Un jeu de survie-science fiction qui rappelle les belles années du survie-horreur rétro

Merci à Humble Games qui nous a remis un code pour le jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale.

Jamais assez de jeux Survie-horreur!

La catégorie de jeux de type Survie-horreur est en recrudescence depuis quelques années, au grand plaisir des fans du genre, tel que moi-même d’ailleurs! Cette fois-ci, le développeur Rose Engines et l’éditeur Humble Games proposent SIGNALIS, un jeu de survie-horreur futuriste au look rétro/néo, croisant les affichages 2D et 3D. J’ai passé un bon moment dans ce dernier et voici ce qui a retenu mon attention…

Cybernétiquement vôtre

SIGNALIS se déroule dans un futur distant où l’humain à colonisé bon nombre de planètes de diverses galaxies. Afin de pouvoir y arriver, l’homme a développé et mis à son service des entités cybernétiques connues sous le nom de Replika. Ces répliques humanoïdes aux traits féminins, sont en fait des techniciennes de haut niveau, apportant leur aide aux humains dans divers champs d’activités d’importance.

Notre aventure débute alors que notre personnage, la Replika du nom d’Elster (LSTR), se réveille de son sommeil en cryostase pour se rendre compte que le vaisseau dans lequel elle prenait place, s’est écrasé sur une planète enneigée. Chaque vaisseau de reconnaissance du programme Penrose est habituellement composé d’un petit équipage, celui-ci comprenant un humain et un Replika de modèle LSTR. Ores, comme les scans montrent que le coéquipier humain ne semble plus se trouver à bord de l’appareil, Elster décidera de quitter l’épave du vaisseau afin de retrouver son partenaire ainsi que tenter de comprendre ce qui s’est passé.

Après un moment à marcher en plein blizzard polaire, Elster découvrira une immense ouverture dans le sol, qui la mènera au cœur de ce qui semble être une base secrète sous terre. Elle y fera alors de troublantes et horribles découvertes…

D’entrée de jeu, ce que j’ai tout de suite adoré de SIGNALIS, c’est son ambiance lourde et mystérieuse qui réussi immédiatement à nous mettre sur nos gardes. Où sommes-nous? Où sont les humains? Qu’est-il arrivé aux autres Replikas? Que sont ces créatures hostiles qui occupent les lieux? Bon nombre de questions, qui trouveront réponses au fil de nos recherches au cœur du complexe sous-terrain.

Évidemment, la première chose qui saute aux yeux, c’est le rendu visuel proposé le développeur Rose Engine. Le jeu se déroule en général dans les dédales des couloirs et salles qui composent les étages de l’énigmatique structure. Bien que ces derniers soient un tantinets répétitifs, le studio y a jouté plusieurs segments où la prise de vue se transpose du 2D au 3D, ce qui donne un effet remarquable! Ce qui est encore plus appréciable, c’est que lorsque nous passons en mode 3D, le visuel conserve le même type d’affichage qui donne une nette impression d’un croisé entre le rétro et le néo.

Pour ajouter à cela, les moments dans lesquels nous passons d’un type de prise de vue à l’autre, viennent rehausser l’importance de certains passages et aussi, nous permettre de résoudre les nombreux puzzles du jeu. Car oui, les éléments de gameplay de SIGNALIS ressemblent énormément à ceux des premiers Resident Evil, dans lequel nous devions trouver des clés spécifiques et autres objets, qui nous permettaient de pouvoir progresser. Étant fan de puzzles dans les jeux survie-horreur, je dois dire que j’ai beaucoup aimé ceux trouvés dans SIGNALIS.

Malgré que plusieurs de ces casse-têtes vous donnerons une impression de déjà-vu, vous en trouverez également plusieurs un peu plus uniques et très songé. Par exemple, en guise de clés pour ouvrir certains passages, vous devrez récolter des cartes magnétiques, dont certaines étant des cartes à trous pour ouvrir des endroits spécifiques. Certaines clés nécessites d’êtres “programmées”, ce qui se fait via un terminal d’encryptage. Vous trouverez également certains outils spéciaux, comme un oeil cybernétique qui, une fois équipé et utilisé, vous permettra de pouvoir repérer des éléments importants.

À d’autres moments, vous devrez découvrir des combinaisons pour des coffres de sécurité, ces codes étant de différents styles. Certains seront des chiffres à transposer en lettres et à appuyer dans l’ordre sur le clavier du coffre. D’autre vous demanderons de déchiffré le code selon un mot, en utilisant des fréquences sur la radio que vous baladez avec vous. Une fois la bonne fréquence syntonisée, vous entendrez alors la combinaison du coffre qui y est associé. En gros, les puzzles du jeu sont tous très amusant et plusieurs sortent un peu du lot, ce qui est plus qu’appréciable!

Évidemment, quand on parle de jeux classiques de survie-horreur, on fait souvent référence à la limitation d’espace et la gestion de notre inventaire. SIGNALIS n’y échappe pas et ne vous donne que quelques espaces pour trimbaler tout ce qui vous sera nécessaire. Les choses se corsent un peu lorsqu’on veut apporter avec nous différentes armes, alors que celles-ci et leurs munitions ne nous laissent pas beaucoup d’espaces disponibles. À ce compte, le jeu est plus limitatif que beaucoup de survie-horreur du genre, ce qui plaira à certains et moins à d’autres.

Étant donné que les ennemis sont relativement faciles à éviter, j’ai trouvé la gestion d’inventaire pas si mal, si ce n’est du fait que pour recharger nos armes, nous devons absolument nous rendre dans le menu puis combiner les munitions à celles-ci. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé de façon automatique de recharger en jeu, ce qui est un peu dommage et brise le rythme.

Au final, SIGNALIS est un survie-horreur, ou devrais-je dire: un survie-science-fiction, qui saura plaire aux fans de cette catégorie de jeux. L’ambiance et la prémisse vous plairons immédiatement et le gameplay vous remémorera les belles années des survival-horror classiques!

Verdict

Test de jeu - Score 8

  • 75%

    Visuel

  • 85%

    Audio

  • 80%

    Gameplay

  • 50%

    Rejouabilité

Ce qu'on aime beaucoup
  • Scénario et ambiance qui fonctionnent très bien
  • Bon visuel semi-rétro, croisant la 2D et la 3D
  • Gameplay digne des premiers jeux de survie-horreur
  • Le design des niveaux et les puzzles

Ce qu'on aime moins
  • Manque de diversité d’environnements
  • Ennemis et combats peu excitants
  • Navigation et objectifs pas toujours clairs
  • Difficile de ne pas se faire toucher 9 fois sur 10 par les tirs à distances des créatures ennemies

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur PS5 /PS4. Le jeu est également offert sur Xbox Series, Xbox One, Switch et PC.

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Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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