Ooooonnnn… Mais regardez ce mignon petit renard! Oooooouuuiiilllle! Regardez comment il peut s’en prendre plein la gueule en quelques secondes….!
Merci à Finji qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.
Un mignon action-RPG aux accents Zelda-like/Souls-like
La toute première fois que la bande-annonce de Tunic nous a été présentée, je me souviens encore à quel point je trouvais le visuel sublime et j’étais d’ores-et-déjà excité de pouvoir au plus vite vivre l’aventure proposée par le studio Finji. Après avoir passé plusieurs heures en compagnie de ce charmant petit renard roux, disons qu’une chance que le studio a mis des options d’accessibilité pour rendre la tâche plus facile à certains joueurs comme moi, car ma manette aurait risquée de voler dans les airs à quelques reprises. Ne vous laissez pas berner par les beaux atours du jeu, qui tentent de vous attirer dans un jeu “à la Zelda“. Car en termes de gameplay, c’est plus un “Souls-like” qui vous attend, qu’une aventure dans laquelle Link semble s’être caché sous un costume de renard…
Attachez vos manettes et lancez-vous dans le vide!
Ouais, “Lancez-vous dans le vide” n’est pas peu dire. Car une fois le jeu lancé et avoir passé quelques minutes à contempler la beauté de ses graphismes isométriques, on se rend vite compte de deux choses: 1) Rien ici ne nous prendra par la main pour nous expliquer quoi faire, où aller ou même, à quoi servira telle ou telle chose. 2) Après avoir rencontré nos premiers ennemis, de simples créatures de base, notre quête sera beaucoup plus exigeante et difficile que le laisse présager l’air mignon de Tunic!
En fait, bien que désorientant dans les premières minutes de jeu, j’ai trouvé quelques idées plutôt originales. Au départ, le langage employé dans l’univers de Tunic ressemble à une langue runique, dont rien ne nous est traduit. En avançant dans notre partie, nous trouverons certains messages, ceux-ci permettant de traduire quelques mots et aussi, de nous expliquer certains éléments du jeu. Et la présentation de tout ceci est vraiment génial, car la majorité des textes que nous trouverons, ajouterons une page à notre guide de jeu, celui-ci prenant la forme d’un livret d’instruction, mais de façon digitale! Nous pourrons alors progressivement découvrir les cartes des endroits du monde de Tunic, des explications sur les équipements de notre inventaire ainsi que l’histoire du jeu.
Mais attention, car même après avoir trouvé ceux-ci, les textes nous sont présentés de façon assez floue, avec seulement quelques indices pour nous aider à comprendre. Une énorme partie revient alors à nous, d’interpréter, découvrir et comprendre de quoi il retourne de ceci ou cela. Par exemple, nous aurons divers types d’items dans notre inventaire, mais rien ne nous dira si certains doivent être équipés, utilisés à des endroits spécifiques ou encore, quels sont les effets de ceux-ci. Une grande partie retombe ici sur notre pouvoir de déduction afin de savoir comment, quand et où les utiliser. Honnêtement, dans les premières deux heures du jeu, je n’y comprenais presque rien et je trouvais ça un peu moche. Mais après avoir trouvé assez d’indices pour comprendre le tout, j’avoue avoir trouvé le principe vraiment cool! Quand j’ai su quoi faire pour activer les monolithes dans le jeu, j’étais fou comme un balais!
Tunic est un jeu dans la veine “action-RPG”, qui rappel un peu The Legend of Zelda: A Link to the Past, mais croisé avec la difficulté des titres de FROMSOFTWARE. Les contrôles sont très bien et nous devons constamment avoir l’œil sur nos jauge de vie et surtout, d’endurance. Car comme pour les “Souls-Like“, notre personnage aura beaucoup de difficulté à effectuer certaines actions s’il est à bout d’énergie. Le studio Finji a même ajouté une couche afin de rendre le tout encore plus complexe: Contrairement à certain jeux, dans Tunic, lorsque notre jauge de vie est très basse, cela a pour effet de faire en sorte que notre personnage soit extrêmement vulnérable. On manque vite d’endurance, on ne fait plus beaucoup de dégâts aux ennemis, le tout en en recevant plus des attaques de ces derniers.
Heureusement, les points de sauvegarde sont relativement nombreux et bien placés, ce qui fait en sorte que malgré la mort, nous ne devions pas reprendre de trop loin. Par contre, sauvegarder vient un contrepoids: celui de redonner vie à tous les ennemis également. Alors si vous pensiez explorer un endroit après avoir éliminer tous vos assaillants, faites gaffe de ne pas sauvegarder immédiatement, sinon ces derniers réapparaitront tous! Et comme ces ennemis ne sont pas nécessaires à vous rendre plus fort ou vous faire passer à un niveau supérieur comme dans les RPG conventionnels, disons que des fois, il est préférable de ne pas tous se les remettre dans les pattes…
Et voilà ici une autre particularité de Tunic: son système d’amélioration de compétences. Tel que mentionné plus tôt dans le texte, très peu d’indications nous sont donné dans le jeu afin de savoir quoi faire, où aller, ce que font les items trouvés et ainsi de suite. C’est un peu le cas de quelques items particuliers, que vous allez probablement trimballer pendant une longue portion de votre aventure, seulement parce que vous n’avez aucune idée de leur utilité. Même aux endroits où ceux-ci pourraient être utilisés, vous n’obtiendrez qu’un message hiéroglyphique qui, logiquement, ne vous donnera aucun son de cloche. C’est à force d’avancer que vous découvrirez comment les employer pour augmenter les statistiques de votre charmant petit renard! Moi, j’ai vraiment trouvé cette idée géniale, malgré l’effet un peu désorientant causé jusqu’à ce que je comprenne enfin!
Tunic est probablement MA surprise de 2022 jusqu’à maintenant, tant par son côté unique et inédit de ses mécaniques, que du nombre incroyable de secrets qu’il comporte et qui nous poussent à se gratter la tête afin de les comprendre et les découvrir. C’est gratifiant pas possible et ça nous met au défi de belle façon. Bien que ses combats soient plutôt assez exigeants, ils sont eux aussi très agréable et nous procurent une réelle satisfaction une fois réussis. Si vous êtes membres du Game Pass, celui-ci s’y retrouve, alors aucune raison valable de passer à côté de ce petit bijou! Sinon, pour environ 35$ CAN, vous en aurez pour entre 10 et 15 heures, tout dépendamment du type de joueur que vous êtes. Si vous y allez en mode normal (difficile) et êtes du genre à vouloir obtenir 100% du jeu, vous viserez le maximum, dépassant peut-être même la barre des 15 heures, SI vous n’utilisez aucune aide, comme d’autres vidéos YouTube par exemple.
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur Xbox Series X. Le jeu est également disponible sur Xbox One, PC et Game Pass.
Vous voulez soutenir la chaîne?
► Quelques uns de nos produits sur Amazon: https://amzn.to/2pTNLZ1
► Achetez vos jeux vidéo sur Amazon: https://amzn.to/2GmptgY
Ajouter votre commentaire