Studio: PixelSplit | Éditeur: Daedalic Entertainment | Parution: 6 mars 2024 | Genre: Aventure / horreur psychologique | ESRB: M (Mature) | Disponibilité: PS5, Xbox Series, PC | Format(s): Numérique | Langue(s): Anglais parlé, Français écrit | Durée: 2-3 heures | Prix: 26,99$ CAN
Mais qui a dit que les cirques n’étaient que sources de plaisir ?
Merci à Xbox Canada qui nous a gratuitement remis un code via le programme ID@Xbox afin de pouvoir faire la couverture médiatique et le test de ce titre. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
Le Jour de la Marmotte de l’horreur
Depuis quelques années déjà, les jeux de la catégorie Horreur Psychologique/Narratif foisonnent sur PC et consoles. Cette fois-ci, c’est au tour du jeu REVEIL de PixelSplit et Daedalic Entertainment de s’offrir à nous, une expérience narrative visuelle qui s’inscrit également dans les jeux de type Simulateur de Marche. Il ne m’en fallait pas plus afin de vouloir sauter dans l’aventure afin de vous donne mon son de cloche sur celui-ci…
Placés dans les bottes de Walter Thompson, nous nous éveillons dans notre chambre, l’esprit un peu perdu dans le brouillard. Complètement désorienté, tout ce qui nous entoure nous semble à la fois familier et étranger, comme lorsque l’on vit cet étrange phénomène de déjà-vu. Après avoir quitté la pièce, nous sommes encore plus confus alors que nous n’arrivons pas à trouver notre femme Martha et notre enfant Dorie. Mais où sont-ils donc passé? C’est ainsi que nos recherches nous mèneront dans les vestiges de nos vagues souvenirs, ceux-ci prenant place dans d’un cirque, endroit où nous étions charpentier pour la troupe. Mais quel est le lien? La quête qui s’offre alors à vous est bourrée de mystères et de moments de confusion, alors que Walter tente de comprendre le tout. La première partie du jeu peut être difficile à comprendre, mais comme celle-ci met habilement la table aux évènements qui se déroulent dans la seconde portion du jeu, qui est la meilleure à mon avis.
REVEIL offre de beaux graphismes, ceux-ci mettant de l’avant des environnements bien réalisé, ces derniers tournant toujours autour de la thématique du cirque. Comme l’aventure nous plonge dans un monde surréaliste, notre personnage se verra tantôt arpenter les alentours de l’installation d’un cirque ambulant, alors qu’à d’autres moments, ce dernier se retrouvera dans des endroits éclatés, issus des souvenirs douloureux de son passé. Dans l’ensemble, le jeu propose de belles textures, de beaux designs visuels, ainsi que de bons effets de lumière pour ajouter à l’ambiance. D’ailleurs, comme il s’agit d’un jeu d’horreur léger, vous ne retrouverez pas ici de jumpscares à profusion, question de tenter de vous faire enfoncer les ongles dans vos bras de fauteuil. Non, ici, on cherche beaucoup plus à provoquer un sentiment de claustrophobie et désorientation, ce qui est plutôt réussi.
Évidemment, comme la jouabilité n’est pas toujours le point le plus fort des aventures narratives du genre, le gros de votre temps en jeu consistera à explorer les environnements, à trouver des documents et certains objets de quête afin de pouvoir progresser en jeu. Heureusement, la vaste majorité des items que vous trouverez en jeu serviront réellement à accomplir certains objectifs, ce qui est vraiment bien. Il vous arrivera certes de pouvoir ouvrir innombrable panneaux d’armoires ou de placards sans y trouver quoi que ce soit, mais de façon générale, les objets que vous récolterez ici et là auront une réelle fonction et ne sont pas qu’une simple démonstration de savoir faire de modélisation 3D!
REVEIL étant passablement assez linéaire, vous n’aurez aucun problème à naviguer vers les objectifs, à trouver les items requis et à procéder jusqu’au prochain chapitre de l’histoire, qui en compte cinq au total. Pour les habitués de simulateurs de marche ou de jeux d’aventure narrative, vous retrouverez dans REVEIL toutes les choses habituelles quoi. Pour agrémenter le tout, vous croiserez également quelques séquences intéressantes de puzzles et d’énigmes, mais malheureusement, vous n’en trouverez que très peu dans toute votre aventure, ce qui est un peu décevant.
En quelques occasions, Walter se retrouvera pourchassé par diverses entités. Ces séquences sont plutôt bienvenue dans le jeu car elles ajoutent un dimension différente à la partie, en brisant un peu le rythme relaxe de notre exploration. L’un de ces moments peut malheureusement s’avérer très frustrant et ce à cause du manque de précision des contrôles sur les versions consoles. Originalement, on peu comprendre que les contrôles aient été pensés pour être joué via la souris, ce qui est habituellement beaucoup plus rapide et précis qu’à la manette.
Dans la version console, on dirait que le studio n’a pas pensé calibrer les choses afin de donner un petit sursis au joueur, faisant en sorte que le timing de certaines séquences soit réellement trop juste. En conséquence, nous nous retrouvons à mourir à répétition aux mains de ces entités, n’arrivant pas à placer le curseur correctement sur nos objectifs pour se sortir du pétrin a temps.
Verdict
Dans l’ensemble, REVEIL s’ajoute à la longue liste de jeux d’aventure narratifs à trame pseudo-horreur psychologique. Le jeu n’est peut-être pas très cher, mais à environ 27$ CAN pour une aventure de 2-3 heures, disons c’est quand-même un pensez s’y bien. Ce n’est pas le meilleur de sa catégorie, mais l’histoire est plutôt sympathique et saura vous faire passer un bon, malgré qu’un peu trop court.
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur Xbox Series X. Le jeu est également disponible sur PS5, et PC.
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