Studio: Massive Entertainment | Éditeur: Ubisoft | Parution: 7 décembre 2023 | Genre: Action / aventure | ESRB: T (Adolescents) | Disponibilité: PS5, XBS, PC, Luna | Format(s): Numérique & physique | Langue(s): Français | Durée: 20 à 30 heures | Prix: 89.99$ CAN

Si vous avez adoré les films, l’univers de Avatar: Frontiers of Pandora vous plaira immédiatement!

Merci à Ubisoft qui nous a gratuitement fourni une copie du jeu afin d’en faire la couverture médiatique et le test. L’éditeur/développeur nous autorise par conséquent à diffuser et/ou utiliser des extraits du jeu pour nos besoins de production et n’intervient d’aucune façon dans l’attribution de la note finale. #Article13Free

Savourer Pandora dans toute sa splendeur et son immensité

Si comme moi les films de la série Avatar vous ont grandement plu, Avatar: Frontiers of Pandora de Massive Entertainment et Ubisoft saura vous plaire à coup sûr, celui-ci proposant une expérience vidéoludique tout à fait à la hauteur du travail de James Cameron. Fraichement sorti de mon aventure sur Pandora, je peux enfin vous faire connaitre mon avis sur le jeu!

Le jeu s’ouvre sur une séquence dans laquelle nous, groupe de jeunes Na’vi, sommes en formation par Alma, notre professeur Avatar, dans une base de la RDA.  La classe est soudainement interrompue par Mercer, gestionnaire de l’endroit, s’insurgent contre le fait que nous attachons trop d’importance à nos racines Na’vi et pas assez aux valeurs humaines. S’en suivra une altercation où Mercer tuera notre jeune sœur devant nos yeux pour désobéissance. Quelques années plus tard, une attaque Na’vi est lancée contre le complexe militaire de la RDA et notre petit groupe se voit contraint à monter à bord de lits d’hyper-sommeil afin d’échapper à une possible mort dans le conflit.

Après ce qui nous semble n’avoir été qu’un clignement des yeux, nous sommes réveillés par notre Avatar, revenu nous chercher. Par contre, plus de 16 ans se sont écoulés entre les deux moments et maintenant, nous devrons découvrir Pandora pour la toute première fois, n’y ayant jamais vraiment mis les pieds auparavant. Armé de nos instincts Na’vi ainsi que nos connaissances des équipements militaires des humains, nous explorerons l’immense planète à la recherche de nos racine, tout en luttant pour repousser la RDA qui continue à envahir et piller les ressources de Pandora.

Avatar: Frontiers of Pandora est un jeu en monde ouvert, combinant l’exploration de l’incroyable planète, ainsi que les séquences où le titre se transforme en simili-FPS. Avant d’aller plus loin, je tiens à souligner qu’il vous faudra jouer au minimum 4-5 heures avant de commencer à retirer plus de plaisir et de savourer ce que le jeu offre. L’introduction du jeu se voulant un immense didacticiel “camouflé”, les premières heures serviront essentiellement à vous montrer les bases et mécaniques du jeu. Ce moment vous permet aussi de vous régaler les yeux de l’incroyable visuel mis de l’avant par l’équipe de Massive Entertainment, chose qui est réussie sur toute la ligne.

En fait, Pandora respire et respecte en tout point les œuvre de James Cameron, autant en termes de coloration et de design de l’époustouflante flore qui recouvre la planète. En effet, puisque la direction artistique de tout l’enrobage visuel est probablement le point principal qui fait en sorte que de se balader dans les forêts luxuriantes, dans les vastes plaines et dans les iles flottantes, soit ce qui nous retiens à toujours vouloir en voir plus. La faune et la flore sont absolument à couper le souffle et tout prend une nouvelle dimension lorsque la jour laisse place à la nuit, pour illuminer la vaste majorité de tout ce qui se trouve dans la pénombre. C’est tout simplement magique et féérique! Et ce cycle n’est aucunement que cosmétique, mais affecte également les propriétés des ressources récoltées dans la flore, ainsi que le comportement des animaux!

