Studio: Firenut Games | Éditeur: Firenut Games | Parution: 21 mars 2024 | Genre: Aventure | ESRB: T (Adolescents) | Disponibilité: PS5 | Format(s): Numérique | Langue(s): Français écrit | Durée: Moins d’une heure | Prix: 19,99$ CAN

L’univers des damnés peut être réellement incompréhensif…

Merci à Firenut Games qui nous a gratuitement remis un code du jeu #shinesover afin de pouvoir faire la couverture médiatique et le test de ce titre. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.

Un court moment d’incompréhension

Shines Over: The Damned, du studio Firenut Games, nous lance dans une aventure dans laquelle règne la confusion la plus totale. Vendu comme étant un jeu d’horreur, il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité et que je veuille m’y lancer à pieds joints afin de voir de quoi il en retournait. Encore frais de mon gameplay, voici ce qui en est ressorti de mon court temps dans le jeu!

test shines over the damned image 1Le jeu ouvre sur une séquence ressemblante au générique d’ouverture d’un film, laquelle défile les noms des créateurs du jeu. Le tout se déroule dans un monde surréel, celui-ci difficile à identifier ou à comprendre. Ici, pas de prémisse, pas d’histoire, pas de nom de personnage, seulement une avancée vers une lueur blanche en vue à la première personne. Tout à coup, nous nous retrouvons en contrôle et nous tentons de trouver quelconques repères autour de nous, mais en vain. Que devons-nous faire? Difficile à dire… Comme repère, seule cette boule de lumière semble nous signifier qu’il s’agit de notre objectif à atteindre. À travers des environnements grisonnants meublés d’éléments naturels tels que la pierre, l’eau et l’air, nous avançons sans réellement savoir pourquoi, attirés à la source lumineuse tel un papillon de nuit.

test shines over the damned image 3Et tout ceci résume l’entièreté de ce qui vous attend dans Shines Over: The Damned, outre quelques minuscules moments où vous serez confrontés à des séquences de plateforming, de visions éphémères, de “combats” (oui, oui, entre guillemets), ainsi qu’a de trop rarissimes puzzles. Contrairement à beaucoup de jeux de la catégorie simulateur de marche, vous mourrez dans Shines Over: The Damned. Souvent. Pour rien. Vraiment trop souvent et pour absolument rien en fait. Dans un jeu, lorsqu’on perd la vie et que cela a une signification ou un réel but afin de gratifier le joueur, c’est compréhensif et même, tout à fait appréciable. Mais lorsque qu’un jeu nous envoi vers la mort, de manière tout à fait irritante et sans rien en retour, c’est d’une frustration sans nom.

test shines over the damned image 2Pour vous donner une petite idée, à tout juste quelques minutes en jeu, nous devons sauter de pilier en pilier afin d’atteindre notre objectif. Dit comme cela, tout à l’air normal. Sauf que les piliers ne sont pas tous visibles et ne laissent entrevoir qu’une lueurs blanche sur certains, ce qui nous permet d’orienter notre saut correctement. Dans un environnement 3D, disons que de trouver l’angle parfait peut parfois être difficile, imaginez lorsque vous devez vous élancer vers le néant en espérant que vos pieds atterrissent au bon endroit. Ce moment, à quelques minutes en jeu, saura tester votre patience et votre tolérance. N’eut été du fait que j’avais à tester le jeu pour vous donner mon avis sur celui-ci, j’aurais probablement opté pour me lancer dans un autre, beaucoup plus amusant que celui-ci.

test shines over the damned image 4Vient ensuite un moment où on se dit à nous-même: “Oh, des puzzles… C’est probablement ici que le jeu commence réellement!“. Vous entendez la petite trompette? Pouet, pouet, pouet, poueeeeeettttt…. Car dans tout le jeu, vous rencontrez un, ou peut-être deux puzzles et je suis obligé de dire que ceux-ci ne vous brûleront aucunement les méninges. Pour ajouter à la désolation, Shines Over: The Damned vous présentera quelques mini-séquences cinématiques, celles-ci provoquant encore plus de confusion et de questionnements. Ces “visions” donnent initialement l’impression que quelque-chose d’horrifique nous attend, pour finalement ne jamais aboutir à quoi que ce soit.

Au travers de ces inexplicables moments, ne serons confrontés à l’apparition d’une hideuse créature qui nous agrippera momentanément. Pour nous défaire de celle-ci, nous devrons appuyer rapidement et à répétition sur les boutons R1 e L1, jusqu’à ce qu’elle disparaissent aussi rapidement qu’elle est apparue. Même après avoir terminé le jeu, rien ne nous permettra de comprendre de quoi il s’agissait et qu’est-ce que cette créature représentait… Disons que le côté non-verbal du jeu n’aide vraiment pas à y comprendre quoi que ce soit.

Visuellement, l’introduction nous offre des graphismes qui réussissent à susciter notre intérêt, mais cela s’estompe rapidement une fois que l’aventure débute. Tout ce qui nous entoure est monochrome, sombre et sans vie, rendant même notre progression difficile par endroit. Ce qui est d’autant plus décevant, c’est que Firenut Games offre de beaux moments avec de bon jeux de lumières, mais ceux-ci sont trop rarissimes dans le jeu entier. Même si les graphismes sombres du jeu offrent une ambiance glauque et lugubre, ceux-ci sont malheureusement trop foncés et on n’arrive mal à distinguer les éléments du décors.

Verdict

Shines Over: The Damned aurait pu être une aventure intéressante, n’eut été de ses nombreuses lacunes et incapacités à nous faire vivre un moment de jeu amusant. Outre la trame sonore qui se tire très bien d’affaires, trop d’aspects décevants font en sorte que le jeu soit une recommandation. Même si celui-ci n’est qu’à tout juste 20$ CAN, sa trop courte durée de vie fait en sorte qu’il soit peut-être encore un peu trop cher, surtout considérant la qualité générale du titre. Pour ma part, je vous conseille de garder vos précieux deniers et d’opter pour d’autres titres qui sauront, à la limite, vous procurer une certaine satisfaction d’y avoir joué.

Test de jeu - Score 4

50%
Visuel
70%
Audio
20%
Gameplay
00%
Rejouabilité
Ce qu'on aime beaucoup
  • L’ambiance mystérieuse des premières minutes de jeu
  • Certains éléments du visuel qui semblent prometteurs au départ…
  • L’excellente trame musicale et sonore
Ce qu'on aime moins
  • La pauvreté du visuel en général
  • L’absence d’histoire, d’objectif, de but…
  • Les séquences de plateforming tuent tout plaisir
  • Très courte aventure qui nous laisse tout à fait confus en fin de partie

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur PS5.

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Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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