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[dropcaps style=’2′]Sorti pour la première fois en 2013 sur Xbox 360 et PC, State of Decay avait reçu un accueil plutôt mitigé de la part des amateurs du style « survival horror ». Les problèmes techniques et visuels de la première version en avait rebuté plusieurs alors que d’autres, ont su trouver leur compte dans l’ambiance de survie, les relations complexes entre les survivants et le monde ouvert du titre. Qu’à cela ne tienne, le studio Undead Labs a décidé de nous offrir une version remastérisée pour la Xbox One en plus des DLC : Lifeline et Breakdown. Est-ce que la version Year One Survival Edition sera de meilleure qualité sur une console plus puissante?

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Version revue et Corrigée?

Et bien, pas tout à fait. Bien que son visuel soit un peu plus beau et bénéficie d’une mécanique de jeu légèrement améliorée, State of Decay : Year One Survival Edition ressemble beaucoup plus à un jeu sur Xbox 360. Par contre, l’avantage de cette refonte se trouve au niveau du contenu offert. En effet, pour la modeste somme de 30 $ vous aurez droit à la version remastérisée de State of Decay ainsi qu’a ses deux DLC, pour plus d’une vingtaine d’heures de jeux au total. De plus, si vous vous étiez déjà procuré la première version du jeu sur Xbox 360, il ne vous en coûtera que 19,99 $ pour obtenir cette nouvelle édition sur Xbox One. Au point de vue du rapport qualité/prix, c’est indéniablement une bonne affaire.

Ambiance post-apocalyptique

Vous n’aurez pas besoin d’une longue mise en situation pour comprendre le contexte de State of Decay: Year One Survival Edition. Vous amorcerez l’aventure sur un terrain de camping, alors qu’en compagnie de votre ami, vous serez rapidement attaqué par des zombies assoiffés de sang. Une fois la menace éliminée, vous entrerez en contact avec d’autres survivants et ainsi, commencera une lutte de tous les instants pour la survie; la vôtre et celle de vos compagnons. L’action de déroulera dans un monde ouvert post-apocalyptique où règne la dévastation, l’angoisse et bien sûr, les zombies.

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Là où State of Decay: Year One Survival Edition se démarque des autres jeux de zombies/survie, est au niveau de la gestion de ressources. Vous serez amenés à parcourir le monde ouvert en quête de vivres, à savoir : nourriture, médicaments, matériaux et bien sûr, des munitions. Le tout pour sécuriser le camp de base et pour assurer la survie de vos compagnons. Vous aurez aussi la possibilité de changer de personnage avant chaque exploration ou mission. Ainsi, le personnage précédent pourra se reposer pendant que vous ferez évoluer le personnage actuel au niveau de ses habiletés au combat et de sa capacité à fouiller les endroits à la recherche de précieuses ressources.[/dropcaps]

Et les zombies dans tout ça?

Bien entendu, State of Decay: YOSE est aussi, comme tout bon jeu de zombies, un « hack and slash » ou si vous préférez, « taillader et trancher ». Pour ce faire, vous disposerez d’un arsenal à la fois, artisanal et efficace. De la pelle au lance-grenade en passant par la clé anglaise et le cocktail Molotov, vous serez fin prêt pour affronter les nombreuses hordes de zombies. Autant pendant les missions principales que celles secondaires ou encore, pendant l’exploration libre, vous aurez à faire face à toute sorte de morts-vivants.

Entre autres, le Mastodonte ; une espèce d’énorme zombie qui, contrairement de ses semblables, est beaucoup plus difficile à vaincre. Le Sauvage; celui-ci, étant plus proche du loup que du mort-vivant traditionnel, se démarque par sa vitesse de déplacement ainsi que son habilité à éviter les coups. Le Hurleur ; facilement identifiable par son cri qui, inévitablement, interpellera tous les zombies dans le secteur. Finalement, le Zombie d’élite ; anciennement militaire, le Zombie d’élite porte un casque, ce qui le rend difficile à abattre d’une simple balle à la tête, mais un bon coup de pelle devrait faire l’affaire.

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À l’occasion, vous croiserez sur votre chemin une horde de zombies. Cette dernière, étant constituée d’une dizaine de morts-vivants et forte en raison du nombre, foncera sur vous sans aucune autres formes de politesses. Pour vous débarrasser de ces hordes rapidement, vous pourrez utiliser votre voiture pour leur foncer dedans à la façon Zombie Driver et du même coup, repeindre le bitume d’un rouge écarlate tout à fait à la mode! Il y a beaucoup d’action dans State of Decay: Year One Survival Edition, toutefois, les combats ainsi que les missions à remplir peuvent rapidement devenir redondantes.

Les extensions Breakdown et Lifeline

Tel que mentionné plus haut, State of Decay : Year One Survival Edition comprend les deux extensions : Lifeline et Breakdown. Pour ce qui est de Breakdown, l’extension se veut plutôt un mode défi, alors que vous aurez à survivre le plus longtemps possible sans mourir. Pas très différent deState of Decay puisque l’on est toujours dans un jeu dit « bac à sable », mais plus vous survivrez longtemps, plus la difficulté augmentera.

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L’extension Lifeline, quant à lui, offre plutôt une approche tout à fait différente, celle du point de vue militaire. En effet, vous aurez à remplir une série de missions et à survivre à des vagues de zombies consécutives, tout en incarnant des soldats. Lifeline est le plus intéressant des deux puisqu’il offre une expérience de jeu assez différente de State of Decay et de Breakdown par sa carte et ses objectifs, pour le rendre digne d’intérêt. Les deux DLC comptent environ 5 à 6 heures de jeux chacun. Un point de plus pour la durée de vie de cette refonte de State of Decay.

En conclusion

La refonte de State of Decay n’est peux être pas à la hauteur des attentes puisque les bogues graphiques, les difficultés de l’engin graphique au niveau du « framerate » (taux de rafraichissement) et le visuel général n’ont pu êtres corrigés dans cette remasterisation. Par contre, l’offre est tout de même intéressante puisque si vous possédiez déjà le jeu sur Xbox 360, vous pouvez bénéficier d’un rabais de 10 $ en plus de pouvoir transférer vos sauvegardes de la version Xbox 360 vers la version Xbox One.

State of Decay : Year One Survival Edition n’est pas un Dead Island et encore moins un Dying Light, mais il réussit tout de même à tirer son épingle du jeu et à se démarquer des autres « hack and slash » de zombies. Le côté communauté du jeu, où l’entraide entre survivants devient essentielle, est tout à fait original.

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Même si on a l’impression de tourner en rond à l’occasion et que certaines missions semblent répétitives, la très modique somme de 30$ pour acquérir State of Decay : Year One Survival Edition est certes un excellent rapport qualité/prix. Sommes toutes, un très bon divertissement à prix plus qu’acceptable!

Points positifs

[list style=”check”] [list_item]Monde ouvert et exploration[/list_item] [list_item]Bonne ambiance de survie[/list_item] [list_item]Système de gestion des survivants[/list_item] [list_item]Durée de vie du jeu[/list_item] [list_item]Rapport qualité/prix[/list_item] [/list]

Points négatifs

[list style=”mark”] [list_item]Bogues graphiques[/list_item] [list_item]Missions redondantes[/list_item] [list_item]Visuel très ordinaire[/list_item] [list_item]Pas de mode multijoueurs en ligne[/list_item] [/list]

 

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Richard Vigneault

Gamer quarantenaire, passionné et assumé. Richard est camionneur et dans ses temps libres, troque le volant pour la manette. Penchant prononcé pour la PlayStation, la NFL, les romans de Stephen King et le bon vin.

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