Comme dans plusieurs jeux d’aujourd’hui, vous pourrez accéder à deux modes graphiques: le mode Fidélité visant à obtenir une image 4K en 30 fps, ou encore le mode Performance, celui-ci baissant légèrement la résolution par endroit, mais procurant une fluidité d’image de 60 fps. Personnellement, j’ai basculé d’un à l’autre à plusieurs moments, afin d’essayer de me faire une tête à savoir quelle option me plaisait le plus. Comme la baisse de fluidité d’image en mode Fidélité n’est pas catastrophique, j’ai préféré celui-ci au mode performance afin de profiter de tous les effets de Ray-tracing et de particules qu’il offre. Par contre, à l’approche de combats, j’ai privilégié le mode Performance afin que les affrontement soient plus rapides et fluides. Mais pour être honnête, si vous optez pour le mode Performance, vous n’y verrez que du feu et ne verrez probablement pas de différences visuelles notables.

Avatar: Frontiers of Pandora propose un monde ouvert où nous débutons par l’explorer à pieds, pour progressivement accéder à d’autres moyens de transport nous permettant de parcourir les vastes environnements. Ce qui est bien représenté, c’est l’immensité du monde de Pandora. Car se rendre d’un point A à un point B moyennement éloigné, prendra plusieurs longues minutes avant de l’atteindre. Cela est surtout vrai en début de partie lorsque nous devons tout faire à pieds, mais l’est également une fois que nous obtenons les capacités à voler à dos d’Ikran (espèce de dinosaure ailé) ou de chevaucher les Equidius (identique à un cheval). Heureusement des points spécifiques permettent de faire des voyages rapides, ce qui sauve beaucoup de temps pour certaines missions, surtout lorsque celles-ci font partie du lot des quêtes secondaires.

S’il n’avait suffit que de se fier au visuel pour noter le jeu, celui-ci aurait mérité un 9/10 de ma part. Mais malheureusement, trop de petites choses dans la structure de gameplay deviennent agaçantes, ce pourquoi mon pointage final a dégringolé de quelques points. En fait, disons que les 4-5 premières heures de Frontiers of Pandora servent d’immense tutoriel caché, vous permettant de tranquillement vous faire la main avec les différentes mécaniques du jeu. La base de la progression de ce dernier repose essentiellement sur deux choses: A) Trouver les ressources nécessaires à fabriquer des armes et équipement plus puissants, pour B) Faire monter le niveau de votre personnage et pouvoir réaliser les missions principales et secondaires. Et c’est ici que Avatar: Frontiers of Pandora peut devenir un peu frustrant par moments.

Comme la progression est directement liée au niveau de notre personnage, affronter certains combats en pleine nature ou encore, essayer de détruire les avant-postes ennemi ou les immenses usines de la RDA, demandent à bien garder l’œil sur la pastille du niveau requis pour ces derniers. Contrairement à plusieurs jeux, 1 ou 2 niveaux supérieurs au nôtre est assez pour nous en mettre plein la gueule et mourir illico sous les projectiles des soldats de la RDA. Il en va de même pour peu importe la mission et son but, si le niveau de celle-ci est un peu plus élevée que celle de notre personnage. Dans un certain sens, j’ai trouvé ça plutôt bien, car même si nous voudrions jouer les gros bras et s’en prendre à des ennemis de niveau 10 alors que nous ne sommes qu’à 8, fait en sorte qu’on doive pousser plus fort sur la recherche de ressources afin de fabriquer de nouveaux équipement et améliorer notre force totale.

