très bon rapport qualité/durée/prix

Négatifs
  • Le récit de l’histoire est un peu brouillon
  • Contrôles imprécis par moments
  • Coupures un peu rigides entre cinématiques et gameplay
  • Quelques bogues d’affichage et crashs de partie

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur PlayStation 5. Le jeu est également disponible sur PS4, Xbox Series, Xbox One, Switch et PC.

Le jeu est également disponible en version physique via Strictly Limited Games: https://store.strictlylimitedgames.com/collections/rolling-gunner

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Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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