Si soudainement vous vous retrouviez prisonnier de vos cauchemars, des évènements du passé qui vous ont traumatisé, comment vous sentiriez-vous?
Merci à Maximum Games qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free
Une belle prémisse qui tombe un peu à plat
Magic Fish Studio et Maximum Games vous proposent une aventure oscillant entre thriller d’horreur et drame psychologique, dans leur nouveau titre In Nightmare. Campant le rôle d’un jeune garçon (oui oui, c’est bel et bien un garçon!), vous vous retrouverez prisonnier du monde du rêve, dans lequel les évènements de votre tragique passé surgirons pour vous faire vivre vos pires cauchemars… Réussirez-vous à en sortir avec toute votre tête?
In Nightmare était sur mon radar depuis belle lurette et je l’attendais de pied ferme. Après tout, celui-ci nous était vendu avec l’appellation de “jeu de survie“, ce qui me parlait pas mal. Par contre, une fois la partie lancée, je me suis rapidement rendu compte que celui-ci était loin d’un survival-horror comme on l’entend d’ordinaire, troquant le tout pour un jeu de furtivité dans lequel nous devons éviter et/ou fuir nos cauchemars. Évidemment, oui In Nightmare comporte certains élément pouvant lui attribuer les mentions de jeux de survie-horreur, mais ceux-ci ne sont réellement pas en tête de liste.
En fait, nous campons les collants d’un jeune garçon, au prise avec de lourds problèmes psychologiques. Comme bon nombre de ces jeux, nous nous retrouverons donc plongés en plein cœur des traumatismes de son enfance, ceux-ci prenant forme de niveaux au diverses thématiques. Globalement, la signature visuelle est assez intéressant, mais le design des niveau et les objectifs sont plutôt redondants. Dans les premières minutes de jeu, on doit apprivoiser le fonctionnement des mécaniques de base, qui ressemblent un peu aux jeux de la série Remothered, mais avec une vue légèrement isométrique.
Évidemment, en faisant référence à Remothered, il faut s’attendre à ce que leu jeu ait une teinte de style survie-horreur, mais baignant plus dans le gameplay de type furtif. Certaines parties du jeu nous proposent d’explorer nos environnements, alors que certains autres nous poussent à fuir les créatures issues de nos cauchemars ou de tenter de les éviter par tous les moyens, sinon, c’est la mort assurée! Au niveau de l’ambiance créée par Magic Fish Studio, je peux affirmer que c’est très bien réussi. On ressent un certain stress d’avancer, ne sachant pas quelle espèce de créature nous attend au détour. Et pour appuyer le tout, l’environnement sonore est très bien réalisé, s’apparentant aux titres Resident Evil classiques à bien des égards. Bref, ça fonctionne et ça met bien la table.
Par contre, là où j’ai été grandement déçu du jeu, c’est dans ses mécaniques générales et dans la difficulté que celui-ci a à nous embarquer dans son récit. Au niveau gamepla, notre personnage recevra l’aide d’un petit papillon lumineux tôt en jeu, du nom de Bilky, qui l’aidera à progresser grâce à ses capacités spéciales. À l’aide d’une des deux joysticks, il est possible de déplacer Bilky afin qu’il puisse partir en éclaireur afin de nous aviser des dangers. Par contre, l’utilisation des habiletés de Bilky vient au prix d’échange d’énergie, énergie qui nous sera possible d’acquérir via de petites fioles ici et là. Différents type d’énergie permettent à Bilky diverses capacités, comme celle de pouvoir déceler les passages secrets ou des items cachés ici et là. Certaines boules d’énergie peuvent également êtres utilisées comme arme contre nos différents assaillants, afin de les ralentir dans leur chasse. Car dans In Nightmare, si un ennemis vous trouve et vous agrippe, c’est la mort assurée et vous devrez recommencer le niveau presque entier ce qui, croyez-moi, peut être souvent frustrant.