Et cette quête constante aux ressources est plus complexe qu’elle ne parait. Car pour forger des équipements plus puissants, certains matériaux seront requis, ceux-ci avec des propriété spécifiques afin d’obtenir la puissance maximale. Vous vous souvenez de ce que je vous ai dis plus tôt au sujet du cycle jour/nuit? Il sera alors important de visiter l’encyclopédie interne qui se constitue au fur et à mesure que vous étudiez les éléments de vos environnements, afin de connaitre les propriétés et statistiques des divers éléments. Ainsi que apprendrez que pour vous faire un arc puissant, vous devrez récolter une fleur X ou Y, à un endroit donné, selon s’il fait jour ou nuit et s’il pleut ou si le temps est sec. Oui oui, il faudra tenir compte de tout ça! Et cela peut devenir souvent fâchant, surtout lorsque l’on doit récolter un item spécifique par temps de pluie et qu’il nous pleuve tout simplement pas pendant de longues minutes en jeu….

Maintenant, une fois que nous avons obtenu tous les items nécessaires afin de fabriquer une nouvelle pièce d’équipement, nous devons nous rendre dans un camp et accéder à la table de fabrication. Le menu de création semble simple, mais est un peu mêlant à la fois. Car pour créer une arme ou une pièce d’équipement, nous devons sélectionner les matériaux nécessaires. Ceci peut être fait manuellement ou automatiquement à l’aide d’une touche. Ce qui est un peu ridicule par contre, c’est que les matériaux qui auront été entré pour un équipement A, ne pourront être disponibles pour un item B, même si nous n’avons pas encore appuyé sur le bouton de fabrication. Ça devient un peu mêlant en ce sens qu’on croit ne pas avoir les matériaux, alors que nous les avons, mais ne se transfèrent pas automatiquement dans la création en cours. De plus, une fois des matériaux attitrés à telle ou telle pièce d’équipement, il est impossible de les retirer de là pour les attribuer à une autre fabrication. Disons que par moment, cela peut faire suer un brin.

Ce qui m’a fâché encore plus, c’est que lorsque nous voulons créer un nouveau morceau d’équipement, il est impossible de récupérer certaines ressources les anciens. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de les laisser au sol ou de les stocker dans une cache, ce qui ne sert à rien en bout de ligne. C’est un peu pour tout cela que d’avancer rondement dans le jeu peut demander plusieurs heures. Car pour monter de niveau en niveau, il ne suffit pas seulement de vider des camps ennemi ou compléter des quêtes secondaires, mais bien de réussir à trouver tout ce que nous avons besoin pour forger des équipements plus puissants et ainsi monter en force. D’ailleurs, le niveau le plus haut que nous pouvons atteindre est 20, alors ne vous surprenez pas si vous trouvez que le chemin est long avant d’atteindre celui-ci! J’arrive à peine au 10e niveau et ce, après plus de 15 heures de jeu!

Outre ceci, dans les choses un peu décevantes de Avatar: Frontiers of Pandora, se retrouvent les combats en général, l’histoire qui n’a rien d’extraordinaire ainsi qu’un petit problème de balance au niveau du volume lorsque nous nous trouvons en présence d’autres personnes. Au niveau des affrontements, qu’il s’agisse de combattre des soldats de la RDA ou de faire face à certains prédateurs de Pandora, disons que le tout est plutôt décevant dû à la répétitivité qu’on y retrouve. Peu importe le type de situation de combat, le nombre et le type d’ennemis sera toujours du pareil au même, outre lorsque nous tenterons de libérer et détruire certaines usines, celles-ci plus fortement gardées. De plus, que ce soit en pleine jungle ou dans l’une de ces usines, l’IA un peu bête des ennemis restera la même et tout se déroulera de façon identique, à quelques trucs près. Honnêtement, il n’y a rien d’excitant dans ces affrontements et comme ceux-ci sont nécessaires à faire avancer l’histoire, vous y passerez de longues minutes de plaisir moyen.