C’est dans le fonctionnement lui-même de ces mécaniques de base que le jeu devient lassant et un peu ridicule. Par exemple: Nous devons trouver de l’énergie pour Bilky, pour que celui-ci puisse trouver certains items, dont d’autres fioles d’énergie, pour recommencer la même rengaine encore et encore. De plus, certains endroits émettent une petite lueur afin de nous indiquer que de l’énergie s’y trouve et lorsque nous arrivons à côté de cet endroit avec notre personnage, nous ne pouvons ramasser celle-ci. Il faut absolument utiliser Bilky et son énergie afin de démarrer le script qui fait en sorte que le jeu affiche la touche d’interaction, nous permettant enfin de ramasser l’énergie. J’avoue que je me pose encore la question de l’utilité de ceci dans le jeu tellement ça me semble ridicule comme fonctionnement.
Au moins, Bilky a d’autres types de capacités plus utiles et intéressantes, ce qui pardonne un peu tout ce qui entoure les mécaniques autour de la gestion de l’énergie de base (la jaune). Chose plutôt sympathique, In Nightmare propose une bonne dose de puzzles diversifiés, qui vous feront vous gratter le crâne à plusieurs reprises et ce, pendant de longues minutes. Heureusement, les indices pour comprendre ceux-ci sont relativement assez clairs, ce qui aide nos séances de réflexion. Je pense entre autres ici au puzzles des portes et salles pivotantes ou encore, de la salle des masques dans laquelle nous devons les placer dans le bon ordre pour déverrouiller les portes. Ces puzzles sont bien pensé et la gratification de les réussir est superbe.
Malheureusement, In Nightmare ne réussi pas à venir nous chercher aux tripes et c’est bien dommage. Malgré le fait que nous trouvions plusieurs textes ici et là pour expliquer les traumatismes de l’enfant trouble de notre personnage, l’histoire nous laisse un peu de marbre. Il faut dire qu’il n’y pratiquement aucune scène animée ou narrée, ce qui aurait peut-être apporter un petit plus afin d’essayer de nous tordre les boyaux. Aussi, avec les divers items cachés que vous retrouverez dans les niveaux, vous pourrez meubler l’espace neutre du monde du rêve, là où notre personnage se retrouve à la fin de chaque chapitre liés à ses traumatismes. Ici, vous pourrez accéder aux chansons du jeu, de nouveaux atours pour votre personnage et pour Bilky, ainsi que quelques autres trucs moyennement intéressants. Disons que lorsque vous aurez terminer le jeu, qui vous demandera entre 6 et 10 heures, je doute fort que vous y replongiez afin d’aller obtenir 100% de tout. Bah, à moins que vous soyez un complétionniste qui y tient à tout coeur!
bref, In Nightmare est un jeu correct, sans plus. Mes attentes étaient peut-être trop élevées pour ce dernier, mais malgré ceci, il reste que quelques mécaniques de base du jeu rendent notre expérience de jeu plutôt terne et beaucoup moins amusantes qu’anticipées. Au total, vous visiterez six grands niveaux, ceux-ci divisés en plusieurs sections. Pour ma part, j’ai terminé le Traumatisme #4 et j’ai lancé la serviette, un peu dégoûter des segments où nous sommes pourchassés par nos démons, ces derniers nous détectant et trouvant un peu trop facilement à mon avis. Et comme nous devons assister à une mini animation à chaque début de section et qu’il est impossible de passer ces dernières, cela ralenti tellement le tempo que ça devient démotivant de recommencer encore et encore.
In Nightmare aurait pu être un titre vraiment sympathique et amusant, mais j’ai trouvé celui-ci un tantinet décevant. Peut-être qu’une suite plus fignolée et mieux balancée serait une chose à envisager pour le studio! On verra bien!
Verdict
Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.
Prenez note que la version testée est celle sur PlayStation 5. Le jeu est également disponible sur PS4.
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