Au niveau sonore, Avatar: Frontiers of Pandora propose une trame sonore absolument époustouflante, avec de superbes chants Na’vi par moments qui donnent des frissons. L’enrobage sonore général est également très réussi, surtout lorsque nous explorer les vastes contrées de Pandora. Encore plus vrai lorsque tombe la nuit, alors que vous pouvez sentir et entendre le vent et toute la faune qui murmure partout autour de vous. C’est enivrant! Par contre, les voix sont un peu mal calibrées, faisant en sorte d’entendre tout le monde comme s’ils se trouvaient à deux pieds de nous, alors qu’ils sont souvent beaucoup plus loin. En extérieurs, il arrive souvent de se faire interpellé par d’autres Na’vi et de les chercher un peu parce que la force de leurs voix donnait l’impression que ceux-ci se trouvaient tout juste à nos côtés. Il se trouvent souvent beaucoup plus loin, ce qui est un peu bizarre en terme de force de volume… Il en va de même lorsque nous nous trouvons dans les camps avec plusieurs personnages, alors que ceux-ci parlent tous en même temps et que le volume de leurs voix est comme s’il étaient directement à côté de nous! C’est un peu ordinaire, malgré que ce ne soit pas dramatique non plus.

Dans l’ensemble Avatar: Frontiers of Pandora est un bon jeu à monde ouvert et vous plaira d’avantage si vous êtes déjà un fan fini de l’univers d’Avatar. Avec son visuel chargé à bloc et les vastes espaces à arpenter, on prend souvent beaucoup de temps à explorer les environnements pour le pur plaisir tout simplement. Malgré cette richesse, le côté gameplay tombe un peu à plat avec l’énorme répétitivité des séquences de combats et la frustration que peut engendrer le processus de création pour gagner en force. Par contre, je dois souligner que le plaisir croit avec l’usage. Car même si les premières heures du jeu semblent tièdes, tout devient plus amusant une fois que nous obtenons notre Ikran et accédons à la superbe verticalité que propose le jeu. Avec un peu plus de contenu dans les environnements qui semblent un peu vide et une création d’équipement plus facile à comprendre/réussir, Frontiers of Pandora aurait facilement mérité un 9/10 de ma part. Qui sait, Massive et Ubisoft prendront peut-être des notes et proposeront une suite qui sera plus intéressante sur ces points afin de viser dans le mille!

Verdict

Test de jeu - Score 7.5

  • 80%

    Visuel

  • 75%

    Audio

  • 65%

    Gameplay

  • 80%

    Rejouabilité

Ce qu'on aime beaucoup
  • Visuel vraiment superbe, en mode perfo ou qualité
  • Cycle jour/nuit/température qui influence la faune et la flore
  • Vaste monde ouvert et belle verticalité
  • Très bon environnement sonore, surtout la nuit
  • Possibilité de jouer en mode coop en ligne
  • Entre 20 et 30 heures de jeu
Ce qu'on aime moins
  • L’histoire n’est pas à tomber à la renverse
  • Le monde ouvert a de vastes espaces, mais plutôt vides
  • Certaines missions sont difficiles à localiser/comprendre/réussir
  • La gestion de l’inventaire et la fabrication d’équipement peuvent êtres difficiles à bien gérer/comprendre
  • L’impossibilité d’échanger nos anciens équipements contre des ressources
  • L’IA des ennemis est un peu ordinaire
  • La balance de niveau de volume des voix est mal calibrée

Pour connaitre les critères de notre système de notation, visitez cette page.

Prenez note que la version testée est celle sur PS5. Le jeu est également disponible sur Xbox Series, PC et Luna.

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Marc Desgagnés

Passionné de jeux vidéo, d’entrainement physique, de courses à obstacles, Marc affectionne particulièrement les séries Uncharted, The Last of Us, God of War en plus d’être un fan fini des franchises classiques Resident Evil (RE1-2-3-Veronica) et Ys. Il a également une chronique jeux vidéo régulière sur les ondes de CHOI Radio X 98,1 et BLVD 102,1

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